Saint Maxime Sandovitch

FÊTE : 6 Septembre

Il est né en 1886 à Jdénia (RUTIIÉNIE). À l’école, il se levait de bonne heure pour lire dans sa chambre les offices et chanter les hymnes liturgiques. Dès ses études secondaires achevées, il entre dans un monastère uniate de sa région. Déçu par la vie relâchée, il se rendit au Monastère orthodoxe de Potchaev. Il dut abandonner son idéal monastique sur la demande du Métropolite Antoine de Kiev qui avait besoin de prêtres de paroisse. Il se rendit au séminaire de Jitomir, puis épousa une Biélorusse et fut ordonné en 1911. Il célébra sa première liturgie dans sa région passée à l’uniatisme au XVIIIème siècle. Il fut arrêté et condamné. Continuant à célébrer, il fut emprisonné à Lvov en mars 1912 et condamné sous inculpation d’être orthodoxe pour deux ans. Libéré début 1914, il fut à nouveau arrêté, la même année, avec sa femme enceinte, son père et les Orthodoxes du village. Emprisonnés à Gorlitsé, il sortit de son cachot le 6 septembre 1914, après l’annonce de sa condamnation à mort par le juge. Il fut fusillé le jour même en criant : ”Vive la Sainte Orthodoxie !”.

Il a été canonisé par l’Église Orthodoxe de Pologne, qui couvre cette région, en 1994. Le Primat-Métropolite Basile (1914-1998), ami de notre Fraternité, envoya à notre Monastère une grande icône du nouveau saint où elle est toujours vénérée.

Tropaire t, 4

Mû par la Providence de Dieu pour aller au Mont Potchaev * afin d’y apprendre la rectitude de la foi orthodoxe, * tu es parvenu au véritable enseignement dans la cité de Zhitomir, * et tu es retourné dans ton pays comme un vaillant guerrier du Christ. * Pour l’Orthodoxie et pour ton peuple, tu as reçu la couronne du martyre, * et à cause de cela tu as fortifié ta terre natale dans la sainte foi. * Ô hiéromartyr Maxime, * prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.

Saint Gilles

fête : 1 Septembre

Gilles naquit à Athènes en 470. Il aborda en Provence où il passa quelque temps auprès de Saint Césaire, à Arles, puis il gagna la campagne d’Uzès, où il se rencontra avec un solitaire du nom de Vérédème qui fut plus tard évêque d’Avignon. Le roi Théodoric lui donna en propre le terrain qu’il avait choisi pour sa retraite. C’était une forêt où il vécut seul, nourri du lait d’une biche qu’il avait élevée. Le roi Childéric étant à la chasse lança l’animal auquel il décocha une flèche au jugé. Le trait atteignit l’ermite et le blessa profondément. Childéric, désolé, tint à réparer de son mieux sa faute involontaire. Il fit construire un monastère et en donna le gouvernement au pieux reclus. L’évêque d’Uzès, probablement Saint Férréol, éleva Gilles au sacerdoce. Le saint abbé fut obligé deux fois de rompre avec ses goûts de solitude pour faire deux voyages l’un à Orléans où Childéric l’avait mandé, l’autre à Rome. Il mourut dans son monastère, le 1er septembre 590. L’emplacement du cloître et ses dépendances forment actuellement la ville de Saint Gilles du Gard, qui l’a choisi pour patron et lui a érigé une église remarquable à bien des titres, mais surtout pour la splendeur de son portail, un des plus imposants spécimens du style roman, en Provence. Son tombeau et ses reliques y sont l’objet de la vénération universelle.

Tropaire t, 4

L‘enfant d’Athènes, né au bord de l’Égée, * de part en part a franchi la Méditerranée, * portant de l’Orient vers l’Occident, * de Grèce en Provence et en Languedoc, * la sagesse de l’Attique et la lumière du Christ ; * en moine, il a fui la célébrité, * mais plus il s’est caché sous le boisseau, * plus le monde l’a élevé sur le chandelier * pour illuminer la route des pèlerins * au carrefour des chemins * conduisant des sombres ténèbres aux clartés de la foi.

