Notre Dame du Divin Amour

FÊTE : 18 Juin

Prière

             Très-pure Dame, Génitrice de Dieu, Mère du Dieu d’amour, espérance de notre salut, abaisse ton regard de miséricorde sur ceux qui avec foi et amour se tiennent et se prosternent devant ta vénérable icône, agrée nos chants de louange et répands en présence du Seigneur ta chaleureuse intercession sur les pécheurs que nous sommes ; afin que, sans regarder à nos péchés, Il nous sauve et nous prenne en pitié.

Admirable Souveraine, manifeste en notre faveur tes merveilles d’amour. Humblement nous t’en prions : délivre-nous de toute affliction, guide-nous sur la voie du bien et des vertus, garde-nous des épreuves, de la souffrance et du malheur, protège-nous contre la foudre, les incendies, la famine, les tremblements de terre, les inondations et les mortelles épidémies.

Accorde-nous ton aide miséricordieuse sur les routes de la terre, de la mer et du ciel, afin que nous ne périssions lamentablement.

Toute-compatissante Mère du Dieu d’amour, Nous t’adressons notre humble prière avec une ferme espérance: ne repousse pas nos larmes et nos soupirs, ne nous oublie pas tous les jours de notre vie, mais demeure en tout temps avec nous. Par ton secours et ton intercession auprès du Seigneur, accorde-nous joie et consolation, aide et protection, afin que sans cesse nous puissions louer et magnifier ton nom béni et très digne d’être chanté. Amen.

Dimanche de tous les saints

Tropaire des Saints t, 4

En tout l’univers tes Martyrs * ont orné l’Église de leur sang : * revêtue de pourpre et de lin fin, * par leur bouche elle te chante, ô Christ notre Dieu : * À ce peuple qui est tien manifeste ta compassion, * donne la paix à ceux qui veillent sur notre nation, * accorde à nos âmes la grâce du salut.

Pentecôte 2020

Tropaire, t. 8

Béni sois-tu, ô Christ notre Dieu, * toi qui fis descendre sur tes Apôtres le saint Esprit, * transformant par ta sagesse de simples pêcheurs * en pêcheurs d’hommes dont les filets prendront le monde entier. * Seigneur ami des hommes, gloire à toi.

Kondakion, t. 8

Ayant confondu les langues de l’univers, * le Seigneur du haut des cieux dispersa les nations; * mais en partageant les langues de feu,* il invite tous les hommes à l’unité, * et tous ensemble nous glorifions le très-saint Esprit.

HUITIÈME DIMANCHE DE PÂQUES

ou DIMANCHE DE PENTECÔTE

 À LA LITURGIE

Lecture de l’Évangile selon saint Jean

(7 , 37-52 ; 8 , 12)

27

Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus se leva pour dire à haute voix : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive ! Celui qui croit en moi, selon le mot de l’Écriture, des fleuves d’eau vive couleront de son sein. Il parlait de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. Car l’Esprit saint n’était pas encore donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.

Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : C’est vraiment lui, le prophète ! D’autres disaient : C’est le Christ ! Et d’autres encore : Le Christ viendrait-il de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la race de David et du village de Bethléem que le Christ doit venir ? La foule fut donc divisée à cause de lui. Certains voulaient l’arrêter, mais personne ne porta la main sur lui.

Les gardes revinrent trouver les grands prêtres et les Pharisiens, qui leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? Les gardes répondirent : Jamais personne n’a parlé comme lui ! Les Pharisiens répliquèrent : Vous vous êtes donc laissé prendre, vous aussi ? Est-il un seul des notables ou des Pharisiens qui ait cru en lui ? Maudite soit cette populace qui ignore la Loi !

L’un d’entre eux, Nicodème, celui qui était allé de nuit trouver Jésus, déclara : Notre Loi condamne-t-elle un homme sans l’avoir entendu et sans qu’on sache ce qu’il a fait ? Ils lui répondirent : Serais-tu Galiléen, toi aussi ? Examine et tu verras que la Galilée ne suscite point de prophète !

