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Ascension de Notre Seigneur

JEUDI DE L’ASCENSION

À LA LITURGIE

Lecture de l’Évangile selon saint Luc

(24, 36-53)

114

En ce temps-là, Jésus, étant ressuscité des morts, se tint au milieu de ses disciples et leur dit : La paix soit avec vous ! Saisis de stupeur et d’effroi, ils s’imaginèrent voir un esprit. Mais il leur dit : Pourquoi tout ce trouble, et pourquoi ces incertitudes en vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi et regardez : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’en ai ! Et ce disant, il leur montra ses mains et ses pieds. Mais comme, dans leur joie, ils ne croyaient pas encore et s’étonnaient, il leur dit: Avez-vous ici quelque chose à manger ? Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé et un rayon de miel, qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur dit : C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous : il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. Alors il leur ouvrit l’esprit pour leur faire comprendre les Écritures, et il leur dit : Ainsi est-il écrit et ainsi fallait-il que le Christ souffrît, qu’il ressuscitât des morts, et qu’à toutes les nations, à commencer par Jérusalem, fussent prêchées en son nom la repentance et la rémission des péchés. De cela vous êtes témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Vous autres, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la force d’en haut. Puis il les conduisit vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit. Or, tandis qu’Il les bénissait, il se sépara d’eux et fut enlevé au ciel. Quant à eux, s’étant prosternés devant lui, ils revinrent à Jérusalem en grande joie. Et ils étaient constamment dans le Temple, louant et bénissant Dieu. Amen.

Tropaire, t. 4

Dans la gloire Tu t’élèves, Ô Christ notre Dieu, * comblant tes Disciples de joie * par la promesse du saint Esprit, * leur donnant force et de tes mains les bénissant, * car Tu es le Fils de Dieu, le Rédempteur de nos âmes. 

Le père Antoine présente l’icône de la Fête à la vénération des fidèles en la Basilique Saint Gény

Kondakion, t. 6

(de Romain le Mélode)

Ayant accompli en notre faveur ton oeuvre de salut, * après avoir uni les cieux et la terre et les hommes avec Dieu, * dans la gloire, ô Christ notre Dieu, Tu montas vers le ciel * sans pour autant nous délaisser, * mais restant toujours parmi nous * et disant à ceux qui conservent ton amour : * Je suis toujours avec vous * et personne à jamais ne peut rien contre vous.

Saint Augustin de Cantorbéry

FÊTE : 27 Mai

Saint évêque + 604. Il partage avec saint Grégoire le Grand le titre d’apôtre des Anglais. Il était prieur du monastère bénédictin de Saint-André à Rome, lorsque le pape Grégoire l’envoya avec quarante compagnons pour évangéliser l’Angleterre. En 597, les missionnaires mirent pied à terre à Ebbsfleet, près de Ramsgate. Augustin convertit bientôt le roi du Kent avec quelque milliers de ses sujets. En 597, il fut sacré évêque à Arles et établit le siège de Cantorbéry. Il eut moins de succès dans ses relations avec les missionnaires celtes. Il mourut peu après saint Grégoire le Grand.

Tropaire

Théophore Père Augustin, chef de file des ascètes, joyaux des moines saints, missionnaire infatigable, fierté de l’épiscopat en Grande-Bretagne, thaumaturge auxiliaire des malheureux, par tes peines devenu désormais ; prie le Dieu compatissant de nous accorder la paix et la grâce du salut.

