15 août : Marie, Reine de France

Comme Vierge et seule femme qui sans semence enfantas Dieu dans la chair, * nous te disons bienheureuse, nous, toutes les générations humaines; * car le feu de la divinité fit sa demeure en toi * et comme nourrisson tu allaitas le Seigneur et Créateur ; * aussi avec les Anges nous glorifions comme il se doit, * nous, l’ensemble des hommes, ton enfantement très-saint * et nous unissons nos voix pour te crier : * Toute-pure, intercède auprès de ton Fils et ton Dieu * pour qu’il accorde la rémission de leurs péchés * aux fidèles se réfugiant sous ta divine protection.

Tropaire, t. 8 

Mère de Dieu toujours-vierge, protection des mortels, * à ta ville tu donnas comme une enceinte fortifiée *  la robe et la ceinture de ton corps immaculé *  échappant à la corruption en vertu ton enfantement virginal, *  car en toi la nature et le temps sont renouvelés ; *  c’est pourquoi nous te prions et pacifier notre vie *  et d’accorder à nos âmes la grâce du salut.

Kondakion, t. 4

Comme voile d’immortalité, *  Vierge comblée de grâce par Dieu, *  tu as donné aux croyants *  le Vêtement avec lequel *  tu couvrais ton corps sacré, *  divine protection des mortels ; *  avec amour nous célébrons comme fête sa déposition * et nous chantons avec foi : Réjouis-toi, ô Vierge, fierté des chrétiens.

Ton précieux vêtement * qui entoura ton corps très-pur, * tu l’as donné à tous, sainte Mère de Dieu, * comme un trésor de gloire et comme source d’où jaillit * la grâce, en flots toujours vifs ; * et nous fêtons en ce jour * sa Déposition en t’honorant comme celle * qui a rendu à tous les hommes leur honneur.

Cathisme, t. 4

Issus de ta châsse comme ceux de l’Eden, * des fleuves de miracles, ô Mère de Dieu, * abreuvent la face de la terre en versant * leurs grâces aux fidèles te vénérant; * c’est pourquoi nous te louons et t’acclamons * et dans l’action de grâces te disons: * Réjouis-toi, seule espérance de ceux qui chantent pour toi.

La vraie demeure, le pur tabernacle du Verbe Dieu, * l’urne de la Manne, la nuée vivante, * la Mère de Dieu, la Vierge Marie, * disons-la bienheureuse en notre foi, * nous tous qui fûmes sauvés * par son enfantement virginal; * et vénérons le saint Vêtement * dans lequel fut tenu et porté * le Seigneur comme un enfant, * lorsqu’il porta notre chair * par laquelle la nature humaine fut élevée * à la vie céleste et au royaume des cieux ; * c’est pourquoi nous chantons dans l’allégresse à haute voix : * Réjouis-toi, ô Vierge, fierté des chrétiens.

La châsse contenant, Mère de Dieu, ton vêtement * pour les fidèles est une arche de sainteté, * une enceinte sacrée, leur gloire et leur fierté ; * chaque jour elle répand * comme une source les guérisons ; * aussi, réunis saintement, * nous célébrons en ce jour * l’océan de tes miracles et tes hauts faits si nombreux.

Purifiant nos cœurs et nos esprits, * avec les Anges, nous aussi, * célébrons cette fête dans la joie, * entonnant le psaume que David a chanté * pour la jeune Épouse du Roi de tous, * le Christ notre Dieu : * Lève-toi, Seigneur, disait-il, * vers le lieu de ton repos, * toi et l’arche de ta sainteté. * Comme un charmant palais, en effet, * tu l’as ornée, Seigneur, et l’as donnée * en héritage à ta cité, * pour l’entourer, la protéger, * la délivrer des ennemis, * dans ta puissance et grâce aux prières qu’elle fait monter vers toi.

Par les prières de ta divine Mère, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Fête de l’icône de la Mère de Dieu des moissons

Mes Bien Chers Frères,

« Console mon âme remplie de douleurs, mon âme en proie à de multiples tourments »

Tropaire, t. 4 

En ce jour nous célébrons ta lumineuse fête, ô Mère de Dieu, * nous les fidèles protégés par ta venue * et, contemplant ta vénérable icône, avec tendresse nous disons: * couvre-nous de ta sainte protection * et délivre-nous de tout mal, * priant ton Fils, le Christ notre Dieu, * d’accorder à nos âmes le salut.

