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Le Grand Carême

L’Essence du Grand Carême

L’essence du Grand Carême, qui dure six semaines et qui nous mène à la Semaine de la Passion et à la Fête des Fêtes, Pâques, peut être qualifiée de « douce douleur ». Pendant cette période de temps, à la fois douloureuse et exaltée, l’image du péché de l’homme, son éloignement de Dieu, apparaît particulièrement clairement devant lui, et retentit un appel à la repentance, un appel à ce qui surmonte cette barrière que l’homme avait érigé entre lui et Dieu.

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Dimanche du Jugement Dernier en l’église Sainte Foy à Nérac

Nous avons prié, lors de la Divine Liturgie célébrée en ce jour, en l’église Saint Michel – Sainte Foy de Nérac, par le Père Alain et le Diacre Bernard pour notre Patriarche Porphyre dont c’était la fête de son saint et grand patron. Puisse-t-il l’aider dans son ministère en ces temps difficiles pour tous. Le Père Antoine a prêché et le père Guilhèm chante ainsi que les fidèles nombreux en ce grand jour.

Ad Multos Annos !

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La pensée de Pascal ” Des lignées de rois catholiques

Bonjour ,
Mais pourquoi donc, comment donc, le christianisme pourrait-il être politique ?
Je veux dire par là : c’est extraordinaire de disposer d’un Code Civil qui soit inspiré (au moins un peu) des valeurs de l’Evangile.
Vraiment, c’est un privilège, une grâce toute particulière qui nous est accordée.
Que des pays aient aussi voulu avoir des lignées de rois catholiques ou protestants, que des Présidents de la République aient pu avoir une éducation religieuse qui donne, sur un point ou un autre, une orientation à ce qu’ils insufflent à la Nation qu’ils dirigent, c’est extraordinaire !
Pourquoi ?
Parce que si nous n’avons pas cela, si nous ne bénéficions pas d’une inspiration chrétienne parmi nos dirigeants, rien ne nous permet de l’imposer.
Absolument rien.
Parce que notre modèle, Jésus, n’est pas entré dans le monde par la force.
Tout christianisme qui s’imposerait par la force suit une autre personne que Jésus !
Au contraire, il est venu dans la plus extrême vulnérabilité. Il a fait son apparition au monde sous la forme d’un bébé, c’est-à-dire d’un être dont la survie dépend exclusivement de la compassion et du bon vouloir des autres.
Qui plus est, le contexte douteux de sa naissance a dû amener les autres à poser sur lui comme sur sa mère et son quasi-père des regards suspicieux. Il ne s’est pas présenté comme héritier légitime d’un quelconque trône, il n’a exigé de personne que les honneurs lui soient dûs !
Et rien dans son message n’a jamais incité à prendre le pouvoir par la force, à imposer sa croyance à quiconque.
Tout est compassion. Tout est grâce. Tout est cadeau.
Aussi, quand des dirigeants prennent des décisions qui vont dans le sens du message de Jésus, quand des actes de justice authentique sont posés, quand la liberté de pratique spirituelle est soutenue, quand des actions de solidarité envers notre prochain sont posées, mesure-t-on à quel point nous sommes privilégiés ?
Car cela signifie que des touches de l’Evangile, ce qui nous est le plus cher, sont là, offertes, sans que nous ayons à les imposer !
Chaque fois qu’un dirigeant a posé un acte qui va dans le sens de l’Evangile, c’est toujours un cadeau, jamais un dû.
Աստված օրհնի քեզ – Asdvadz orhni kéz

Solidarité Kosovo : Un nouveau tracteur pour la ferme monastique de Visoki Decani

L’appel du Christ à tout quitter pour le suivre a conduit et réuni vingt-six frères en ce lieu. À Visoki Decani, la vie de la communauté est rythmée par la liturgie et le travail. Une grande partie de celui-ci est dédié à la gestion de la ferme monastique pour produire les denrées nécessaires à la communauté. Pour faire face aux besoins croissants de l’exploitation, Solidarité Kosovo a financé l’achat d’un tracteur performant et polyvalent d’un montant de 30.000 euros.

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L’épreuve douloureuse des Palestiniens chrétiens et musulmans

L’intérieur de l’église orthodoxe du champ des Bergers. Shutterstock/Dmitriy Feldman svarshik
 

Dans les collines de Cisjordanie vivent environ 14 000 Palestiniens de confession chrétienne, au sud-est de Bethléem, dans la petite cité de Beit Sahour ; ils résident sur ces terres depuis des siècles. Impossible d’y accéder en voiture : d’énormes tas de gravats ont été déposés par l’armée israélienne aux entrées de la ville, depuis l’attaque du Hamas, le 7 octobre dernier. Nous ne pouvons y accéder qu’à pied ; les rues sont désertes, la ville est une cité fantôme. Les Palestiniens, quelle que soit leur confession, sont plus ostracisés que jamais depuis le début de la guerre.