Dimanche de l’Aveugle-né

SIXIÈME DIMANCHE DE PÂQUES

Dimanche de l’Aveugle-né

À LA LITURGIE

Lecture de l’Évangile selon saint Jean

(9, 1-38)

34

En ce temps-là, Jésus vit en passant un homme qui était aveugle de naissance. Ses disciples lui demandèrent : Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’aveugle il soit né ? Jésus répondit : Ni lui ni ses parents, mais c’est pour qu’en lui se manifestent les œuvres de Dieu. Tant qu’il fait jour, il me faut faire les oeuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient où nul ne peut travailler ; tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde ! Cela dit, il cracha à terre, fit de la boue avec sa salive, en enduisit les yeux de l’aveugle et lui dit : Va te laver à la piscine de Siloé, c’est-à-dire à la piscine de l’Envoyé. L’aveugle s’en alla, se lava, et il revint, voyant clair. Les voisins et les gens habitués à le voir mendier auparavant dirent alors : N’est-ce pas celui qui se tenait toujours là à mendier ? Les uns disaient : C’est lui. Les autres disaient : Non, mais il lui ressemble. Mais lui, il affirmait : C’est bien moi ! Ils lui dirent alors : Comment donc tes yeux se sont-ils ouverts ? Il répondit : Celui qu’on appelle Jésus a fait de la boue, m’en a enduit les yeux et m’a dit : Va te laver à Siloé ! Alors je suis parti, je me suis lavé et j’ai vu clair. Ils lui dirent : Où est-il ? Il répondit : Je ne sais !

On amène aux Pharisiens l’ancien aveugle. Or c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. Les Pharisiens lui demandèrent donc à leur tour comment il avait recouvré la vue. Il leur dit : Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé et je vois. Certains des Pharisiens disaient : Cet homme ne vient pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le sabbat ; d’autres répliquaient : Comment un pécheur pourrait-il faire des miracles pareils ? Ils étaient divisés. Alors ils s’adressèrent encore une fois à l’aveugle : Et toi, que dis-tu de lui, de ce qu’il t’a ouvert les yeux ? L’homme répondit : C’est un prophète !

Cependant les Juifs ne voulurent pas croire que cet homme eût été aveugle et qu’il eût recouvré la vue, avant d’avoir convoqué ses parents ; ils leur demandèrent : Cet homme est-il bien votre fils, dont vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’il voit maintenant ? Ses parents répondirent : Nous savons que c’est notre fils et qu’il est né aveugle ; mais comment il y voit maintenant et qui lui a ouvert les yeux, nous n’en savons rien ; interrogez-le: il est assez grand pour s’expliquer ! C’est par crainte des Juifs que ses parents parlèrent ainsi ; car les Juifs s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de la synagogue quiconque reconnaîtrait Jésus pour le Christ. C’est pour cette raison que ses parents avaient dit : Il est assez grand, interrogez-le !

Les Juifs le convoquèrent donc une seconde fois et lui dirent : Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. Il répondit : Si c’est un pécheur, je ne sais ; ce que je sais, c’est que j’étais aveugle et qu’à présent j’y vois ! Ils lui dirent alors : Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? Il leur répondit : Je vous l’ai déjà dit, et vous ne m’avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous l’entendre une seconde fois ? Auriez-vous envie de devenir ses disciples, vous aussi ? Ils l’accablèrent d’injures, disant : Toi, tu es disciple de cet homme ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples. Moïse, nous savons que Dieu lui a parlé ; mais lui, nous ne savons pas d’où il est. L’homme leur répondit : C’est là justement la chose étonnante, que vous ne sachiez pas d’où il est, alors qu’il m’a ouvert les yeux. Nous savons bien que Dieu n’exauce pas les pécheurs, mais que, si un homme l’honore et accomplit sa volonté, celui-là, il l’exauce. Jamais on n’a ouï dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si cet homme-là ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire ! Ils lui répondirent : De naissance tu n’es que péché et tu nous fais la leçon ! Et ils le chassèrent au-dehors.

Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé. Le rencontrant, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il lui répondit : Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? Jésus lui dit : Tu le vois, c’est lui qui te parle. Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui.

Gravure sur granit du Tarn offert par Mr René MICHEL , marbrier à Castres

Kondakion, t. 4

Comme en l’Aveugle de naissance * les yeux de mon âme sont clos * et, Seigneur, dans la repentance * je viens à toi et je m’écrie : * pour ceux des ténèbres tu es la suprême clarté.