Dès le premier cri du nouveau-né et jusqu’au dernier souffle du vieillard, la vie est une chaîne presque ininterrompue de larmes et d’afflictions. Si, parfois, ses chaînons se disjoignent pour des jours, des mois ou, plus rarement, des années, il arrive aussi qu’ils se rapprochent, des pressent, se chevauchent, semblables à ces blocs de glace que les fleuves amoncellent  à l’époque du printemps. Alors notre pauvre cœur se sent écrasé sous le poids de toutes les épreuves et souffrances qui viennent s’abattre sur lui.

Oh, qu’ils sont nombreux, les tourments et les douleurs de l’âme humaine, adversités, tentations du péché, discordes familiales se multiplient et s’enchaînent jusqu’à l’infini. Que de larmes aura versé chacun d’entre nous avant de parvenir à la cité où, selon la Sainte Écriture, « il n’y aura plus de deuil, ni cri, ni souffrance » et où Dieu Lui-même « essuiera toute larme de nos yeux » (Ap XXI,4) !

Nous avons tous des parents et des amis. Alors pourquoi nos afflictions et nos souffrances sont-elles si rarement consolées ?

D’abord, parce qu’il y a parmi nous beaucoup d’indifférences, d’égoïstes, au cœur dur, qui ne se laissent point toucher par les larmes et les malheurs d’autrui, même s’il s’agit de leurs proches, et qui ne songent qu’à la tranquillité de leur âme.

Mais là n’est pas la seule raison de cette solitude dans le malheur : comment l’homme qui ne vit pas en Christ, pourrait-il consoler un mourant ou un incurable, conscient de son état désespéré ? Quelles paroles de consolation peut-il adresser à ceux qui conduisent un être très proche et très cher à sa dernière demeure ?

Seul, celui qui vit par la foi, qui trouve dans la foi un appui dans ses souffrances, peut trouver une parole consolatrice.

Oh, que nous sommes heureux d’avoir la Foi ! C’est une source intarissable de consolation dans toutes nos tristesses, et cette source est bien le Sauveur que nous suivons et dont la Parole Divine sert de flambeau dans la vie du chrétien.

Nous avons maintenant deux Sources où aller puiser nos guérisons et nos consolations : La Source Divine de Notre-Seigneur Jésus-Christ et celle de Sa Mère Très-Pure. Et depuis que la Très Sainte Vierge a été investie de cette charge par Son Fils Divin, elle ne cesse de dispenser son amour à ceux qui en ont si grand besoin, à ceux dont l’âme est en proie à des tourments multiples.

C’est Son amour maternel qui L’attire là où est invoqué et glorifié le nom très-saint de son Fils unique, et où ses enfants selon la grâce se réunissent au nom de Jésus. Et nous croyons qu’elle est présente parmi nous en ce moment, rayonnant de son amour maternel auprès de cette icône miraculeuse si vénérée de Notre Dame des Blés, en Gascogne. Cette présence invisible  sur notre terre devient pour nous, en quelque sorte, visible et palpable. À travers son icône miraculeuse, rendue célèbre par des multiples signes de sa miséricorde maternelle, c’est la Sainte Vierge elle-même, que nous entrevoyons. Elle qui est notre prompt secours dans nos besoins, notre consolation dans les afflictions, notre protection.

Dans les multiples adversités de la vie. Par cette foi, nous épanchons devant elle nos cœurs accablés de tourments, de soucis, de peines et d’afflictions…

Oh, comme nous voudrions mériter son amour, comme nous voudrions attirer cet amour sur nous, et nous rendre dignes de sa sollicitude.

Le fils qui oublie ses parents, qui dédaigne leur amour, qui n’accomplit pas leur volonté, peut-il attendre en retour, de l’affection et des égards de leur part ? Certainement non. De même le pécheur oubliant son Père céleste et transgressant Sa divine volonté, peut-il être agréable à sa mère céleste, peut-il exiger des preuves d’amour et de miséricorde de sa part ?

Il faut être bon chrétien pour pouvoir attirer l’amour de la Mère de Dieu.
Mais que devons-nous faire alors, mes bien-aimés, pour que tout  pécheurs que nous sommes, capables de nous ” glorifier ”  devant la Mère de Dieu de nos seules infirmités, nous puissions espérer que la prière de notre cœur plein de péchés et de notre couche souillée, ne soit point repoussés par celle qui console les âmes en proie aux douleurs ?

