Sont devenus enfants de Dieu par le Saint Baptême en l’église Saint Denys de Dénat d’Albi ce 28 AOUT 2021, CYNTHIA Duval née le 24 avril 1989 à NEMOURS (Seine-et-Marne)
TRYCIA Ludwiczak, née le 24 avril 2013 à ALBI (Tarn) et LUCAS Ludwiczak, né le 03 mai 2020 à ALBI (Tarn)
Pendant ces deux mois de vacances, nous avons reçu de nombreux fidèles venus prier à la Basilique en ces temps difficiles pour leurs familles, mais aussi pour la France et les malades.
Georges MOREL du Dauphiné que nous connaissons depuis des décennies et son épouse Noëlle
Des fidèles d’Espagne venus en pèlerinage à Tarbes pour le 15 août et le 16 à Lectoure, Marianne et Gennaro
SÈME L’AMOUR ET TU RÉCOLTERAS L’AMOUR ; SÈME LA PAIX ET TU RÉCOLTERAS LA PAIX !
Ce que nous donnons, nous le recevons en retour. Nous ne connaissons pas la paix intérieure si nous sommes mentalement en conflit avec nos parents. Les esprits mauvais s’efforcent de nous voir offenser nos parents. Ils acquièrent alors un pouvoir sur nous alors que nous pensons que quelqu’un d’autre est fautif pour la situation ainsi créée. Nombreux sont ceux qui finissent par s’en rendre compte et corrigent en conséquence leur façon de penser. Certains acceptent alors de changer leur comportement tandis que d’autres sont trop orgueilleux pour le faire. Ce que nous donnons, nous le recevons en retour. Sème l’amour et tu récolteras l’amour ; sème la paix et tu récolteras la paix.
Les Saints Pères disent :« Sème l’amour et tu récolteras l’amour ; sème la paix et tu récolteras la paix.» Il est impossible d’acquérir la paix intérieure si on est plein de jalousie et de méchanceté. Si nous ne nous libérons pas de ces caractéristiques démoniaques comment pourrions-nous prétendre à l’éternité ? Le Seigneur est le seul qui soit en mesure de nous transformer. C’est avec les traits de caractère que nous possédons ici-bas que nous passerons dans l’éternité.
Il n’y a pas de péché qui ne puisse être pardonné.
Le Seigneur déplore que Ses créatures souffrent autant, mais c’est en vain tant qu’elles ne voudront pas se repentir. Un vieil homme vint voir saint Antoine le Grand en lui disant qu’il était un grand pécheur :
-Je voudrais que tu me dises s’il est possible pour moi de me repentir.
– Je vais prier le Seigneur pour qu’Il me le révèle ; reviens dans huit jours. Et le Seigneur le lui révéla.
– Sais-tu qui est le vieillard qui est venu te voir ?
-Je l’ignore.
– C’est Satan.
– Il veut que je lui dise s’il peut se repentir.
– Le repentir est possible. Lui, qui est un esprit toujours en mouvement, devrait se fixer en un point pendant trois ans, en se tournant vers l’Orient et en priant :« Pardonne-moi Seigneur ma méchanceté !»
Le vieillard revint au bout d’une semaine.
-T’es-tu renseigné pour moi ?
– Je l’ai fait. Il faudrait que tu te tiennes, trois ans durant, tourné vers l’Orient et que tu pries : « Pardonne-moi Seigneur ma méchanceté ! »
À ces mots le vieillard s’enfuit en sautillant sur un pied car il connaissait cette réponse, mais refusait de se repentir. Il n’y a pas de péché qui ne puisse être pardonné. Il n’y a pas de péché en mesure de détruire la miséricorde du Seigneur.
Si nous surmontons les offenses, le Seigneur nous accordera la force et la paix.
Nous devons garder notre calme. Il est préférable de supporter les offenses plutôt que d’en infliger. Si nous surmontons les offenses, le Seigneur nous accordera la force et la paix. Si nous ne surmontons pas les offenses, notre conscience ne nous donnera pas la paix. Notre conscience est un tribunal divin existant en nous-mêmes.