Saint Vincent de Lérins

FËTE : 24 Mai

+ v. 445 -Membre d’une illustre famille gauloise, il abandonna une carrière militaire pour prendre l’habit monastique à Lérins, où il fut ordonné prêtre. Il est surtout connu comme l’auteur du Commonitorium sur l’universalité des dogmes. Il considère l’Église comme seule interprète authentique des Saintes Écritures en tant que source de la doctrine orthodoxe.

Tropaire t,3 

Humble, ayant suivi pas à pas le Christ, * tu as proclamé comme vraie doctrine, saint Vincent de Lérins, *ce qui en tout lieu, en tout temps et par tous a été cru,* maxime d’or et pour l’Église sûreté de la foi ; * en elle nous gardant, procure à nos âmes le salut.

Mère de Dieu de Vladimir

FÊTE : 21 (8) Mai

La tradition attribue à Saint Luc l’icône de la Vierge dite de Vladimir, rapportée de Constantinople à Kiev, comme présent à la famille du Grand Prince. Vénérée au XIIIe siècle chez les Moniales de Vzshgorod, près de la capitale, portée en 1155 à la cathédrale de Vladimir construite à cette époque, puis en 1395 dans la cathédrale de la Dormition du Kremlin à Moscou.

Tropaire

En ce jour, lumineuse et belle, la cité accueille ton image miraculeuse comme l’aurore accueille le soleil, ô notre Souveraine·. Nous accourons vers toi, et nous t’invoquons en disant : Ô Reine merveilleuse, Mère de Dieu, demande au Christ, notre Dieu, qui s’est incarné dans ton sein, de garder cette cité, toutes les cités et tous les pays chrétiens, à l’abri des embûches ennemies, et de sauver nos âmes, par Jésus Miséricordieux.

Sainte Estelle

FÊTE : 21 (8) Mai

Saint Eutrope, (fête le 30 avril), compagnon de Saint Denys de Paris, premier évangélisateur de Saintes où il reçut le martyre, rencontra Sainte Estelle, jeune fille d’une rare beauté, et l’initia aux principaux mystères de la Foi. Baptisée, elle vivait en recluse lorsque son père la fit arrêter puis torturer. Elle rendit l’âme auprès de son protecteur où elle repose encore. Le dimanche 21 mai 1854, sept poètes devaient se rencontrer au castel de Font-Ségugne, dont Frédéric Mistral. Le félibrige était né avec comme combat la réhabilitation de la Langue d’Oc, sous la protection de Sainte Estelle, dont c’était la fête .

Noble vierge Estelle, tu es sortie victorieuse de ton martyre en Aquitaine. La gloire de ton renom se répand comme un parfum de spirituelle odeur, toi l’ardent défenseur de l’héritage de notre tradition , au mépris des païens et incultes. Dans les Sept parties de notre langue d’Oc, nous célébrons en ce jour ta mémoire pour transmettre la foi à notre Terre maternelle. Garde nous, honorable Estelle, de la mort et de la maladie. Par tes prières, fais de nous des fidèles à l’enseignement des Pères et la grâce de sauver nos âmes.

Dimanche de la Samaritaine

CINQUIÈME DIMANCHE DE PÂQUES

 Dimanche de la Samaritaine 

À LA LITURGIE

Lecture de l’Évangile selon saint Jean

(4, 5-42)

12

En ce temps-là, Jésus arriva dans une ville de Samarie nommée Sichar, près de la terre que Jacob avait donnée à son fils Joseph. Et là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué de la route, s’était assis sur le rebord du puits. C’était environ la sixième heure du jour. Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire ! Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger. La Samaritaine lui dit : Comment toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi une Samaritaine ? Car les Juifs n’ont pas de relations avec les Samaritains. Jésus lui répondit : Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, c’est toi qui le lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive ! Elle dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où la tires-tu donc, cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits et y a bu, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif, mais qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. L’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source qui jaillira jusque dans la vie éternelle !

