Le père Michel reçoit la flamme de Bethléem à Pau

Le père Michel, recteur de la paroisse de Tarbes a reçu la lumière de Bethléem pour la paroisse de Tarbes et la Basilique Saint Gény de Lectoure où celle-ci était présente lors de la Liturgie de la Nativité de notre Seigneur Jésus-Christ.

C’est dans l’église Sainte-Thérèse comble que les jeunes des mouvements scouts du Béarn se sont réunis le dimanche 16 décembre  2018 pour accueillir la Lumière de Bethléem.
Quatre jeunes étaient partis à Paris dès le samedi pour chercher cette lumière, allumée dans la grotte de la Nativité à Bethléem, puis ramenée de mains scoutes en mains scoutes jusqu’à Vienne puis Paris et diffusée partout en Europe en signe de paix et de fraternité.

Près de 180 jeunes des trois mouvements scouts ont vécu, dans les locaux prêtés par le collège Sainte-Ursule, une belle journée de jeux et de rencontres : dix témoins – prêtres, religieux, mais aussi visiteurs d’hôpital ou de prisons, bénévoles impliqués auprès des migrants ou des personnes porteuses d’un handicap – ont évoqué pour eux leur expérience de “la Parole, lumière sur notre chemin”.

 

Extrait du discours du Père Michel de l’Église Orthodoxe Serbe de Tarbes:

… Cérémonie où nous allons faire la Lumière de la Nativité, Lumière qui est née il y a plus de 2000 ans et qui ne cesse d’éclairer le monde, Lumière qui illumine les âmes sans distinction, comme le disait l’apôtre Matthieu…
Je vais continuer en apportant une vision orthodoxe sur la Parole divine, dans ce texte je prononce plusieurs fois le mot orthodoxe, cela n’a pas pour but de diviser mais de distinguer. Je ne doute pas que nous partageons la même vision, mais je suis là comme représentant de mon Église.

La Parole de Dieu est la source de la tradition et la tradition est la source de notre mission. Les Orthodoxes transmettent de génération en génération, sans altération, ajout ou soustraction, la Parole divine. La liturgie est le point central de la vie du chrétien orthodoxe et la Parole divine est le point central de la liturgie. Lors de la naissance du Saint Esprit sur les saints monts, l’Évangile n’a pas quitté l’autel, il est là, devant les monts sanctifiés, tout proches, témoin actif de la bénédiction. La Parole divine est indissociable de la Nourriture céleste et de la Communion, la Sainte Trinité ; la Parole divine représentant Dieu le Père, la Nourriture céleste le Saint Esprit et la Communion le Christ, qui à travers nous s’affirme en Dieu-homme.
Dieu a dit : « Voici venir des jours où je répandrais la famine dans le pays, on aura faim et soif », non pas de pain et d’eau mais faim et soif d’entendre les Paroles de l’Éternel. Nous qui sommes loués de nous nourrir de la Parole divine, invitons notre prochain au festin, soyons dans nos actes le reflet du Christ qui irradie à travers nous, car la famine a commencé.

 

Fête de la Nativité de Notre Seigneur Jésus Christ, 2018

NATIVITÉ DE L’EMMANUEL  2018

« Les bergers se disaient les uns aux autres : Allons à Bethléem, et voyons la  chose qui est arrivée et que le Seigneur nous a fait connaître »

     Mes Bien Chers Frères et Sœur en Christ,

Ô nuit merveilleuse que cette nuit de Bethléem ! Nuit qui n’est obscure que pour ceux qui dorment ! Nuit ténébreuse pour l’esprit rationaliste qui veut tout comprendre ! Nuit épaisse pour ceux qui s’engluent dans les plaisirs de la vie !

Nuit lumineuse en revanche pour ceux qui ont le sens du mystère ! Nuit radieuse pour ceux qui ont la nostalgie d’une grandeur qui les dépasse et que Dieu seul peut leur offrir. Nuit éblouissante de clarté pour ceux qui, le cœur empli d’espérance, se savent aimés de Dieu, aimés infiniment ! Ô douce nuit ! Ô sainte Nuit !

