Saint Séraphim de Sarov

FÊTE : 2 Janvier

Saint Séraphin est né le 19 juillet 1759 à Koursk. À 17 ans, il entre au Monastère de Sarov où il devint rapidement un modèle fixé dans le souvenir de Dieu par la prière de Jésus. Peu après son ordination sacerdotale, il obtint la permission de se retirer en solitaire puis, après une longue réclusion en 1825, sur la demande de la Mère de Dieu, il commença à faire profiter de son expérience. Le 1er janvier 1833, après avoir communié, il se retira dans sa cellule. Pendant la nuit, il rendit à genoux son âme à Dieu. Le 19 juillet 1903, il fut canonisé.

Tropaire

Dès ta jeunesse tu as aimé le Christ, Bienheureux, et désirant avec ardeur ne servir que lui seul, au désert tu excellas dans le travail et la prière continue; par la tendresse de ton coeur tu as acquis l’amour du Christ et plus que tout tu as chéri la Mère de Dieu; c’est pourquoi nous te chantons : Vénérable Père Séraphim, que tes prières nous obtiennent le salut !

Fresque de l’église de Tarbes

Saint Oyend

FÊTE : 1er Janvier

Saint Oyend naquit vers 449, dans le Bugey à Izernore. Romain, Lupicin et leur sœur ]ole illustraient cette cité, à cette époque par leur sainteté. Jeune, il se rendit vers eux et ne quitta plus la solitude de Condat (Jura). ll succéda à Minas, comme abbé. Il donnait aux moines l’exemple de la régularité et de la mortification. Exorciste, il guérissait des multitudes qui venaient auprès de lui pour obtenir un soutien. De 496 à 510 il gouverna son monastère où il rendit son âme le 1er janvier.

Tropaire

Fidèles, vénérons Oyend ce nouvel athlète du Sauveur, l’enfant d’Izernore et la gloire de Condat, l’ imitateur des saints ascètes de jadis ; il délivre de toutes sortes de périls ceux qui lui crient avec foi : Gloire à Celui qui t’a donné ce pouvoir, Gloire à Celui_ qui t’a couronné, Gloire à Celui qui par tes prières opère en tous le salut.

Saints Pères d’Orient et d’Occident

Tropaire

Guides de l’Orthodoxie, maîtres de piété et de sainteté, luminaires universels, ornements des pontifes et des moines inspirés de Dieu, vous nous avez tous illuminés par vos sages enseignements, vous qui furent comme des lyres vibrant au souffle de l’Esprit. Intercédez auprès du Christ notre Dieu pour qu’Il sauve nos âmes.

FRESQUES DE L’EGLISE STE FOY – ARCHANGE MICHEL DE NERAC (Lot-et-Garonne)

Saint Joseph

Joseph, qui fut assez saint et juste pour devenir le témoin et le serviteur du grand mystère de l’Incarnation, é tait de la tribu royale de Juda et de la maison de David. Fils de Jacob (Mat. I, 16) et gendre d’Élie, il exerçait la modeste profession de charpentier à Nazareth et avait obtenu d’un premier mariage quatre fils : Jacques, Joseph Barsabas, Jude et Simon (ou Syméon), et trois filles : Esther, Marthe et Salomée, femme de Zébédée et mère des apôtres Jacques et Jean. Devenu veuf et ayant atteint le seuil de la vieillesse, il fut choisi sur un signe divin par le grand prêtre pour devenir le protecteur et le gardien de la virginité de la Toute-Sainte, au sortir du temple où elle avait demeuré jusqu’à l’âge de douze ans, et parut ainsi aux yeux de tous comme son époux légitime.

En sa vieillesse, Joseph, * l’époux de de la Vierge, a pu voir * clairement accomplies * les paroles des Prophètes de jadis, * quand lui échurent ces accordailles sans précédent * et qu’il reçut les divines révélations * des Anges s’écriant : * Gloire à Dieu qui sur terre nous accorde la paix.