Si nous sommes paisibles et calmes, nous nous rangerons dans la cohorte des saints et des anges.
Nous avons le loisir de faire ce qui nous plaît mais nous ne connaîtrons alors ni la paix ni le repos. Les qualités de l’âme conditionnent le passage à l’éternité. Si nous sommes paisibles et calmes, nous nous rangerons dans la cohorte des saints et des anges. Le Seigneur leur a accordé le don de la grâce, et dans ces âmes on ne trouve aucune caractéristique de ce monde ; on peut les insulter sans qu’ils se sentent insultés. On peut les frapper : sans qu’ils se mettent en colère car leur âme est guidée par le Saint-Esprit.
Le but de notre vie : revenir dans les bras du Père céleste.
On demanda un jour à saint Séraphim de Sarov : « Quel est le but de notre vie ?» , et il répondit : « Revenir dans les bras du Père céleste. »
Quand la grâce du Saint-Esprit illumine l’âme, elle ne ressent plus les souffrances.
C’est nous qui portons atteinte à notre paix intérieure. Le Seigneur nous abandonne alors à nos pensées, et nos souffrances commencent. Mais aucune force n’est en mesure de détruire la miséricorde du Seigneur. C’est pourquoi les martyrs ne ressentaient pas leurs souffrances, et quand ils les ressentaient, le doux Seigneur les réconfortait. Quand la grâce du Saint-Esprit illumine l’âme, elle ne ressent plus les souffrances.
Après le Seigneur, nous n’avons pas de bonheur plus grand que nos parents.
Le Seigneur a dit : « Je suis Celui qui conçoit le fruit dans les entrailles maternelles. » Les parents sont un instrument entre les mains du Seigneur. C’est pourquoi le Seigneur accorde Sa bénédiction au mariage.
Blasphémer le Saint-Esprit, c’est s’obstiner à ne pas se repentir et s’opposer à la vérité.
Les Saints Pères se sont demandés ce que blasphémer le Saint-Esprit signifiait en réalité et ils ont fini par y répondre. Blasphémer le Saint-Esprit c’est s’obstiner à ne pas se repentir et s’opposer à la vérité.
Quand l’homme se refuse à entendre, il est vain de parler.
C’est en vain qu’on explique à quelqu’un que Dieu est présent partout et qu’Il est Celui qui donne la vie, si cette personne ne veut même pas en entendre parler.
Le samedi 24 Juillet 2021 en l’église Saint Aventin de Tarbes, le Rév. Père Michel a baptisé Adem Subashi, né à Auch le 22.05.2020, en présence des parents Franko et Ani, née Galdava, des marraines Khatia Beritashvili et Magda Sinadze ainsi que quelques membres de la famille
+ LOUISETTE Hovanessian épouse TEXIER née le 15.12.1913 à Geirie (Turquie) orthodoxe décédée à La Romieu (Gers) le 20.07.2021 à 108 ans. Sur sa demande Funérailles célébrées en la Basilique St Gény de Lectoure par l’Archimandrite ANTOINE, le Père GUILHÈM et le Père ALAIN, Recteur de la Paroisse Sts Martial et Eutrope de Bordeaux.
Chers frères, nous avons maintes fois parlé de l’importance de la fréquentation des offices de l’Église. Toutefois, les gens continuent de plus en plus de perdre le contact avec l’Église, de perdre le contact avec Dieu. Ils succombent de plus en plus aux tentations qui ont été semées dans le monde par Satan.
