La pensée de Pascal ” Des lignées de rois catholiques

Bonjour ,
Mais pourquoi donc, comment donc, le christianisme pourrait-il être politique ?
Je veux dire par là : c’est extraordinaire de disposer d’un Code Civil qui soit inspiré (au moins un peu) des valeurs de l’Evangile.
Vraiment, c’est un privilège, une grâce toute particulière qui nous est accordée.
Que des pays aient aussi voulu avoir des lignées de rois catholiques ou protestants, que des Présidents de la République aient pu avoir une éducation religieuse qui donne, sur un point ou un autre, une orientation à ce qu’ils insufflent à la Nation qu’ils dirigent, c’est extraordinaire !
Pourquoi ?
Parce que si nous n’avons pas cela, si nous ne bénéficions pas d’une inspiration chrétienne parmi nos dirigeants, rien ne nous permet de l’imposer.
Absolument rien.
Parce que notre modèle, Jésus, n’est pas entré dans le monde par la force.
Tout christianisme qui s’imposerait par la force suit une autre personne que Jésus !
Au contraire, il est venu dans la plus extrême vulnérabilité. Il a fait son apparition au monde sous la forme d’un bébé, c’est-à-dire d’un être dont la survie dépend exclusivement de la compassion et du bon vouloir des autres.
Qui plus est, le contexte douteux de sa naissance a dû amener les autres à poser sur lui comme sur sa mère et son quasi-père des regards suspicieux. Il ne s’est pas présenté comme héritier légitime d’un quelconque trône, il n’a exigé de personne que les honneurs lui soient dûs !
Et rien dans son message n’a jamais incité à prendre le pouvoir par la force, à imposer sa croyance à quiconque.
Tout est compassion. Tout est grâce. Tout est cadeau.
Aussi, quand des dirigeants prennent des décisions qui vont dans le sens du message de Jésus, quand des actes de justice authentique sont posés, quand la liberté de pratique spirituelle est soutenue, quand des actions de solidarité envers notre prochain sont posées, mesure-t-on à quel point nous sommes privilégiés ?
Car cela signifie que des touches de l’Evangile, ce qui nous est le plus cher, sont là, offertes, sans que nous ayons à les imposer !
Chaque fois qu’un dirigeant a posé un acte qui va dans le sens de l’Evangile, c’est toujours un cadeau, jamais un dû.
Աստված օրհնի քեզ – Asdvadz orhni kéz

Solidarité Kosovo : Un nouveau tracteur pour la ferme monastique de Visoki Decani

L’appel du Christ à tout quitter pour le suivre a conduit et réuni vingt-six frères en ce lieu. À Visoki Decani, la vie de la communauté est rythmée par la liturgie et le travail. Une grande partie de celui-ci est dédié à la gestion de la ferme monastique pour produire les denrées nécessaires à la communauté. Pour faire face aux besoins croissants de l’exploitation, Solidarité Kosovo a financé l’achat d’un tracteur performant et polyvalent d’un montant de 30.000 euros.

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L’épreuve douloureuse des Palestiniens chrétiens et musulmans

L’intérieur de l’église orthodoxe du champ des Bergers. Shutterstock/Dmitriy Feldman svarshik
 

Dans les collines de Cisjordanie vivent environ 14 000 Palestiniens de confession chrétienne, au sud-est de Bethléem, dans la petite cité de Beit Sahour ; ils résident sur ces terres depuis des siècles. Impossible d’y accéder en voiture : d’énormes tas de gravats ont été déposés par l’armée israélienne aux entrées de la ville, depuis l’attaque du Hamas, le 7 octobre dernier. Nous ne pouvons y accéder qu’à pied ; les rues sont désertes, la ville est une cité fantôme. Les Palestiniens, quelle que soit leur confession, sont plus ostracisés que jamais depuis le début de la guerre.

Pourtant, dans cette ville gérée par l’Autorité palestinienne, les chrétiens ont toujours vécu plus ou moins dans la quiétude. Au milieu d’une place trône la chapelle de la Fontaine-de-Marie. Selon la tradition, la Mère de Dieu s’y est abreuvée pendant sa fuite en Égypte. Et si Beit Sahour fait partie des territoires occupés par Israël depuis 1967, la ville s’est distinguée pour sa résistance non violente durant les dernières intifadas.