Annonce, Joseph, la bonne nouvelle à David, * à l’ancêtre de Dieu les merveilles dont tu fus le témoin : * sous tes yeux une Vierge a enfanté, * avec les Mages tu t’es prosterné, * avec les Pâtres tu as rendu gloire au Seigneur * et par l’Ange tu fus averti. * Prie le Christ notre Dieu de sauver nos âmes.

Tu fus, Joseph, obéissant * aux divins oracles et serviteur * des œuvres étonnantes de Dieu ; * comme époux de la Vierge Marie * en toutes choses juste et vrai, * tu reposes dans les demeures des saints.

Tu méritas de voir le Christ enfant, * par sa forme semblable à nous, * et tu fus son père au moins de nom ; * grande est ta gloire en vérité, * plus que tous tu es considéré ; * c’est pourquoi nous te célébrons.

Saint Jean de Cronstadt

FÊTE : 20 Décembre

Saint Jean est né, le 19 octobre 1829 à Soura. Après ses études à la mort de son père, pour faire vivre sa famille, il épousa la fille de l’archiprêtre de Cronstadt et ils vécurent une parfaite chasteté. Dans “Ma vie en Christ”, il parle de ses activités de prêtre, fondateur de la “Maison du Labeur” pour les indigents et enseignant des enfants pauvres. Il s’endormit dans le Seigneur le 20 décembre 1908.

Tropaire

Comme les Apôtres tu as répandu ton message jusqu’au bout de l’univers, comme les confesseurs tu as enduré des souffrances pour le Christ, aux pontifes tu ressemblas par ta prédication, avec les saints Moines tu as brillé dans la grâce de Dieu ; c’est pourquoi le Seigneur a exalté l’océan de ta miséricorde plus haut que les cieux et maintenant que tu vis en Christ à jamais, exauce tes enfants qui t’invoquent avec foi, juste Père Jean, notre aimable pasteur.

Saint Lazare

FÊTE : 17 Décembre

Saint Épiphane dit qu’il vécut trente ans après sa résurrection : après quoi il aurait reçu la couronne du martyre. L’Église célèbre sa mémoire en ce jour. Dans la persécution de Domitien, il fut saisi, traîné par toute la ville, frappé de verges et enfermé dans une caverne ténébreuse. Sommé d’adorer la statue de Mars, le saint pontife refusa et préféra avoir la tête tranchée que de trahir la cause de Celui qu’il avait connu, aimé, et pour lequel il faisait volontiers le sacrifice d’une vie passagère. Ce martyr eut lieu le 17 décembre de l’an LX ou LXI. Son corps fut inhumé à Marseille par les chrétiens. Au moment de l’invasion des Barbares, une grande partie de ses reliques furent transportées à la cathédrale d’Autun. Pendant la Révolution, ses ossements furent profanés et ont été rendus à l’Église d’Autun, dès que les églises furent ouvertes au culte. Plusieurs lépreux ayant été guéris par l’attouchement de ses restes sacrés, il fut choisi pour patron des léproseries ou hôpitaux d’incurables.

Tropaire t, 8 

Après l’ascension du Christ et la descente de l’Esprit, * lorsque fut lapidé le protomartyr, * Marthe fut mise. avec Lazare et Marie * et d’autres parmi lesquels Marcelle et Maximin * sur une barque sans voile, sans rames, sans timon * et laissés à la dérive pour un naufrage certain ; * mais l’Esprit souffla et le divin Timonier * à l’esquif imprima la bonne direction * pour qu’il aborde au havre béni des Phocéens.

Saint Venance Fortunat

FÊTE : 14 Décembre

Natif de Trévise. dans le nord de l’Italie, il se fixa à Poitiers. en France, à l’âge de trente ans. La reine sainte Radegonde se lia d ‘amitié avec lui. Auteur prolifique et poète remarquable, il est J’auteur des hymnes Vexilla regis et Pange lingua. Sa poésie, qui se distingue par sa technique supérieure, par sa profondeur et sa sensibilité spirituelles, exerça une influence prépondérante sur les hymnes chrétiens ultérieurs. Il devint évêque de Poitiers vers la fin du VIème Siècle.