Ce n’est pas là un phénomène nouveau. Tout au long de l’existence de l’homme sur terre, les gens se sont éloignés de Dieu et de Ses commandements. Avant le déluge, les hommes s’éloignèrent tellement de Dieu que toute existence sur terre subit un changement draconien et une nouvelle vie commença. Pour reprendre les paroles de l’académicien russe Chipunov, ce fut la première correction cosmique. Nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé dans le monde antédiluvien, cela nous a été caché, bien que des vestiges divers épars dans le monde nous permettent de supposer que l’humanité originelle nous dépassait à la fois dans le progrès technologique et dans l’évolution correspondante d’orgueil et d’auto-glorification. Cependant, le monde a été averti que la correction suivante sera faite par le feu.
Après le déluge, l’humanité vivait dans la crainte de Dieu, mais la corruption du monde antédiluvien a été transmise par l’homme dans la vie nouvelle (comme nous le voyons dans l’histoire du troisième fils de Noé Le Juste, Cham), et le monde une fois de plus s’est trouvé dans une impasse. Cela a conduit à la venue du Sauveur sur la terre (la seconde correction cosmique ), car à cette époque il y avait encore assez de gens sur terre qui étaient fidèles à Dieu, pour sauver le monde de la perdition.
Deux mille ans ont passé depuis… et où nous trouvons-nous actuellement? Au bord de la destruction globale! (Ce sera la troisième et dernière correction cosmique). Et que faisons-nous, chrétiens orthodoxes, pour prévenir ou ralentir cette destruction? Il semble que nous faisons très peu de choses. Nous nous écartons de plus en plus de Dieu, il devient de plus en plus difficile pour nous de prier. Les peuples orthodoxes succombent constamment aux tentations de Satan, à ses ruses diaboliques. Ces tentations nous sont offertes de tous côtés: télévision, jeux vidéo, événements sportifs, films, danses modernes…
Et que retirons-nous de ces tentations? Peut-être que quelqu’un dira: le plaisir, le divertissement, l’activité, un lieu pour épuiser notre énergie. Mais nous devons examiner attentivement ce qui se cache réellement derrière ces activités. Par la télévision et les films nous sommes soumis à toutes sortes de péchés. Il y a la dépravation, l’adultère, le langage grossier, la violence, les abus. Nos esprits sont bombardés de toutes sortes d’immondices. Y a-t-il même un seul lieu où nous est rappelé le salut de nos âmes, la prière, les sacrements de la confession et la Communion? Bien sûr il y a des prédicateurs de télévision, mais ils sont tous de faux prédicateurs. Beaucoup d’entre eux sont impliqués dans un péché mortel eux-mêmes. Ces prédicateurs TV encouragent l’oisiveté chez les gens, et de ce fait, les éloignent de l’Église.
Les activités sportives serait belles en soi, dans la mesure où elles favorisent la forme physique. Mais hélas, dans la vie d’aujourd’hui, le sport est devenu une des premières manières d’éloigner l’homme de Dieu. La majorité des jeux de ballon ont lieu à un moment où nous devrions être à l’église. Et donc il faut choisir: allons-nous aller à l’Église ou allons-nous assister à des événements sportifs? Malheureusement, la plupart des gens choisissent d’aller à un match ou vers d’autres divertissements. Là, ils se retrouvent courant, criant, jurant en proie à des passions jalouses… Mais il n’y a là rien de nouveau non plus. Déjà au quatrième siècle, saint Jean Chrysostome, dans une de ses homélies enflammées, tança ses paroissiens qui préféraient, au lieu de l’Église, se rendre à divers spectacles publics, où ils étaient immergés dans ces choses familières, passions jalouses, criant, jurant. Lors de ces événements sportifs, tout comme à la télévision, rien n’est dit sur la prière, les sacrements, ou le salut de son âme.