Christ Pantocrator

Nouvel an ecclésiastique

FÊTE : 1 Septembre

Cette icône est la reproduction de la Mosaïque byzantine du VIème siècle, restaurée au XIIIème siècle, et vénérée en la Basilique St Paul hors les murs, la plus grande église de Rome, après St Pierre. Saint Constantin, en 314, construit en ce lieu une chapelle et y dépose les reliques de Saint Paul, consécration en 324. Valentinien II, fondateur de la Basilique actuelle, commence les travaux en 386 avec consécration en 390 par Siricio. Après un tremblement de terre en 443, elle fut restaurée par Saint Léon-le-Grand. En 1823, un terrible incendie détruisit une partie de la Basilique mais la mosaïque n’est pas touchée.

Tropaire t, 2

Auteur de l’entière création * qui as soumis à ton pouvoir les moments et les temps, * bénis la couronne de l’année * que ta bonté nous donne de commencer. * Garde en paix le peuple fidèle qui t’appartient * et par l’intercession de ta Mère, Seigneur, sauve-nous.

Divin Roi qui es et qui demeures * dans les siècles sans fin, * reçois la prière des pécheurs implorant ton salut; * accorde, en ton amour du genre humain, * à la terre abondance de fruits * grâce au temps favorable que tu voudras lui donner ; comme autrefois du roi David, * sois l’allié des fidèles chrétiens * pour les sauver des barbares sans-Dieu ; *car ils sont venus dans tes parvis, * ils ont souillé ton lieu saint ; * Sauveur, accorde-nous d’en triompher * par les prières de ta Mère, ô Christ notre Dieu, * car tu es le triomphe et la gloire du peuple chrétien.

Saint Phanourios

FÊTE : 27 AOÛT

Le 27 août, nous faisons mémoire du saint et illustre mégalomartyr Phanourios le nouvellement apparu. 

C’est lors de travaux entrepris pour relever les murailles de la forteresse de Rhodes au XIVème siècle que les ouvriers découvrirent une belle église en ruine, sous les dalles de laquelle ils trouvèrent de nombreuses icônes. Parmi elles, la seule qui était intacte était une icône représentant un jeune soldat, tenant en main droite une croix; autour de l’icône étaient représentées douze scènes de son martyre. L’évêque Nil (qui siégea sur le trône de Rhodes de 1355 à 1369) put déchiffrer l’inscription : Saint Phanourios, qui accomplit de nombreux miracles, notamment pour retrouver des objets ou des animaux disparus : d’ailleurs, la racine de son nom ne signifie-t-elle pas “découvrir, montrer” ?

Tropaire t, 1

L‘Église sur terre brillamment *entonne un cantique des cieux ; * à la terrestre solennité * répond l’assemblée des anges festivement ; * par des hymnes sacrées, dans les hauteurs, * l’une acclame tes exploits, * tandis que l’autre, ici-bas, * célèbre la céleste gloire que tu trouvas, * illustre Phanourios, par tes peines de martyr.

Saint Césaire d’Arles

FÊTE : 27 Août

470-543. Né à Chalon-sur-Saône, il devint à vingt ans moine à Lérins et fut choisi en 500 comme évêque d’Arles. Il présida plusieurs conciles, entre autres celui d’Orange (529), qui condamna le semi pélagianisme. À Arles, il fonda le grand monastère féminin qui portera plus tard son nom et pour lequel il écrivit une règle. Il attacha beaucoup d’importance à la dignité liturgique et fut un prédicateur remarquable, dont les sermons gardent encore tout leur intérêt. Il se montra toujours digne de l’admiration de ses fidèles et de la confiance qu’ils lui témoignèrent. Lors du siège d’Arles, en 508, il vendit les trésors de son église pour venir en aide aux pauvres. Il aurait été le premier archevêque d’Europe à recevoir le pallium du pape.

Tropaire

Chantons le pontife du Christ qui a sanctifié la cité d’Arles par sa vie, Césaire, ce moine de Lérins, que ses humbles vertus ont porté sur le trône élevé ; les âmes, il les a de sa parole nourries, les souffrances des corps, il les a soignées et guéries ; par sa prestance et son authenticité, il en imposa même au plus terrible des rois ; par ses aumônes et sa charité, il a permis aux pauvres et aux captifs, amis ou ennemis, de louer le Seigneur dans la joie.