Pourtant, dans cette ville gérée par l’Autorité palestinienne, les chrétiens ont toujours vécu plus ou moins dans la quiétude. Au milieu d’une place trône la chapelle de la Fontaine-de-Marie. Selon la tradition, la Mère de Dieu s’y est abreuvée pendant sa fuite en Égypte. Et si Beit Sahour fait partie des territoires occupés par Israël depuis 1967, la ville s’est distinguée pour sa résistance non violente durant les dernières intifadas.

En l’absence de son père, Joseph tient son épicerie. À 23 ans, ce natif de Beit Sahour est un fervent chrétien orthodoxe. Il ne quitte jamais son poste sans embrasser une icône de la Mère de Dieu. Depuis le 7 octobre, il est sur le qui-vive, notamment vis-à-vis des soldats israéliens, qui patrouillent jour et nuit . « Avant, il était facile pour nous de se rendre en Israël du fait de notre confession, mais Tsahal ne fait plus de différence entre les Palestiniens désormais ». Depuis l’attaque du Hamas, chrétiens et musulmans se regroupent autour de leur identité palestinienne. Ils ne font qu’un. Les habitants de Beit Sahour restent cloîtrés chez eux. Firas Ibrahim, 33 ans, arbore une imposante couronne d’épines du Christ, tatouée sur son avant-bras. « Je suis chrétien et fier de l’être (…) Nous n’avons plus le droit d’entrer en Israël. »

À quelques centaines de mètres de là, la cité de Bethléem veille religieusement sur ses fidèles. Les hôtels de la cité sont vidés de leurs touristes et environ 4 000 Palestiniens qui travaillaient en Israël sont désœuvrés, faute de pouvoir se rendre sur le territoire. « Cela a un impact sur toute notre économie, puisqu’ils n’ont plus de pouvoir d’achat et ne peuvent plus rien acheter dans nos magasins ici », déplore le père Issa Hijazeen, prêtre de l’église Notre-Dame-de-Fatima, à Bethléem. Sans pèlerins ni fidèles étrangers, c’est toute l’âme de Bethléem qui se vide progressivement.

Reprise de la construction d’une mosquée au monastère Apostolos Andreas à Chypre occupée par la Turquie

Selon des informations parues dans la presse chypriote turque, la construction d’une mosquée (appelée « masjid ») au monastère Apostolos Andreas, à Chypre occupée par la Turquie, a repris. Les travaux en cours pour la mosquée se situent à proximité des cellules du monastère de l’Apostolos Andreas, où les responsables de la «municipalité» d’Aegialousa supervisent le projet.

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Les Vœux de Pascal sont excellents !

Bonjour ,
Comme le veut la tradition, je te souhaite en ce 1er janvier une Bonne Année et une Bonne Santé.
Ainsi que la réalisation de tous tes projets, du moins de tous ceux qui sont conformes au projet divin pour toi, selon cette parole du Proverbes 16:3 :
“Recommande tes œuvres à l’Éternel, et tes projets réussiront.”
Je te souhaite donc de décider de renouveler encore ton alliance avec ton Père, qui prendra soin de toi et veillera à te rendre heureux(se).
Mais je ne veux pas m’en tenir là.
En ce jour spécial, je te souhaite d’aller au-delà de la simple réalisation de tes projets.
Dans l’une des traditions juives, le soir de Roch Hachana, le Nouvel An juif, les gens se souhaitent les uns les autres : “Lechana tova tikatev vete’hatem”.
Cela signifie : “Puisses-tu être inscrit(e) et scellé(e) (dans le Livre de Vie) pour une bonne année”.
Je crois fondamentalement que souhaiter une bonne année pour quelqu’un, donc pour toi, cela va au-delà de la dimension physique et charnelle que sont une bonne santé et la réalisation des projets.
Car, à supposer – ce que je ne te souhaite pas, évidemment – que la santé et les projets n’arrivent pas à suivre, il demeure capital que ton âme et ton esprit restent attachés à la personne de Dieu.
Que, te voyant, Il puisse dire : “oui, celui-la, celle-la est mon enfant. Son nom est inscrit dans le Livre de Vie, et au-delà de cette année et des années à venir, je scelle son nom pour qu’il / elle passe l’éternité avec moi”.
S’il y avait un vœu à formuler à ton endroit, c’est donc celui-ci :
“Puisses-tu être inscrit(e) et scellé(e) (dans le Livre de Vie) pour une bonne année”.
Plus savoureux, plus profond et plus précieux qu’un classique “et surtout la santé, c’est le plus important !”.
Աստված օրհնի քեզ – Asdvadz orhni kéz