Et si nous devions choisir de venir à l’Église pour l’office du soir, qu’y trouverions-nous ? Tranquillité de l’âme, enseignement sur l’amour les uns pour les autres, compassion pour la douleur des autres, communion avec Dieu, avec la Mère de Dieu, avec les saints…
Certains objecteront: mais la télévision nous donne du plaisir, et le sport fournit divertissement et vivacité. C’est un mensonge! Quel plaisir peut-il y avoir dans la violence, dans les cris, dans les os brisés? Si quelqu’un dit que l’office du soir est ennuyeux, une telle personne n’a jamais assisté à l’office attentivement, n’y a jamais participé dans la prière. Comment pouvons-nous trouver la communion avec la Mère de Dieu, avec les saints, avec le Seigneur Lui-même – ennuyeux?! Les gens qui pensent vraiment ainsi, ne veulent très probablement pas aller au Ciel, parce que dans le paradis les anges, de concert avec les armées des saints, adorent et chantent de façon continue la gloire de Dieu.
Tous les parents sont préoccupés par le bien-être de leurs enfants. Les mères se soucient de leur santé, les pères se soucient de leur éducation, de leur croissance en êtres humains honnêtes, afin qu’ils soient en mesure de gagner leur vie. Mais que faisons-nous pour la santé, la prospérité et l’éducation de leurs âmes? Que faisons-nous pour veiller à ce qu’ils grandissent en citoyens du Royaume Céleste? Quand nous étions jeunes, on nous a enseigné les lois de l’arithmétique et de différentes disciplines. Maintenant, nous essayons d’enseigner à nos enfants les mêmes choses. Mais nous devons aussi leur enseigner ce qui est encore plus important: la loi de Dieu, la discipline de vie qui sont contenues dans les Béatitudes. Et pour que nos enfants s’habituent à Dieu et à l’Église, nous devrions nous-mêmes venir à l’église pour tous les offices, et enseigner nos enfants par notre propre exemple.
Chacun d’entre nous, chrétien orthodoxe, a été baptisé, soit durant l’enfance soit en venant à la vraie foi dans l’âge adulte. Au début du sacrement du Baptême, nous, ou nos parrains et marraines pour nous, ont demandé par trois fois: renonces-tu à Satan, et à tous ses anges, et à tous ses actes, et t’unis-tu au Christ? A ces questions nous avons eu à répondre par l’affirmative, sans quoi nous ne pourrions pas avoir été baptisés. Alors, où en sommes-nous, chers frères? Pourquoi nous détournons-nous du Christ, et pourquoi sommes-nous tombés sous l’influence de Satan et de ses anges, et de ses actes? Chers frères! Pendant qu’il n’est pas encore trop tard, alors que nous avons encore accès à l’Église et à ses offices divins, alors que nous n’avons pas encore perdu, par notre indifférence, le trésor que nous possédons, souvenons-nous des promesses faites à notre baptême, renonçons à toutes les tentations de Satan et, par la fréquentation de l’Église, soyons réunis avec le Christ! Amen!
Béni sois-tu, ô Christ notre Dieu, toi qui fis descendre sur tes Apôtres le Saint-Esprit, transformant par ta sagesse de simples pêcheurs en pêcheurs d’hommes, dont les filets prendront le monde entier. Seigneur, ami des hommes, gloire à toi.
Kondakion t, 8
Ayant confondu les langues de l’univers, le Seigneur du haut des cieux dispersa les nations ; mais en partageant les langues de feu, il invite tous les hommes à l’unité et tous ensemble nous glorifions le très-saint Esprit.