Saint Louis

FÊTE : 25 Août

Saint roi 1214-1270. Né à Poissy, près de Paris, il accéda au trône en 1226, sous la régence de sa mère, Blanche de Castille. II régna quarante-qua­tre ans. Dans sa vie privée, il était plus austère qu’un religieux et il priait davantage.
En tant que législateur, il se montra énergique mais plein de considération pour son peuple et spécialement pour les pauvres. Guerrier courageux, il conduisit ses armées vers la vic­toire contre le roi Henri III d’Angleterre, à Taillebourg en 1242. Il fonda plusieurs monastères et pour abriter sa large collection de reli­ques, il constuisit à Paris la Sainte Chapelle.Époux dévoué, il était père de onze enfants. Il dirigea deux croisades ; la première fois, il fut emprisonné en Égypte, la seconde il mourut de dysenterie devant Tunis.
En 1297, il fut canonisé avec l’approbation de toute la chrétienté occidentale. II est représenté comme roi, les vêtements souvent ornés de lys, tenant une croix, une couronne d’épines ou quel­que autre symbole de la passion du Christ.

Tropaire t, 8

Au royaume des lys ayant imité, * bienheureux Louis, l’insouciance des lis des champs, * qui ne filent ni ne tissent, mais surpassent pourtant * la magnificence du roi Salomon, * tu ne t’es pas mis en quête de vêtements somptueux, * mais ton âme fut pure comme un lis * et tu as resplendi par ton extraordinaire sainteté, * servant le Christ Jésus de royale façon.

Saint Privat de Mende

FÊTE ; 21 Août

Saint Privat évêque des Gabales, c’est-à-dire du Gévaudan, au début du Vème siècle. L’invasion des Alamans le contraignit à se réfugier dans une grotte. Pris par les barbares, il devait amener à se rendre les habitants assiégés de Grèze, sa cité épiscopale, mais il s’y refusa de même qu’il refusa de sacrifier aux idoles des païens. Pour ces deux raisons il fut longuement battu et torturé. Finalement les barbares retirèrent leur siège et les habitants, trouvant leur évêque à demi mort, le vénérèrent comme martyr. Ses reliques furent transférées de Mende à Saint Denis en 632 par Dagobert, puis en Lorraine en 777 et finalement elles firent retour à Mende. En conséquence, le nom de Privat illustre encore la toponymie de la Moselle et de la Lozère.

Kondakion t, 6

Les princes des peuples s’étaient ligués * contre le troupeau du Seigneur, * mais le Christ s’était choisi des pasteurs * capables de garder les brebis * des Loups ravisseurs qui désiraient les entraîner * dans l’idolâtrie ou l’hérésie. * C’est ainsi que Privat de Mende et Sidoine de Clermont, * n’étant pas des mercenaires, mais d’authentiques bergers, * ont défendu de toutes leurs forces la vraie foi * jusqu’à donner leur vie pour leurs frères ; * et nous, les fidèles sauvés par eux, nous célébrons, * dans l’action de grâces, leur mémoire sacrée.

La Sainte Face

FÊTE: 16 Août

Translation d’Édesse à Constantinople de l’Image non-peinte-de-main-d’homme, le saint Mandylion de notre Seigneur Jésus-Christ, Accueillie par une foule immense, la Sainte Image, prototype de toutes les icônes chrétiennes, fut d’abord déposée le 15 août 944, dans l’église des Blachernes, puis, le lendemain, à Sainte Sophie, et de là dans l’église de la Mère de Dieu du Phare, dans l’enceinte du palais, pour la protection de la Reine des villes et de tout le peuple. Lors de la prise de Constantinople par les Croisés en 1204, on perdit la trace du Mandylion. Il aurait été parmi les reliques achetées par Louis IX en 1247, qui déposées à la Ste Chapelle de Paris, furent détruites lors de la Révolution. Le Suaire de Turin, par la photographie en négatif, révèle une effigie ayant une ressemblance frappante avec le type iconographique de la Sainte Face. Icône russe offerte par les Fidèles de notre Pèlerinage en Terre Sainte et Sinaï, en juillet 1999, et vénérée dans le Sanctuaire de la Basilique St Gény de Lectoure, bénite par S.B. le Patriarche Diodore Ier de Jérusalem.