Jésus leur parla de nouveau et leur dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

Saint Justin de Tchélié

FÊTE : 1er Juin

Tropaire t, 8

La douceur de l’Orthodoxie, * bouquet de nectar ; * ô Père Très-Ressemblant comme une richesse, * verse abondamment dans le cœur des croyants ! * Par ta vie et ta doctrine, * tu t’es révélé un livre venant de l’Esprit, * ô Justin, plein de la Sagesse de Dieu ! * Prie le Christ Dieu Logos *de former à Sa ressemblance * ceux qui te chantent !

Dimanche des saints Pères du 1er Concile Œcuménique (325)

SEPTIÈME DIMANCHE DE PÂQUES

Dimanche des saints Pères

À LA LITURGIE

Lecture de l’Évangile selon saint Jean

(17, 1-13)

56

En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit : Père, l’heure est venue ; glorifie ton Fils, pour que ton Fils te glorifie et que, par le pouvoir sur toute chair que tu lui as conféré, il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et ton envoyé, Jésus Christ. Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’avais confiée. Et maintenant, Père, glorifie-moi de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût créé. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as tirés du monde pour me les donner. Ils étaient à toi et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant ils savent que tout ce que tu m’as donné vient de toi ; car les paroles que tu m’as données, je les leur ai données, et ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi, et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi, et je suis glorifié en eux. Je ne suis plus dans le monde, mais ils vont rester dans le monde, et moi, je vais auprès de toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, pour qu’ils soient un comme nous. Quand j’étais avec eux, je gardais en ton nom ceux que tu m’as donnés. J’ai veillé sur eux, et aucun d’entre eux ne s’est perdu, si ce n’est le fils de perdition, pour que l’Écriture fût accomplie. Mais maintenant je viens à toi, et je dis ces choses, encore présent dans le monde, afin qu’ils aient la plénitude de ma joie.

Ascension de Notre Seigneur

JEUDI DE L’ASCENSION

À LA LITURGIE

Lecture de l’Évangile selon saint Luc

(24, 36-53)

114

En ce temps-là, Jésus, étant ressuscité des morts, se tint au milieu de ses disciples et leur dit : La paix soit avec vous ! Saisis de stupeur et d’effroi, ils s’imaginèrent voir un esprit. Mais il leur dit : Pourquoi tout ce trouble, et pourquoi ces incertitudes en vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi et regardez : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’en ai ! Et ce disant, il leur montra ses mains et ses pieds. Mais comme, dans leur joie, ils ne croyaient pas encore et s’étonnaient, il leur dit: Avez-vous ici quelque chose à manger ? Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé et un rayon de miel, qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur dit : C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous : il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. Alors il leur ouvrit l’esprit pour leur faire comprendre les Écritures, et il leur dit : Ainsi est-il écrit et ainsi fallait-il que le Christ souffrît, qu’il ressuscitât des morts, et qu’à toutes les nations, à commencer par Jérusalem, fussent prêchées en son nom la repentance et la rémission des péchés. De cela vous êtes témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Vous autres, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la force d’en haut. Puis il les conduisit vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit. Or, tandis qu’Il les bénissait, il se sépara d’eux et fut enlevé au ciel. Quant à eux, s’étant prosternés devant lui, ils revinrent à Jérusalem en grande joie. Et ils étaient constamment dans le Temple, louant et bénissant Dieu. Amen.

Tropaire, t. 4

Dans la gloire Tu t’élèves, Ô Christ notre Dieu, * comblant tes Disciples de joie * par la promesse du saint Esprit, * leur donnant force et de tes mains les bénissant, * car Tu es le Fils de Dieu, le Rédempteur de nos âmes. 

Le père Antoine présente l’icône de la Fête à la vénération des fidèles en la Basilique Saint Gény

Kondakion, t. 6

(de Romain le Mélode)

Ayant accompli en notre faveur ton oeuvre de salut, * après avoir uni les cieux et la terre et les hommes avec Dieu, * dans la gloire, ô Christ notre Dieu, Tu montas vers le ciel * sans pour autant nous délaisser, * mais restant toujours parmi nous * et disant à ceux qui conservent ton amour : * Je suis toujours avec vous * et personne à jamais ne peut rien contre vous.