Évangile
Saint Jean (7, 37-52 ; 8, 12)
Le dernier jour de la fête, le grand jour, Jésus, debout, s’écria : ” Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! ” selon le mot de l’Écriture : De son sein couleront des fleuves d’eau vive. Il parlait de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui avaient cru en lui ; car il n’y avait pas encore d’Esprit, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié. Dans la foule, plusieurs, qui avaient entendu ces paroles, disaient : ” C’est vraiment lui le prophète ! ” D’autres disaient : ” C’est le Christ ! ” Mais d’autres disaient : ” Est-ce de la Galilée que le Christ doit venir ? L’Écriture n’a-t-elle pas dit que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village où était David, que doit venir le Christ ? ” Une scission se produisit donc dans la foule, à cause de lui. Certains d’entre eux voulaient le saisir, mais personne ne porta la main sur lui. Les gardes revinrent donc trouver les grands prêtres et les Pharisiens. Ceux-ci leur dirent : ” Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? ” Les gardes répondirent : ” Jamais homme n’a parlé comme cela ! ” Les Pharisiens répliquèrent : ” Vous aussi, vous êtes-vous laissé égarer ? Est-il un des notables qui ait cru en lui ? ou un des Pharisiens ? Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits ! ” Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était venu trouver Jésus précédemment, leur dit : ” Notre Loi juge-t-elle un homme sans d’abord l’entendre et savoir ce qu’il fait ! ” Ils lui répondirent : ” Es-tu de la Galilée, toi aussi ? Étudie ! Tu verras que ce n’est pas de la Galilée que surgit le prophète. ” Jésus leur adressa encore la parole. Il dit : « Je suis la lumière du monde ; qui me suit ne marchera pas les ténèbres, mais aura la lumière de la vie. »
Mégalynaire
Lorsqu’ils assistèrent à la descente du Paraclet, les Apôtres virent avec étonnement comme sous la forme de langues de feu est apparu le Saint Esprit.
Réjouis-toi, ô Reine, glorieuse Vierge Mère. Quel rhéteur assez riche d’éloquence trouverait élégamment un éloge digne de toi ? Car tout esprit chancelle devant le mystère de ton enfantement divin ; aussi nous unissons nos voix pour te glorifier.
La Pentecôte était d’abord, comme Pâques, une fête juive. À l’origine, c’était la fête de la moisson des prémices (Exodes 23, 16). Plus tard, sous l’influence des Pharisiens, le caractère de cette fête se spiritualisa : elle devint la commémoration du don de la loi fait par Dieu à Moïse. La Pentecôte chrétienne prolonge ces deux lignes d’origine : les conversions et les miracles de la première Pentecôte chrétienne étaient les prémices de la religion de Jésus ; la venue de l’Esprit dans le cœur des disciples y inscrivait une Loi nouvelle. Nous savons par Tertullien que, le IIIe siècle, les chrétiens célébraient leur propre fête de Pentecôte. D’après les soi-disant Constitutions apostoliques, la célébration de la Pentecôte, au IVe siècle, durait une semaine. On conférait le baptême aux catéchumènes la veille du dimanche de Pentecôte, comme on le faisait le samedi-saint. Pâques et la Pentecôte – la Pâque de l’Esprit – étaient mises sur pied d’égalité.
Le soir du Jeudi-Saint, Jésus quitta le cénacle pour se rendre au jardin des oliviers. À un moment donné, il s’arrêta sur le chemin, et, levant les yeux au ciel, il pria son Père. C’est ce qu’on appelle la prière sacerdotale de Jésus, dont on vient de nous lire le début dans l’évangile de ce jour.
Jésus voit déjà plus loin que les souffrances de sa passion qui va commencer dans quelques instants avec son agonie au jardin des oliviers. Il voit déjà la gloire qui sera la sienne, sa résurrection et son ascension auprès du Père. Cette glorification à venir, Jésus la demande, à son Père, comme s’il disait ceci : puisque j’ai accompli sur la terre l’œuvre pour laquelle tu m’as envoyé, il faut maintenant que je sois récompensé, par la glorification de cette nature humaine que j’ai prise en descendant dans le monde des hommes. Jésus demande la gloire du ciel pour son humanité à lui, mais aussi pour toute l’humanité, pour nous tous.
Ainsi Jésus aura accompli sa mission. Il pourra donner la vie éternelle à tous les hommes, qui ne le rejetteront pas. Maintenant Jésus-Christ est dans le ciel, comme dans l’eucharistie, et il nous communique la vie éternelle.