Tropaire t, 2

Devant ta sainte Icône nous nous prosternons, Dieu de bonté, * implorant le pardon de nos fautes, ô Christ notre Dieu, * car tu as bien voulu souffrir en montant sur la croix * pour sauver ta créature de la servitude de l’Ennemi ; * aussi dans l’action de grâce nous te crions : * tu as rempli de joie l’univers, * ô notre Sauveur, en venant porter au monde le salut.

Moine Pierre de Toulouse

Mémoire : 17 Août

Pierre Martial Emilien Léon DELORT, né le 01 juillet 1906 à Lézat dans l’Ariège, fut guéri miraculeusement le 10 mars 1931 par une relique du Père Marie-Antoine (1825-1907) “le saint de Toulouse” d’une maladie incurable et attestée par les médecins. Entre 1933 et 1938 il suivit l’enseignement du Père Lev GILLET (1893-1980), un moine d’Orient pour une Église Orthodoxe Locale. C’est dans cette mouvance qu’il est ordonné diacre à la Cathédrale Saint Alexandre Nevsky, rue Daru, puis prêtre, le 4 décembre 1939 dans l’église de la Présentation de la Vierge, rue Olivier de Serres, à Paris, par le Métropolite Euloge (1868-1946). Cette foi orthodoxe de l’Église indivise il sut la porter en Languedoc et la dispensa, sans compter, chaque jour auprès des malades, des pauvres et des humbles en cette période troublée de la guerre. Épuisé par son dévouement et son zèle missionnaire, lors des bombardements d’avril, mai, juin, avec de nombreux morts, il rendit pieusement son âme à Dieu le 17 août 1944. ll avait fondé la Paroisse Notre-Dame de Consolation et tous ses fidèles âgés étaient présents le 2/15 septembre 1985, lors de la consécration de l’église Saint Saturnin de Toulouse. Mémoire éternelle à celui qui sema, le temps d’un sourire, prémices d’une récolte, 40 ans après.

Tropaire

Dans la foi, l’espérance et l’amour, *dans la douceur et la pureté, * de même qu’en la sacerdotale dignité, * inoubliable Père Pierre, pieusement tu as vécu ; * aussi le Dieu d’avant les siècles que tu servis * placera lui-même ton esprit * dans le lieu de lumière et de beauté * où les justes jouissent du repos ; * tu trouveras au tribunal du Christ notre Dieu * le pardon de tes péchés et la grâce du salut.

Mère de Dieu de Jérusalem

FÊTE : 15 Août

Cette Icône miraculeuse vénérée, près de la Tombe de la Très sainte Mère de Dieu, dans l’église de la vallée du Cédron proche du Jardin des Oliviers, demeure comme une infinie source bénédiction pour tous les chrétiens. En 1870, la moniale Tatiana, du monastère Sainte Marie Madeleine, reçut en songe la Mère de Dieu, qui lui demanda de peindre une Icône. Elle informa sa mère abbesse de cette vision puis de retour dans sa cellule, elle y trouva une grande lumière qui la conduisit à retourner vers la supérieure qui semblait incrédule. En arrivant, elles virent au milieu de la pièce une Icône dont rayonnaient parfum et rayon aveuglant. La Mère de Dieu apparut à nouveau à sœur Tatiana lui demandant de porter cette icône à la maison de Gethsemani, lieu de son repos final.

En iconographie ce phénomène “acheiropoeito ” veut dire “image non peinte de main d’homme”, et puis elle est vénérée par tous les pèlerins qui viennent à Jérusalem. Ils déposent là leurs intentions et sollicitent des grâces.

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Secours infaillible des chrétiens, intercession perpétuelle auprès du créateur. Ne méprise pas la voix suppliante des pécheurs, mais presse-toi dans ta bonté de nous secourir. Nous qui avec confiance, te crions : Hâte-toi d’intercéder ; presse-toi de supplier, ô Mère de Dieu, Veille inlassablement sur tout ceux qui t’honorent.