Mère de Dieu Reine de France

FÊTE : 15 Août

Depuis le VIIème siècle, il est d’usage de faire une procession en l’honneur de la Mère de Dieu. En France, cette procession se déroule pour accomplir le vœu du roi Louis XIII qui, en 1638, consacra son royaume à Marie.

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Célébrant cette divine et sainte fête * de la Mère de Dieu, * venez, fidèles, battons des mains, * glorifiant le Dieu qu’elle a conçu. * Avec leurs armes guerrières les ennemis * sur ton héritage se sont précipités, * mais cela n’aboutit à rien, * car il était, divine Épouse, sous ta protection. * Le patriarche et la foule rassemblée, * s’étant mis à supplier * les signes de ton aspect * sur ton icône, ô Vierge immaculée * remportèrent la victoire sur l’ennemi. * Souveraine du monde entier, * la reine des cités, * malgré l’apparence * tirant de toi, sa Reine, * sa supériorité, * est demeurée saine et sauve devant l’ennemi.

Sainte Philomène

FÊTE : 10 Août

En 1802 on trouva dans les catacombes de Sainte Priscille, à la voie Salarienne, à Rome, des restes d’une jeune femme. Le tombeau était fermé avec trois pierres, qui portaient l’inscription Lumena pax tecum fi.
La personne inhumée là, était martyre et son nom Philomène. Ses restes furent enchâssés à Mungano, dans le diocèse de Nola, près de Naples où ils sont toujours très vénérés et porteurs de nombreux miracles.

Reliquaire à Lectoure

Tropaire

Ta brebis, ô Jésus, crie d’une voix forte : Mon époux, c’est Toi que j’aime, c’est pour te chercher que je combats, c’est avec Toi que je suis crucifiée et ensevelie par ton baptême, pour Toi je souffre, afin de régner avec Toi, pour Toi je meurs afin de vivre en Toi. Accueille, comme victime sans défaut, Philomène, qui par amour est immolée pour Toi.Par son intercession, ô Miséricordieux, sauve nos âmes.

Notre Dame du Perpétuel Secours

FÊTE : 13 Août

Cette icône de type Hodighitria est très connue en Occident sous le nom de Notre-Dame du Perpétuel-Secours, et en Orient comme la “Vierge de la Passion”. Par ses nombreux caractères de ressemblance avec la Vierge peinte par Saint Luc, et qui fut fort célèbre au VIème siècle de l’Église indivise, cette icône appartient au trésor de la chrétienté et nous vient des premiers siècles de l’Église. C’est cette image, la “Vierge Conductrice” que les premiers empereurs chrétiens faisaient porter en tête de leurs armées. La même tradition de Saint Luc nous apprend que la Mère de Dieu a béni cette icône lorsqu’elle lui fut présentée, en disant : “Toujours ma faveur accompagnera cette image”. Cette icône resta en Crète jusqu’au XVème siècle, mais lors de l’invasion turque, un marchand l’emporta pour la protéger et échoua à Porto Romano. Il continua son chemin et alors qu’il quittait Rome il mourut. Par son icône-sainte, MARIE, vient rappeler le juste enseignement et l’Occident n’est pas resté ignorant de cette Tradition. Cette Icône si répandue depuis lors, prouve bien que cette dévotion plongeait ses racines dans le passé orthodoxe des nations européennes.

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Prière

Ô Mère de Dieu, notre conductrice, nous voici à tes pieds pour exposer nos misères et implorer le perpétuel secours que tu as promis à tes enfants. Écoute, Mère très secourable, ma prière pour N.…… Écoute aussi les demandes de tous ceux qui te prient et en particulier pour les âmes qui me sont le plus chères. Protège aussi nos malades, nos infirmes, nos vieillards, nos agonisants, les âmes victimes de l’erreur et du péché, les âmes découragées, nos défunts et toute l’Église du Christ.

Amen.

Notre Dame de Pitié

FÊTE : 13 Août

Cette icône est connue sous le nom de l’Icône de la Mère de Dieu qui attendrit les cœurs durs. Elle est fêtée le dimanche de tous les Saints et le 13 août. Elle porte aussi le nom du Prophète Siméon ~qui a dit à la Mère de Dieu : « Et à Toi-même une épée te transpercera l’âme afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées » LUC 2,35.