En l’absence de son père, Joseph tient son épicerie. À 23 ans, ce natif de Beit Sahour est un fervent chrétien orthodoxe. Il ne quitte jamais son poste sans embrasser une icône de la Mère de Dieu. Depuis le 7 octobre, il est sur le qui-vive, notamment vis-à-vis des soldats israéliens, qui patrouillent jour et nuit . « Avant, il était facile pour nous de se rendre en Israël du fait de notre confession, mais Tsahal ne fait plus de différence entre les Palestiniens désormais ». Depuis l’attaque du Hamas, chrétiens et musulmans se regroupent autour de leur identité palestinienne. Ils ne font qu’un. Les habitants de Beit Sahour restent cloîtrés chez eux. Firas Ibrahim, 33 ans, arbore une imposante couronne d’épines du Christ, tatouée sur son avant-bras. « Je suis chrétien et fier de l’être (…) Nous n’avons plus le droit d’entrer en Israël. »

À quelques centaines de mètres de là, la cité de Bethléem veille religieusement sur ses fidèles. Les hôtels de la cité sont vidés de leurs touristes et environ 4 000 Palestiniens qui travaillaient en Israël sont désœuvrés, faute de pouvoir se rendre sur le territoire. « Cela a un impact sur toute notre économie, puisqu’ils n’ont plus de pouvoir d’achat et ne peuvent plus rien acheter dans nos magasins ici », déplore le père Issa Hijazeen, prêtre de l’église Notre-Dame-de-Fatima, à Bethléem. Sans pèlerins ni fidèles étrangers, c’est toute l’âme de Bethléem qui se vide progressivement.

Reprise de la construction d’une mosquée au monastère Apostolos Andreas à Chypre occupée par la Turquie

Selon des informations parues dans la presse chypriote turque, la construction d’une mosquée (appelée « masjid ») au monastère Apostolos Andreas, à Chypre occupée par la Turquie, a repris. Les travaux en cours pour la mosquée se situent à proximité des cellules du monastère de l’Apostolos Andreas, où les responsables de la «municipalité» d’Aegialousa supervisent le projet.

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60% des 18-34 ans

Bonjour ,
Pendant environ 16 siècles, en France et dans les pays occidentaux, le christianisme a été implicitement ou explicitement, la boussole qui orientait notre organisation sociale.
Notre système de vie collective, nos lois, étaient peu ou prou basées sur les Dix Commandements.
Lorsqu’on s’en éloignait, on savait qu’on commettait quelque chose qui n’était pas approuvé : soit par la conscience, soit par la morale, soit par la société, soit par la loi.
Depuis 40 à 50 ans, on a commencé à s’éloigner sérieusement de ce modèle.
Le référentiel chrétien fait de moins en moins référence, et les règles chrétiennes sont, au mieux un choix aussi respectable que d’autres ; au pire un marqueur d’une société ancienne dont il est indispensable de s’affranchir à tout prix sous peine de passer pour des ennemis du “progrès”.
Notre société sécularisée, qu’on pourrait qualifier sans trop  exagérer de néo-païenne, n’en est pourtant pas moins intéressée par la spiritualité.
Un sondage Ipsos réalisé récemment témoignait que 49% des Français se disent en recherche spirituelle. Et la bonne nouvelle, c’est que le chiffre monte à 60% pour la tranche 18-34 ans.
Le fait d’avoir évacué l’identité chrétienne de la France en un temps record au regard de la longue histoire commune du pays avec la foi chrétienne, n’a donc pas suffi à évacuer l’intérêt pour le spirituel.
Il y a un vrai désir à combler, et l’Eglise ne peut pas se contenter de rester assise sur sa chaise à attendre que le monde redevienne comme il a été.
Le monde a changé plus vite que l’Eglise, et si l’Eglise ne prend pas les décisions appropriées pour le monde dans lequel elle se trouve, elle se laissera distancer. Et la quête spirituelle de nos contemporains trouvera des réponses dans toutes sortes de choses moins recommandables.
Nous devons donc vivre l’Église autrement, annoncer l’Evangile d’une autre manière, rencontrer nos contemporains là où ils sont, sans espérer qu’ils entrent d’eux-mêmes dans nos bâtiments.
Bref…
Nous devons être créatifs,  inventifs, portés vers ce qui les intéresse pour les amener à la lumière de l’Evangile.
Աստված օրհնի քեզ – Asdvadz orhni kéz
 