Les bergers, ne sachant pas quel nom donner à la nouvelle qu’ils viennent d’apprendre par l’entremise des anges, parlent de « la chose qui vient d’arriver ». C’est bien là un langage de gens simples, de gens modestes, de gens qui n’ont pas fait d’études, un langage de bergers. La simplicité si naturelle de son récit attesterait à elle seule la fidélité du narrateur qui a reçu les confidences de la très sainte Vierge Marie.Saint Luc n’avait pas à démontrer que Dieu existe : c’était une vérité admise par tous, mais il avait à nous prouver que Dieu nous aime, que nous n’avons plus à le chercher parce qu’Il est venu jusqu’à nous ; Il est descendu du ciel. Les bergers qui viennent cette nuit lui rendre hommage ne sauront peut-être jamais que l’Enfant de Bethléem déclarera avec fierté : « Je suis le bon berger ». Ô Jésus, tu es né à Bethléem, mot qui signifie « maison du pain ». Tu es le pain vivant descendu du Ciel. Je veux m’unir à Toi en te recevant avec ferveur dans la sainte communion.

« Nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer »

   La tradition a conservé le nom de trois rois mages : Melchior, Gaspard et Balthazar . Le premier représentait la race de Sem, le second celle de Cham et la troisième celle de Japhet. En tant que descendants des fils de Noé, ils rassemblaient à eux trois le genre humain tout entier que Jésus est venu sauver. Leur expédition de l’Orient jusqu’à Bethléem révèle leur générosité. Ils découvrent une étoile mystérieuse. Le Saint Esprit, les éclairant intérieurement, leur fait comprendre qu’elle est l’annonce de la naissance du Messie et qu’elle doit leur servir de guide pour leur permettre d’aller jusqu’à lui et de l’adorer. Immédiatement, sans attendre d’autres explications, ils quittent leur maison, leur famille, leur patrie. Ils ne savent pas combien de temps va durer leur voyage, ni les obstacles qu’ils auront à surmonter. Dieu a parlé : cela suffit pour qu’ils obéissent. Imitons leur promptitude lorsque le Saint Esprit nous montre tel sacrifice à faire, tel acte de charité à accomplir, telle attache déréglée à rompre ; ne soupesons pas nos efforts, soyons généreux. Habituons-nous à saisir la grâce quand elle passe.

Suivre l’étoile était encore relativement facile pour les mages, mais continuer de chercher le Roi des Juifs alors qu’elle avait disparu, c’est là marquer d’un grand esprit de foi. Au cœur de l’épreuve, ils ne se scandalisent pas, ils ne se révoltent pas, ils ne remettent pas en doute leur foi ; ils s’inclinent en silence devant les desseins mystérieux de la Providence. Ses voies ne sont pas nos voies, se disent-ils. Aussi, redoublent-ils de générosité et de ferveur pour garder le cap qu’ils s’étaient fixé en partant. Lorsqu’à certains moments de notre vie, Dieu se cache quand nous le prions, imitons les mages. Nous aussi, manifestons la fermeté de notre foi en conservant nos convictions et en restant fidèles à nos résolutions.

En suivant les indications des docteurs de la loi, les mages ont la grâce insigne de contempler Jésus. Après l’épreuve la récompense. La foi manifestée au départ de leur expédition, et plus encore au moment de la disparition de l’étoile, trouve son couronnement, son achèvement, sa récompense à la crèche. En entrant dans l’humble étable de Bethléem, ils voient de leurs yeux l’Enfant Jésus emmailloté, entouré de sa Mère et de saint Joseph. Dépassant son enveloppe mortelle, leur foi découvre Dieu dans cet enfant, si bien qu’ils se prosternent la face contre terre et l’adorent. Ô Dieu qui, en ce jour, a révélé ton Fils unique aux nations païennes en les guidant par une étoile, fais qu’après t’avoir connu déjà par la foi, nous soyons conduits jusqu’à la contemplation face à face de ta sublime grandeur.

Nous sommes à l’aube d’une nouvelle année. Que nous réserve-t-elle ? A vue humaine, nous avons bien des raisons d’être inquiets sur le sort de notre pauvre pays et de notre pauvre monde. C’est là la conséquence de notre infidélité à Dieu. Mais Dieu est toujours près de nous pour nous attirer à lui, et nous permettre, à la suite des saints, d’avancer à pas d’amour vers le Ciel.