La femme lui dit : Donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif et que je n’aie plus à venir puiser ici. Jésus lui dit : Va, appelle ton mari et reviens ici ! La femme lui répondit : Je n’ai pas de mari ! Jésus lui dit : Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as actuellement n’est pas ton mari ; en cela tu as dit vrai ! La femme lui dit: Seigneur, je vois que tu es un prophète…  Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous, vous dites que c’est à Jérusalem qu’il faut adorer. Jésus lui dit : Femme, crois-moi, bientôt ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et nous y sommes, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car c’est ainsi que le Père veut être adoré. Dieu est esprit, et il faut que les adorateurs l’adorent en esprit et en vérité !

La femme lui dit : Je sais que le Messie, celui qu’on appelle Christ, doit venir. Quand il viendra, il nous fera connaître tout ! Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle !

Là-dessus arrivèrent ses disciples. Ils étaient surpris de le voir parler à une femme. Pourtant nul ne lui dit : Que lui demandes-tu ? La femme alors, laissant là sa cruche, courut à la ville et dit aux gens : Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce pas le Christ ? Ils sortirent de la ville et vinrent à lui.

Pendant ce temps, les disciples le pressaient en disant : Rabbi, viens manger ! Mais il leur dit : J’ai pour me nourrir un aliment que vous ne connaissez pas. Les disciples se demandaient entre eux : Quelqu’un lui aurait-il porté à manger ? Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas, vous : Encore quatre mois, et ce sera la moisson ? Eh bien moi, je vous dis : Levez les yeux et voyez, les champs sont blancs pour la moisson. Déjà le moissonneur reçoit son salaire : il amasse du grain pour la vie éternelle, et le semeur partage ainsi la joie du moissonneur. Car c’est bien le cas de dire : L’un sème, l’autre moissonne. Moi, je vous ai envoyés moissonner là où vous n’aviez pas travaillé ; d’autres ont peiné et vous, vous héritez le fruit de leur labeur. Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en lui à cause de la parole de la femme qui affirmait : Il m’a dit tout ce que j’ai fait. Quand donc ils furent arrivés près de lui, les Samaritains lui demandèrent de rester chez eux. Et il y resta deux jours. Et un plus grand nombre crut en lui, à cause de sa parole ; et ils disaient à la femme : Ce n’est plus sur ta parole que nous croyons maintenant, car nous l’avons entendu par nous-mêmes, et nous savons qu’il est en vérité le Sauveur du monde, le Christ.

Au milieu de la fête désaltère mon âme assoiffée, * car à tous les hommes, Sauveur, tu déclaras : * Qu’il vienne à moi et qu’il boive, celui qui a soif ! * Source de vie, ô Christ notre Dieu, gloire à toi.

Saint Gens

FÊTE : 16 (3) Mai

Né à Monteux au XIIe siècle, tout enfant, il partage ses journées entre le chant des offices à l’église, le travail de la terre et la garde des troupeaux. Fol en Christ pour sauver sa virginité, il se retire, comme ermite dans le désert du Baucet où dans les gorges inhospitalières il se construit une cabane, revêtu de bure, ceint d ‘une ceinture et nus pieds, il travaille de ses mains, allant jusqu’à domestiquer un loup furieux pour l’aider dans son labeur : par ses prières il fait jaillir une source qui existe toujours et obtient de très nombreux miracles.

TROPAIRE :

EN ERMITE AYANT VÉCU AU DÉSERT DU BAUCET, TU EXCELLAS PAR TES MIRACLES, Ô NOTRE PÈRE SAINT GENS, TE NOURRISSANT DE PAIN ET D’HERBES, DANS LA COMPONCTION, TU AS DOMPTÉ L’ARROGANCE DE LA CHAIR : GLOIRE À CELUI QUI T’ACCORDE LE DON DES LARMES, GLOIRE À CELUI QUI T’A COURONNÉ, POUR FAIRE DE TOI NOTRE INTERCESSEUR DANS LE CIEL, L’AUSTÉRITÉ DE TA VIE.