Avant de prier devant notre Icône, il faut nous pénétrer de la conscience de notre indignité, il faut faire précéder cette prière de l’acte de contrition, de soupirs partant d’un cœur qui pleure ses péchés.

Or, nous connaissons toutes ces paroles qui encouragent les pécheurs, pendant la prière : « Ô Dieu, Tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé (Ps LI, 19)

En contemplant cette sainte Icône, nous ne saurions jamais assez répéter du fond de notre cœur combien nous sommes heureux d’avoir, en la personne de Notre-Seigneur et en celle de Sa Mère Très-Pure, cette fontaine de la Grâce qui nous console dans nos afflictions et dans nos tourments ! En nous approchant de l’icône de celle qui console nos tristesses, ayons toujours un cœur contrit et brisé, pénétrons-nous de l’esprit d’humilité et de pénitence, conservons toujours intactes notre foi, notre espérance, notre charité et ce sera la meilleure preuve de notre dévotion pour la Mère de Dieu.

Restons toujours dévoués à Notre Mère Céleste et croyons, de tout notre cœur, qu’elle ne repoussera point ceux qui cherchent le royaume de Dieu et sa justice, ceux qui craignent que leur âme n’encoure la damnation éternelle, ceux qui sont remplis de contrition pour leurs péchés et leurs iniquités. Amen

Pentecôte à l’église Saint Michel – Sainte Foy à Nérac

Tropaire t, 8

Béni sois-tu, ô Christ notre Dieu, toi qui fis descendre le Saint Esprit sur tes Apôtres, transformant par ta sagesse de simples pêcheurs en pêcheurs d’hommes, dont les filets prendront le monde entier. Seigneur, ami des hommes, gloire à toi.

Kondakion t, 8

Ayant confondu les langues de l’univers, le Seigneur du haut des cieux dispersa les nations ; mais en partageant les langues de feu, il invite tous les hommes à l’unité et tous ensemble nous glorifions le très-saint Esprit.

Que ton Esprit, dans sa bonté, me conduise par le droit chemin. Alléluia.

Que ta puissance, Seigneur, soit exaltée, nous chanterons ta suprême majesté. Sauve-nous, ô Saint Esprit, toi qui descendis sur les Apôtres, nous qui te chantons, alléluia.

Litie des défunts

pour le repos de l’âme de + Miecryslaw STALMACH (Polonais) de Pujols (47) né au Ciel le 29 avril 2022 à 89 ans.

De + Piotr WASIILUC né le 16 mai 1966 à Zamosc (Pologne), beau-fils de Miecryslaw, né au Ciel 5 mai 2022 à Villeneuve/Lot (47)

MÉMOIRE ÉTERNELLE

Dimanche de Thomas

Tropaire

Malgré les scellés posés sur le tombeau, * comme la Vie Tu surgis de tombe, ô Christ notre Dieu ; * et, malgré les portes fermées, * Tu T’es manifesté à Tes disciples, universelle Résurrection, * renouvelant en nos cœurs l’Esprit de vérité * par Ton immense miséricorde.


Naissances au Ciel

MIECRYSLAW STALMACH de Pujols (Lot-et-Garonne)

Fidèle de la paroisse de Nérac et Lectoure, décédé le 29 avril 2022 à 89 ans


LUCIENNE VIGNON de Chonas-l’Amballan près de Vienne-en-Dauphiné (Isère)

décédée le 28 avril 2022 à 98 ans

Belle maman de Marie-Thérèse née en janvier 1946 à Vienne, sœur de Père Antoine, décédée en avril 2003 suite à une longue maladie.

La Divine Liturgie a été célébrée par le hiéromoine Guilhèm assisté de Père Antoine ce dimanche ler mai 2022 en la Basilique Saint Gény de Lectoure

Dimanche de Sainte Marie l’Égyptienne à l’église Sainte Foy

Égyptienne, elle devint actrice puis vécut à la cour d ‘Alexandrie.
Après qu’elle se fût convertie, devant le Saint Sépulcre à Jérusalem, elle se retira au désert en Transjordanie, où elle passa le restant de sa vie en faisant pénitence pendant dix-sept ans.

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