En Occident, elle nous rappelle toutes les souffrances de Marie qui commencèrent dès l’instant où elle consentit à devenir la Mère de Dieu et qui durèrent jusqu’à la fin de sa vie. On a choisi sept circonstances très douloureuses qu’on nomme ses «sept douleurs», mais ce chiffre, selon l’Écriture, est un nombre complet, c’est-à-dire de toutes les douleurs.

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Notre esprit est incapable de saisir, * Souveraine comblée de grâce par Dieu, * le redoutable et grand mystère qui en toi s’est accompli, * car ayant conçu l’Infini, * de tes chastes entrailles tu l’enfantas * dans les limites de la chair ; * sans cesse, Vierge pure, implore-le comme ton Fils, * pour qu’à nos âmes il accorde le salut.

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Ta pure et virginale Mère, ô Christ, * voyant ton corps suspendu sur la Croix, * versant des larmes, s’écria maternellement : * Voici la récompense d’un peuple ingrat qui a joui de tant de bienfaits ! * Ô mon Fils, je chante ta divine condescendance.

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Sainte Mère de Dieu, * espérance de tous les chrétiens,* garde sous ta constante protection * ceux qui placent en toi leur espérance. Sainte Mère de Dieu, * auxiliatrice du monde, en ta bonté, * protège-le, garde-le * de tout péril et de toute peine.

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Les Anges et les mortels * sont incapables de saisir * le mystère qui s’accomplit * en toi, Vierge Mère immaculée. Le vieillard Siméon * enserre dans ses mains * l’Auteur même de la Loi * et le Maître de toutes choses. Le Créateur, désireux de sauver les fils d’Adam, * a voulu demeurer en ton sein, * Vierge toute-pure. Le genre humain tout entier * te déclare bienheureuse, Immaculée * et te glorifie avec foi * comme la Mère ayant conçu notre Dieu.

Saint Martin de Brive

FÊTE : 9 Août

Au diocèse de Limoges, saint Martin de Brive-la-Gaillarde (Brive Curetia). au diocèse de Tulle, martyr.

Il naquit en Espagne. vers la fin du IVème siècle, de parents très distingués par
leur extraction, mais idolâtres. Il fut baptisé dès sa tendre enfance. passa en Italie et de là dans les Gaules et séjourna un temps assez considérable dans le Périgord.
À Brive, il entra dans le temple des faux dieux, au moment où les idolâtres leur offraient quelqu’un de leurs abominables sacrifices, et renversa les autels des sacrificateurs. La foule se rua sur lui et l’accabla de pierres : un furieux, se détachant de la troupe, lui trancha la tête
d’un coup de cimeterre. Il fut enterré à Brive et une belle église s’éleva bientôt sur son tombeau.

Tropaire t, 1

Brive chante en ce jour le glorieux athlète du Christ, Martin. Tu devins un vaillant soldat du Sauveur ; et, la tête par le glaive retranchée, tu fus agrégé au chœur des martyrs ; sans cesse intercède avec eux, pour les fidèles qui célèbrent ta mémoire en te chantant : Gloire à Celui qui t’a donné ce pouvoir, gloire à Celui qui t’a couronné, gloire à Celui qui procure à tous, par tes prières, le salut.

Saint Jean le Roumain

FÊTE : 5 Août

Né en 1913, à Chorodestea. Moine à Neamt en Moldavie en 1936, il part aux Lieux Saints où le calendrier est conservé inchangé. Reçu à la Laure Saint Savva, il est ordonné prêtre au Saint Sépulcre en 1941 puis nommé à Saint Georges le Chozébite où il rend son âme le 5 août 1960.

Tropaire

Depuis ta jeune enfance, * tu as aimé le Seigneur avec ardeur, * tu as quitté le monde et ses plaisirs, *  tu t’es distingué dans l’ascèse. * Tu as fixé ta cabane près des Lieux saints. * Tu as combattu pour l’Orthodoxie et le calendrier des Pères. * Tu as vaincu, ô bienheureux Père Jean, les ruses des démons. * C’est pourquoi le Christ t’a glorifié en toute justice.

Protecteur de la Fraternité
Avec le saint moine Ioannicie, disciple de Saint Jean le Roumain

Relique vénérée à Lectoure
Étole de Saint Jean le Roumain
Première icône de Saint Jean le Roumain
Il reste quelques exemplaires de ce livre de 378 pages que nous avons édité en 1985 et qui est un beau témoignage de Saint Jean le Roumain
Offrande libre

Fête du Saint Prophète Élie

Apostiches, t. 4

Sanctifié avant sa conception, * ange dans la chair, esprit de feu, * homme céleste, divin précurseur de la seconde venue du Christ, * fondement des Prophètes, dans l’Esprit * le glorieux Élie nous a convoqués, * nous les amis de la fête, pour célébrer * sa divine mémoire en ce jour. * Par ses prières, ô Christ notre Dieu, * garde ton peuple de tout dommage causé par l’Ennemi.