Saint Germier de Toulouse

FÊTE : 16 (3) Mai

Natif d’Angoulême, il fit ses études à Toulouse, où il se fixa après la conquête de la ville par Clovis. Ordonné sous-diacre à Saintes, diacre à ]onsac et prêtre à Arsat, il fut élu évêque de Toulouse en 511 et le resta jusqu’à sa mort en 560. il construisit une église en l’honneur de St Saturnin à Ox ainsi qu’un monastère et une église dédiée à St Martin. Il mourut à Ox, hameau près de Muret. En souvenir de miracles accomplis par lui durant toute sa vie, on peut signaler une chapelle au cimetière de Frouzins, suite au prodige de «Monramet». Saint Rémi de Reims lui offrit une mitre, un anneau et des gants, et, après la mort de ce prélat, il fit construire un oratoire en son honneur, dans la rue qui porte le nom de Saint Remesy. Ces objets sont maintenant au trésor de Saint Sernin. Ses reliques sont vénérées en l ‘église Saint Jacques de Muret et en l’antique église de la Dalbade à Toulouse.

Tropaire, t.1

Disciple de Rémi qui baptisa la Fille Aînée de l’Église en Occident, Germier, tu as quitté l’Angoumois pour sanctifier comme évêque les Toulousains ; illustre prédicateur et thaumaturge, gloire de l’épiscopat, par tes prières ne cesse pas de guider nos âmes vers le salut.

Bx Matthieu de Vresthène

Georges Karpadakis, est né le la mars 1861 à Panethymon de Kissamo (Cénée en Crête). Orphelin, à douze ans, il rejoint l’école du monastère de la Mère de Dieu de Chryssopigi puis poursuit ses études à Alexandrie de 1877 à 1880, année où pour Pâques il se rend en pèlerinage à Jérusalem. Le patriarche Theodoros, lui demanda de rejoindre le centre théologique de Sainte Croix pour cinq ans. Ordonné hiérodiacre en 1885 par le patriarche Nicodème pour l’église de la Résurrection, avant de rejoindre le mont Athos où il est ordonné moine du grand Habit, sous le nom de Matthieu, et disciple de l’ascète Nectaire. Ordonné prêtre le 26 juillet 1893 au monastère st Grégoire, il devient confesseur à la grande Laure et à Simonos Petra. De retour à Athènes en juin 1910 Saint Nectaire d’Égine l’ordonne Archimandrite. Avant de fonder le monastère de l’entrée de la Mère de Dieu au temple à Kératéa en Attique, il poursuit son cheminement spirituel à l ‘Athos, à Jérusalem, au Sinaï. De 1926 à 1935 il lutta pour la défense de la foi, du calendrier des Pères. Les métropolites Chrysostome de Florina, Germain de Dimitria, et Chrysostome de Zanthe le consacrèrent évêque le 8 juin 1935. Il construisit des églises, érigea un monastère, écrivit de nombreux livres, prêcha de partout la “bonne parole”, sous la protection de la sainte Croix qui illumina le ciel la nuit du 13 au 14 septembre 1925, miracle vu par des milliers de fidèles en prière. Archevêque le 15 septembre 1949, il rendit son âme à Dieu le 14 mai 1950 à KERATEA où il repose. Son successeur l’archevêque André consécra l’église de Toulouse.

 

Tropaire t,8

Ayant saintement vécu dans l’épiscopat, * tu as illuminé ton peuple par tes enseignements ; * par amour de la vie monastique, tu as édifié en l’honneur de la toute pure une sainte maison * et tu as reçu du Christ la couronne pour tes peines de pasteur ; * C’est pourquoi nous te prions, * nous tes enfants, comme successeur des apôtres et hiérarques du Christ, * de nous délivrer de tout malheur, bienheureux Matthieu, pontife saint par tes divines intercessions.