Tropaire 

Tu as édifié les fidèles de l’Occident * en écrivant la vie des Saints * qui dans les Gaules t’avaient de peu précédé * et en composant en l’honneur de la Croix * les hymnes saintes qui sont encore chantées de nos jours ; * Père Venance qui dans le siècle as été fortuné, * tu savoures à présent la béatitude du Ciel * sur le trône des Apôtres à la droite du Christ, * auprès duquel nous te prions d’intercéder * pour ceux qui vénèrent de tout cœur ta mémoire sacrée.

L'étendard du Roi s'avance : 
Voici que brille le mystère de la croix ; 
La vie a subi la mort, 
Et par la mort a fait naître la vie. 
Là, du côté qu'a blessé la pointe cruelle de la lance 
On vit couler. pour nous purifier 
Des souillures de nos crimes. 
Le sang et l'eau 
Voici donc accompli l'oracle 
Que fit entendre le prophète David. 
Disant aux nations : 
Par le bois, Dieu a régné. 
Ô croix, unique espoir. salut. 
En ce temps de la passion : 
Comble de grâces les justes. 
Pardonne leurs crimes aux pécheurs. 
AMEN

Sainte Odile

FÊTE : 13 Décembre

+v. 720. Suivant la Tradition, Odile, aveugle-née, fut rejetée par sa famille. Adoptée par un couvent, elle recouvra miraculeusement la vue. Elle devint abbesse-fondatrice de Hohenberg, L’actuel Odilienberg, ainsi que de Niedermünster, tous deux d’obédience bénédictine. Sa vie est entourée de miracles. Elle est la patronne de l’Alsace.

Tropaire t, 8

Ô sainte Odile, qui, à la naissance, de la lumière terrestre fut privée et qui, toute ruisselante de l’eau lustrale du baptême, recouvras la vue , * manifestant ainsi la gloire auguste de la sainte Trinité, * jette ton voile protecteur sur le peuple chrétien et les moniales, que tu guidas jadis * de ta férule de douceur et de tendresse.

Kondakion t, 8

D‘une forêt sauvage et inhabitée * tu as fait, noble et vénérable Odile, une prospère cité, * peuplée d’âmes saintes, consacrées au Seigneur, rayonnantes de joie et de charité, * accueillant les pauvres et les pèlerins ; * et toi-même, à l’instar du Maître compatissant, * aux aveugles tu rends la douce clarté et tu étends sur nous tous * ta sainte protection ; * aussi, de l’Alsace, la Bavière, l’Helvétie * de l’Autriche, la Lorraine et de tous les confins de la terre, nous tous, * dans l’action de grâces nous chantons : * Réjouis-toi, lumineuse servante de la Lumière sans début.

Sainte Anne

FÊTE : 9 Décembre

Protectrice de l’ouvroir de la Fraternité, en l’église Archange Michel-Sainte Foi à Nérac dans le Lot-et-Garonne, en faveur des plus démunis et des enfants pauvres en Géorgie, Kosovo et Biélorussie. Elle est la première icône vénérée par la Fraternité en 1979.

Prière :

Souviens-toi, ô Sainte Anne, toi, dont le nom signifie grâce et miséricorde, qu’on n’a jamais entendu dire, qu’aucun de ceux qui ont eu recours à ta protection, imploré ton assistance ou réclamé ton secours, ait été abandonné. Animé d’une pareille confiance, ô bonne et tendre mère, j’ai recours à toi, je me réfugie à tes pieds, tout pêcheur que je suis, et j’ose paraître devant toi, gémissant sous le poids de mes péchés. Ne méprise pas mes prières, ô sainte Anne, Mère de l’Immaculée Vierge Marie et Mère de Dieu, particulièrement celles que je fais pour obtenir (…) mais écoute-les favorablement et daigne les exaucer. Amen.