Dimanche de la Samaritaine

CINQUIÈME DIMANCHE DE PÂQUES

 Dimanche de la Samaritaine 

À LA LITURGIE

Lecture de l’Évangile selon saint Jean

(4, 5-42)

12

En ce temps-là, Jésus arriva dans une ville de Samarie nommée Sichar, près de la terre que Jacob avait donnée à son fils Joseph. Et là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué de la route, s’était assis sur le rebord du puits. C’était environ la sixième heure du jour. Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire ! Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger. La Samaritaine lui dit : Comment toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi une Samaritaine ? Car les Juifs n’ont pas de relations avec les Samaritains. Jésus lui répondit : Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, c’est toi qui le lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive ! Elle dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où la tires-tu donc, cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits et y a bu, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif, mais qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. L’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source qui jaillira jusque dans la vie éternelle !

La femme lui dit : Donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif et que je n’aie plus à venir puiser ici. Jésus lui dit : Va, appelle ton mari et reviens ici ! La femme lui répondit : Je n’ai pas de mari ! Jésus lui dit : Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as actuellement n’est pas ton mari ; en cela tu as dit vrai ! La femme lui dit: Seigneur, je vois que tu es un prophète…  Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous, vous dites que c’est à Jérusalem qu’il faut adorer. Jésus lui dit : Femme, crois-moi, bientôt ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et nous y sommes, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car c’est ainsi que le Père veut être adoré. Dieu est esprit, et il faut que les adorateurs l’adorent en esprit et en vérité !

La femme lui dit : Je sais que le Messie, celui qu’on appelle Christ, doit venir. Quand il viendra, il nous fera connaître tout ! Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle !

Là-dessus arrivèrent ses disciples. Ils étaient surpris de le voir parler à une femme. Pourtant nul ne lui dit : Que lui demandes-tu ? La femme alors, laissant là sa cruche, courut à la ville et dit aux gens : Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce pas le Christ ? Ils sortirent de la ville et vinrent à lui.

Pendant ce temps, les disciples le pressaient en disant : Rabbi, viens manger ! Mais il leur dit : J’ai pour me nourrir un aliment que vous ne connaissez pas. Les disciples se demandaient entre eux : Quelqu’un lui aurait-il porté à manger ? Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas, vous : Encore quatre mois, et ce sera la moisson ? Eh bien moi, je vous dis : Levez les yeux et voyez, les champs sont blancs pour la moisson. Déjà le moissonneur reçoit son salaire : il amasse du grain pour la vie éternelle, et le semeur partage ainsi la joie du moissonneur. Car c’est bien le cas de dire : L’un sème, l’autre moissonne. Moi, je vous ai envoyés moissonner là où vous n’aviez pas travaillé ; d’autres ont peiné et vous, vous héritez le fruit de leur labeur. Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en lui à cause de la parole de la femme qui affirmait : Il m’a dit tout ce que j’ai fait. Quand donc ils furent arrivés près de lui, les Samaritains lui demandèrent de rester chez eux. Et il y resta deux jours. Et un plus grand nombre crut en lui, à cause de sa parole ; et ils disaient à la femme : Ce n’est plus sur ta parole que nous croyons maintenant, car nous l’avons entendu par nous-mêmes, et nous savons qu’il est en vérité le Sauveur du monde, le Christ.

Au milieu de la fête désaltère mon âme assoiffée, * car à tous les hommes, Sauveur, tu déclaras : * Qu’il vienne à moi et qu’il boive, celui qui a soif ! * Source de vie, ô Christ notre Dieu, gloire à toi.

Dimanche du Paralytique

Liturgie en la Chapelle Saint Antoine

Un seul mot rendit au Paralytique le mouvement * lorsque parla le Verbe universel * qui pour nous s’est montré sur terre, dans son amour ; * le malade porta son grabat et marcha, * en dépit des scribes malveillants * ne supportant pas de voir le miracle opéré par le Christ * et, dans leur malice, jalousant celui qui rompt les chaînes de nos âmes.