Ne touchez pas à qui m’est consacré, gardez-vous de nuire à mes prophètes.

Le céleste prophète Élie, * voyant le peuple d’Israël, * prostitué loin du Seigneur son Dieu, * se consumer pour les idoles de Baal, * enflammé de zèle, arrêta les nues, * assécha la terre et par sa parole ferma les cieux, * disant : Il n’y aura sur terre de pluie * si ce n’est par mon injonction. * C’est lui qui aujourd’hui préside le festin, * procurant largement * aux fidèles qui l’honorent l’ineffable grâce de Dieu. 

Tu es prêtre à jamais selon l’ordre de Melchisédech.

Tu séparas les flots du Jourdain * comme initié aux mystères divins * que nulle langue ne peut exprimer ; * en cendres tu réduisis le mensonge des faux-dieux * par l’éclair de tes paroles inspirées par Dieu ; * tu réprimandas les princes violant la Loi, * fis flamber par ta prière l’oblation * et mis à mort les prêtres de l’impiété ; * calme à présent l’inflammation de nos douleurs * et, par la ferveur de tes prières, saint Élie, * éteins le brasier des misères dont ton peuple est affligé.

Gloire au Père, t. 6

Prophète qui annonças le Christ, * tu n’es jamais séparé * du trône de sa divine majesté, * même si tu es présent * au chevet de tout patient, * car en servant dans les cieux, * tu bénis l’univers, * dont tout lieu te glorifie. * Implore pour nos âmes la grâce et le pardon.

Maintenant…

Mère de Dieu, tu es la Vigne, en vérité, * qui a fait croître le fruit de vie ; * notre Dame, nous t’en prions : * au milieu des Apôtres et de tous les Saints * intercède pour le salut de nos âmes.

Tropaire t, 4

L‘ Ange dans la chair, le glorieux Élie * le socle des prophètes divins, * le second précurseur de la venue du Christ, * celui qui du ciel envoie la grâce sur Élisée, * chasse au loin les maladies * et purifie les lépreux ; * sur ceux qui le vénèrent il fait jaillir les guérisons.

Saint Jean-Marie d’Ars

FÊTE : 1 Août

Jean-Marie-Baptiste Vianney est né à Dardilly, près de Lyon, en 1786. Fils de fermiers, il entama ses études sacerdotales à 19 ans. Malgré ses grands problèmes d’ordre intellectuel, il fut ordonné prêtre à Grenoble en 1815. Trois ans plus tard, il fut nommé curé du petit village d’Ars, dans les Dombes, où il passa le restant de sa vie. Se vouant principalement à l’administration du sacrement du pardon, il vit se rendre à son confessionnal une masse de pénitents de toute classe sociale et de toute origine, venus souvent de très loin. Pendant les dix dernières années de sa vie, il passa de six à dix heures par jour au confessionnal. Ayant les dons du discernement des esprits, de la prophétie et des connaissances cachées, il était souvent harcelé par de mauvais esprits. Il décéda le 4 août 1859 et fut canonisé en 1925. Ce prêtre rappelle aux orthodoxes, saint Séraphim de Sarov qui vécut au même siècle. Ce dernier, né à Kursk, en Russie, en 1759, entra à 19 ans au monastère de Sarov. Ordonné prêtre, il vécut, de 1794 à 1825, comme ermite dans la forêt à proximité du monastère puis emmuré. À partir de 1825, il eut une grande réputation comme starets. Paisible, joyeuse et humble, sa spiritualité s’enracinait dans l’ascèse et la prière. Comme Père spirituel il recevait une multitude de fidèles, de toute catégorie et venant de très loin. Il décéda le 2 janvier 1833 et fut canonisé en 1903.