La pensée de Pascal

Bonjour ,
“Si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer.” Matthieu 18:6
Le drame du trafic d’enfants à des fins d’exploitation sexuelle est un scandale absolu, innommable.
Les chiffres sont terrifiants.
La valeur de cet odieux trafic a déjà dépassé celle du trafic d’armes, et est en voie de dépasser celle du trafic de drogue !
Mais sa couverture médiatique n’est pas à la hauteur de l’ampleur qu’il constitue.
S’engager dans la lutte contre ce crime, c’est risquer sa vie et celles de ses proches. Beaucoup de ceux qui s’y sont engagés n’en sont pas revenus.
Et parmi ceux qui ont réussi leur mission, aucun n’en est revenu indemne.
La scène suivante se passe au Honduras.
Roberto est pauvre et père de deux enfants. Il est approché par une ancienne mannequin, qui lui propose de signer des contrats de mannequinat pour ses enfants. Il accepte. Il les emmène à la séance photo.
Mais quand il revient les chercher, ils ne sont plus là.
Ses enfants ont été vendus pour être utilisés comme esclaves sexuels.
Une enquête et une mission menée par l’agent Tim Ballard s’engage alors pour récupérer ces enfants et en libérer des centaines d’autres des griffes du Mal.
Cette scène, malheureusement inspirée de faits réels, sert de base au scénario du film Sound of Freedom.
Ce film, distribué en France par Saje Distribution, sortira au cinéma le 15 novembre.
C’est un film qu’il faut voir.
Car il montre comment la foi chrétienne d’un agent (interprété ici par Jim Caviezel, l’acteur qui joue Jésus dans La Passion du Christ) peut être le moteur d’un engagement face à l’une des plus grosses entreprises criminelles du monde.
Pour visionner la bande-annonce et savoir si une projection est prévue près de chez toi, je t’invite à regarder ici >>
Աստված օրհնի քեզ – Asdvadz orhni kéz

La pensée de Pascal (sur les enfants)

Bonjour ,
Ces témoignages nous ont révoltés. Comme à chaque fois.
En Israël, comme dans le Haut-Karabagh, comme dans tant d’autres régions du monde, comment a-t-on encore pu s’attaquer à des enfants ?
Il existe une cruelle lâcheté à s’en prendre aux plus vulnérables, et celle-ci ne fait pas honneur à la condition humaine.
Mais ce qui est d’autant plus déplorable, c’est que le fait de toucher aux enfants n’est pas le propre des zones de guerre.
Loin de là !
Un rapport de l’ONU datant de 2020 établit que, dans le monde, un enfant sur deux est victime de violence !
Un sur deux !
Cela signifie que le phénomène est très généralisé.
La maltraitance des enfants peut prendre des formes diverses : harcèlement, attouchements, agressions, viols, négligence, humiliations, isolement…
160 millions d’enfants sont forcés de travailler, alors qu’ils devraient apprendre en jouant.
160 millions, c’est la population totale cumulée de la France + la Suisse + la Belgique + les Pays-Bas + l’Espagne + le Portugal !
Et par un triste phénomène de reproduction, une partie des victimes d’hier répètent sur d’autres enfants – et notamment les leurs – les schémas destructeurs dans lesquels elles ont été élevées.
Protéger un enfant aujourd’hui, lui permettre de comprendre que ce qu’il a vécu n’est pas quelque chose de normal, c’est non seulement lui permettre de guérir. C’est aussi protéger les générations qui viendront après lui.
Sur les terrains où ils sont investis, les partenaires du SEL agissent en faveur de la protection des enfants.
Ils agissent auprès des pouvoirs publics, ils mènent des campagnes de sensibilisation, ils développent des programmes et des centres où l’on protège les enfants.
Tout cela est possible par l’action conjuguée de nombreux acteurs.
Et parmi ceux-là figurent les parrains qui, depuis nos pays occidentaux, s’engagent concrètement aux côtés des enfants.
En parrainant un enfant, tu participes à sa protection et à celle des autres enfants de son entourage.
Աստված օրհնի քեզ – Asdvadz orhni kéz
Pascal

NOS FRÈRES ARMÉNIENS…

Père ANTOINE, né le 7 décembre 1943 à Vienne-en-Dauphiné, pendant la nuit, dans la crypte de l’Abbatiale Saint André-le-Bas, au bord du Rhône, à 25 km au sud de Lyon, suite à des bombardements incessants. Dès la fin de cet épisode dangereux ses parents le transportèrent sur la colline de Pipet où domine un Sanctuaire à Notre-Dame où dans la chapelle il fut confié à Notre-Dame de La Salette.

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