QUATRIÈME DIMANCHE DE PÂQUES

ou Dimanche du Paralytique 

À LA LITURGIE

Lecture de l’Évangile selon saint Jean (5, 1-15)

14

En ce temps-là, Jésus monta à Jérusalem. Or il existe à Jérusalem, près de la porte des Brebis, une piscine qu’on appelle en hébreu Béthesda. Elle a cinq portiques, sous lesquels gisait une foule d’infirmes – aveugles, boiteux, paralytiques – qui attendaient le bouillonnement de l’eau. Car l’ange du Seigneur descendait par intervalles dans la piscine, et l’eau s’agitait ; et le premier qui y entrait, après que l’eau eut bouillonné, se trouvait guéri, quelle que fût sa maladie. Il y avait là un homme qui était infirme depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant étendu et sachant qu’il était dans cet état depuis longtemps déjà, lui dit : Veux-tu guérir ? L’infirme lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine quand l’eau se met à bouillonner ; et, le temps que j’y aille, un autre descend avant moi ! Jésus lui dit : Lève-toi et marche ! À l’instant même l’homme fut guéri ; il prit son grabat et marcha. Or c’était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui venait d’être guéri : C’est le sabbat, il ne t’est pas permis de porte ton grabat ! Il leur répondit : Celui qui m’a guéri m’a dit : Prends ton grabat et marche ! Ils lui demandèrent : Quel est l’homme qui t’a dit : Prends ton grabat et marche ? Mais le paralytique l’ignorait, car Jésus avait disparu dans la foule qui se pressait en ce lieu. Plus tard Jésus le rencontra dans le Temple et lui dit : Te voilà guéri, ne pèche plus désormais, de peur qu’il ne t’arrive plus grande infirmité ! L’homme s’en alla pour annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.

Hypakoï, t. 3

Terrible en son aspect, l’Ange resplendissant * par ses paroles répandait la rosée, * disant aux Myrophores : Pourquoi chercher * dans le sépulcre celui qui vit ? * Vidant les tombes, il est ressuscité ; * et, par le changement intervenu dans les tombeaux, * sachez reconnaître celui qui ne peut changer * et dites-lui : Que tes œuvres sont redoutables, Seigneur, * puisque de la mort tu as sauvé le genre humain !

Tu ramenas de Babylone * les déportés de Sion : * arrache-moi aussi à mes passions, * ô Verbe, pour me conduire vers la vie. Ceux qui sèment dans les larmes * pour Dieu sous le vent du midi * moissonnent en chantant * des gerbes de joie pour une vie d’éternité

Gloire… Maintenant…

Du saint Esprit rayonnent * tous les dons excellents, * comme du Père et du Fils : * en Dieu tout l’univers possède vie et mouvement.

Celui qui craint le Seigneur * et marche dans ses voies, * bienheureux sera-t- il : * pour nourriture il aura le fruit de vie.

À l’entour de la table, * suprême Pasteur, * contemple avec joie tes enfants * portant les rameaux de leurs bonnes actions.

Gloire… Maintenant…

En l’Esprit saint réside * toute gloire abondamment * et pour toute créature * de lui proviennent la grâce et la vie : * il reçoit avec le Père et le Verbe l’hommage de nos chants.

Tropaire 

Père vénérable Antoine * par toute la terre a retenti * la renommée de tes justes actions : par elles tu as trouvé dans les cieux * la récompense de tes efforts ; * tu as détruit les phalanges des démons * et des Anges tu as rejoint les chœurs, * pour en avoir imité la pure vie. * Par le crédit que tu possèdes auprès du Christ notre Dieu * demande-lui pour nos âmes la paix.

Dimanche des Myrophores

Liturgie en la chapelle saint Nicolas

Stichères de Pâques, t. 5

1. Que Dieu se lève * et que ses ennemis se dispersent !

Pâque, ta sainteté se révèle en ce jour à nos yeux : * Pâque nouvelle et sacrée, * Pâque mystique du Seigneur, * Pâque vénérable, * Pâque du Christ libérateur, * Pâque tout-immaculée, * Pâque à nulle autre pareille, * Pâque des fidèles, * Pâque nous ouvrant les portes du Paradis, * Pâque dont tout fidèle reçoit la sainteté.