KONDAK 

Nos chants de louange sont incapables de détailler la multitude des vertus que tu as pratiquées, tout au long de ta vie, pour Dieu, admirable Jean-Marie d’Ars. Par tes prières tu as guéri les infirmités des possédés, tu as chassé les démons, tu as écouté et aidé les pécheurs qui se confessaient, tu as soigné les âmes dans la peine, tu as fait d’abondantes aumônes aux pauvres et aux indigents, tu as fondé des écoles pour les enfants oubliés et un orphelinat pour les abandonnés, tu as aidé de tes bienfaits chacun selon ses besoins, trouvant ta force dans la prière et les offices liturgiques. Aussi dans l’action de grâces à ton sujet, nous chantons pour Dieu : Alleluia !

Sainte Marthe

FÊTE : 29 Juillet

Sainte, vierge + v. 80 – Sœur de Lazare et de Marie de Béthanie, elle est, en Occident, souvent identifiée avec sainte Marie-Madeleine. Accueillant le Seigneur dans la maison de Béthanie (Le 10: 38-41) elle “se soucia et s’agita pour beaucoup de choses”. Selon une Tradition occidentale elle évangélisa la vallée du Rhône et mourut à Tarascon où ses reliques sont vénérées. Elle est représentée domptant le Tarasque, dragon du Rhône.

Sainte Marthe et ses compagnons annoncèrent l’Évangile dans les villes d’Avignon et de Tarascon, ainsi que dans les bourgs et les villages qui avoisinaient le cours du Rhône. L’hôtesse si dévouée du Sauveur rendait hautement témoignage de ce qu’elle avait vu et entendu. Ce qu’elle rapportait des miracles de Jésus-Christ, elle en prouvait la vérité par ses propres miracles, et comme sa sœur, tout en inspirant le respect, elle avait une grâce merveilleuse pour persuader les esprits.

Après l’ascension du Christ et la descente de l’Esprit, *lorsque fut lapidé le protomartyr, * Marthe fut mise, avec Lazare et Marie * et d ‘autres parmi lesquels Marcelle et Maximin, * sur une barque sans voile, sans rames, sans timon * et laissés à la dérive pour un naufrage certain ; * mais l’Esprit souffla et le divin Timonier * a l’esquif imprima la bonne direction * pour qu’il aborde au havre béni des Phocéens.

Tropaire t, 1

Chantons sainte Marthe, L’hôtesse du Christ, * qui à l’accueil du Seigneur accordait tant de soin, * bénissons la passagère du frêle esquif * qui d’une rive à l’autre franchit notre Mer, * et célébrons la protectrice de Tarascon * ayant triomphé du terrible dragon : * gloire à celui qui fut son hôte à Béthanie, * gloire à celui dont elle fut l’apôtre zélée, * gloire à celui qui accomplit en tous par ses prière le salut.

Mère de Dieu de Smolensk

FÊTE : 28 Juillet

À Suaïa, ville de la région de Smolensk, cette icône mariale acquit une grande renommée en 1654-55, alors qu’une terrible épidémie décimait la Russie toute entière. Inspirés par le Ciel, après de ferventes prières, les pieux fidèles de la paroisse de la Résurrection voulurent que l’on peigne une icône de la Vierge. Après la bénédiction dans l’église, on la porta en procession dans les rues, et l’intercession de la Mère de Dieu fit cesser la peste. Cette icône a été offerte, à Rome, par l’Archimandrite Georges Gharib (1930-2007) à notre Monastère afin qu’elle le protège, le 28 décembre 2002. Elle se trouve dans la Basilique St Gény de Lectoure.

CATHISME, t.1

Les fidèles qui te vénèrent en se prosternant * devant ta sainte icône, divine Mère, sauve-les ; * ne nous livre pas en pâture à l’ennemi, * ne laisse pas fondre sur nous * tous les maux que nos fautes nous ont mérités, * bien que nos iniquités nous dépassent la tête, * mais que prévale auprès de Dieu * ta prière maternelle bien acceptée de lui.

CATHISME, t.1 

Ta sainte icône, Vierge Mère de Dieu, * est le dispensaire spirituel du monde entier : * vers elle nous réfugiant, * nous nous prosternons devant toi ; * te vénérant par un baiser et recevant la grâce des guérisons, * des passions de l’âme et des corporelles maladies * nous sommes délivrés par tes prières.

CATHISME, t.1 

Auprès de la Mère de Dieu, * nous les pécheurs, accourons humblement * et, plein de repentir, devant elle nous prosternant, * crions-lui du fond de notre cœur : * Vierge de tendresse, viens à notre secours, * hâte-toi, car nous sommes perdus, * vois la multitude de nos péchés, * ne laisse pas sans aide tes serviteurs ; * notre unique espérance repose en toi.