Or la vie éternelle c’est d’abord de connaître le vrai Dieu et de l’aimer. Le vrai Dieu, c’est-à-dire la Sainte Trinité, une seule divinité, une seule vie, un seul amour, mais en trois personnes. Dans l’éternité, nous verrons le vrai Dieu, face à face, et cela nous rendra parfaitement heureux. Mais ici-bas tout commence par la foi, croire en Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. La vie éternelle commence déjà pour nous par la connaissance du vrai Dieu, mais ici-bas, c’est dans l’obscurité de la foi, plus tard ce sera dans la clarté de la lumière éternelle. Pensons-nous à louer et à remercier Dieu pour le don de la foi et de la vie éternelle ?
Jésus dit qu’il ne prie pas pour le monde. Pourtant Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique et Jésus va mourir sur la croix pour tous les hommes. Jésus ici ne veut pas dire qu’il refuse de prier pour le monde, mais en fait il entend d’une manière spéciale prier pour ses apôtres et pour tous ceux qui croiront en lui. Jésus sait que sous peu il ne sera plus dans le monde, il sera dans la gloire du ciel, mais ses apôtres vont rester dans ce monde pour continuer sa mission.
Ils auront besoin pour continuer cette mission et pour être des témoins, de la force de l’Esprit Saint. Après sa résurrection, Jésus à plusieurs reprises annoncera la venue de l’Esprit et enjoindra à ses disciples de l’attendre à Jérusalem. Après l’ascension, comme nous l’avons entendu dans la première lecture, les apôtres vont passer des jours à prier pour la venue de l’Esprit Saint, avec Marie, qui nous apparaît ici comme la Mère de l’Église. Ils vont prier pendant neuf jours. C’est la première neuvaine de l’histoire, la neuvaine du Saint-Esprit. Nous sommes maintenant dans cette neuvaine. À vêpres l’Église chante l’hymne du Veni Creator, pour implorer à nouveau la venue du Saint-Esprit à la pentecôte, pour que de nos jours aussi nous soyons de vrais témoins du Christ et que l’Église puisse rayonner dans le monde. Durant cette neuvaine, il faut prier avec la Sainte Vierge, Mère de l’Église, en disant le chapelet, afin qu’elle nous obtienne en abondance les dons du Saint-Esprit.
C’est aussi tout particulièrement le temps de la louange, car saint Luc nous dit qu’après l’ascension, les apôtres ne cessaient de louer Dieu et à la pentecôte, sous la douce motion de l’Esprit reçu, ils vont proclamer dans toutes les langues les merveilles de Dieu. La louange est une forme de prière très puissante, car elle nous remplit de joie et de lumière et dans la louange, le Seigneur répand sur nous, sur ceux que nous aimons et sur le monde entier, toutes sortes de bénédictions. Louez beaucoup le Seigneur et vous serez surpris de voir comment votre vie se transformera.
Oui, viens, Esprit Saint, visite le cœur de tes fidèles et allume en eux le feu de ton amour.
Gloire à toi, o Dieu, pour toutes les merveilles que tu as accomplies en notre faveur.
Nous célébrons aujourd’hui le mystère de l’ascension. En tant que mystère, on le célèbre chaque année sans jamais finir de le comprendre. C’est même pour cela qu’il mérite le nom de mystère. L’évangéliste Luc lui-même ne décrit pas ce mystère avec les mêmes précisions. Dans la première lecture il nous présente des disciples qui certainement frappés d’étonnement devant l’événement restaient les yeux fixés au Ciel. Alors que dans l’Evangile, le même Luc, en racontant l’évènement, met cette fois-ci l’accent sur la joie qui déborde du cœur des disciples pendant que le maître monte au ciel. Que dirions-nous, Luc se contredit-il ? Certainement pas. En réalité, les mots sont toujours limités quant il faut parler de sa propre personne et plus encore quand il faut parler de l’Homme-Dieu. Le souci de Luc, il me semble, est de mettre l’accent sur deux attitudes qui caractérisent les disciples face à ce mystère : l’étonnement et la Joie.