2. Comme se dissipe la fumée ils se dispersent, * comme fond la cire en face du feu !

Venez, femmes annonciatrices de ce que vous avez perçu, * et dites à Sion : * Reçois de nous la joyeuse nouvelle * de la Résurrection du Christ ; * exulte de joie, * Jérusalem, danse d’allégresse, * voyant le Christ ton Roi * sortir du tombeau, comme de la chambre un époux.

3. Périssent les impies en face de Dieu, * mais les justes jubilent devant lui !

Les porteuses de parfum, * venues de bon matin * au sépulcre de la Source de vie, * trouvèrent un Ange assis * sur la pierre du tombeau, * et cet Ange leur parla ainsi : * Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui vit, * pourquoi pleurez-vous sur la tombe du Seigneur immortel ? * Allez informer ses Disciples de la Résurrection.

4. Voici le jour que fit le Seigneur, * exultons d’allégresse et de joie.

Pâque de toute beauté, * Pâque, divine Pâque, * Pâque vénérable se levant sur nous, * Pâque, joyeusement l’un l’autre embrassons-nous. * Ô Pâque, rédemption de nos peines, * car, en ce jour, du tombeau * comme au sortir de la chambre nuptiale * resplendissant s’est levé * le Christ, comblant de joie les myrophores en leur disant : * Informez les apôtres de ma résurrection !

TROISIÈME DIMANCHE DE PÂQUES

ou Dimanche des Myrophores 

Lecture de l’Évangile selon saint Marc

(15, 43- 16, 8)

69

En ce temps-là, Joseph d’Arimathie, membre notable du Conseil, qui attendait lui aussi le royaume de Dieu, s’en vint hardiment trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort : il fit appeler le centurion et lui demanda si Jésus était bien mort. Informé par le centurion, il octroya le corps à Joseph. Celui-ci acheta un linceul, descendit Jésus de la croix, l’enveloppa du linceul et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc ; puis il roula une pierre à l’entrée du tombeau. Or Marie Madeleine et Marie, mère de Joseph, regardaient où il était déposé. Lorsque fut passé le sabbat, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer Jésus. De grand matin, le premier jour de la semaine, elles allèrent au sépulcre, au lever du soleil. Elles se disaient entre elles : Qui nous roulera la pierre de l’entrée du tombeau ? Levant les yeux, elles virent qu’on avait roulé la pierre : or elle était fort grande. Elles entrèrent dans le sépulcre et virent un jeune homme, assis à droite, vêtu d’une robe blanche, et elles furent effrayées. Mais il leur dit : Ne craignez point ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié: il est ressuscité, il n’est plus ici ; voici le lieu où on l’avait déposé. Allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit. Sortant du sépulcre, elles s’enfuirent, toutes tremblantes de frayeur, et ne dirent rien à personne, car elles étaient saisies d’effroi.

Les Myrophores, de bon matin, * prenant des aromates, vinrent au sépulcre du Seigneur * et, trouvant ce qu’elles n’attendaient point, * s’inquiétèrent du changement survenu * et, devant la pierre roulée, l’une à l’autre se disaient : * Où sont les scellés du tombeau, * où est la garde que Pilate a envoyée * avec tant de précaution ? * Mais leur incertitude fut dissipée * quand elles virent l’Ange resplendissant * qui leur demanda : Pourquoi cherchez-vous * avec des larmes celui qui vit * et vivifie le genre humain ? * Il est ressuscité d’entre les morts, * le Christ, notre Dieu tout-puissant, * qui nous accorde à tous l’immortelle vie, * l’illumination et la grâce du salut.

Pourquoi mêler vos pleurs * à la myrrhe que vous portez ? * La pierre est roulée, la tombe vidée. * Voyez comment la vie a triomphé de la mort, * le témoignage éclatant que rendent les scellés, * voyez quel sommeil appesantit la garde des impies ; * ce qui jadis était soumis à la mort * est sauvé par la chair de notre Dieu, * l’Enfer exhale sa douleur. * Courez donc avec joie vers les Apôtres et dites-leur : * Le Christ vainqueur de la mort et premier- né d’entre les morts * vous précède en Galilée.