Les saints accomplissent parfaitement le dessein de Dieu. Afin d’y arriver, ils vivent dans le présent : à nous de les imiter. Pour Dieu, il n’y a ni passé ni futur. Par conséquent l’union à lui suppose de vivre pleinement l’instant présent. En effet, le passé ne nous appartient plus ; l’avenir ne nous appartient pas encore ; il n’y a que le moment présent qui soit entre nos mains. Cet instant, il s’agit de le saisir et de le marquer du sceau de la grâce pour rendre nos actions méritoires de la vie éternelle.

Malheureusement, trop souvent, les jeunes gens ont tendance à rêver en se projetant dans le futur, et les personnes âgées à revenir avec nostalgie sur leur passé. Ainsi, l’adolescent veut paraître adulte, et la personne âgée paraître jeune.

Bref, l’homme vit rarement dans le temps présent. C’est bien dommage ! Car beaucoup de tentations viennent par l’imagination. Le démon peut très facilement grossir à merci des évènements passés et futurs pour nous faire ressentir des désirs, de l’aversion, de la crainte, ou d’autres sentiments négatifs. L’unique remède consiste à bien vivre l’instant présent. Chaque chose en son temps : la réussite de notre vie dépend non pas de nos rêves, de notre imagination, de nos illusions, mais des vertus que nous nous efforçons d’acquérir là où le bon Dieu nous a placés.

Dans la mesure où, à l’exemple des saints bergers et rois mages, de tous les saints nous soumettons notre sensibilité à notre volonté pour vivre selon les lumières de la foi, nous nous stabilisons et nous nous fortifions.

Au milieu de ce monde déboussolé, instable et jouisseur, nous vous supplions, ô saints du Ciel, de nous accompagner tout au long de cette année, et de nous aider à rechercher avant tout le royaume de Dieu et sa justice, afin que nous puissions chanter avec vous éternellement les miséricordes du Seigneur.

Ô mon Dieu, nous te remercions du nouvel An que Tu ouvres devant nous.

Enfant divin, accorde-nous de naître à une vie nouvelle.

Amen.

CHRIST EST NÉ… EN VÉRITÉ IL EST NÉ !

75 ans de l’Archimandrite Antoine, syncelle du Diocèse Orthodoxe Serbe de France et d’Europe occidentale, abbé du Monastère Saint Gény de Lectoure

           Archimandrite ANTOINE, Abbé et Syncelle du Diocèse de l’Église Orthodoxe Serbe 1943 – 2018

         Basilique Saint Gény de Lectoure O2 12 2018

Bien Chers Frères en Christ,

Quelle joie de nous retrouver unis, clergé et fidèles, pour cette circonstance afin de rendre grâce à Dieu d’arriver à cet âge après une longue vie missionnaire en faveur des plus défavorisés dans une société qui a perdu grand nombre de ses repères fondamentaux.

Depuis le 31 octobre 1962 où j’ai reçu le saint habit religieux je n’ai jamais quitté la soutane car elle est comme la barrière visible de ma consécration au Seigneur faite lors de mes premiers vœux, le 8 décembre 1963, en Italie.

Toute ma jeunesse dans une famille modeste et pratiquante ne peut être que le ciment de la persévérance. Lorsque nous regardons ces années où les familles allaient à la messe tous ensemble, à pied et parfois à plusieurs kilomètres, où le respect régnait, où la télévision et l’internet n’avaient pas tout envahi avec ses ravages, parce que mal utilisés, où l’autorité n’avait pas abdiquée, on vivait heureux, sans se poser de questions, et on suivait la sagesse des anciens.

De nos jours nous sommes dans un tourbillon, un ouragan permanent où tout est remis en question, où l’autorité a démissionné, même les valeurs fondamentales essentielles de la Famille, de l’Éducation, de la Religion.

La « pensée unique » occidentale  a cru pouvoir combler l’homme par le matérialisme et l’individualisme… Et pourtant, malgré tous les progrès, réels ou factices, qu’elle connaît, notre société ne se porte pas aussi bien que certains voudraient nous le faire croire. Avec les progrès matériels et le matérialisme qui va avec, nous en sommes arrivés à surconsommer et à gaspiller quand d’autres régions du monde vivent dans un dénuement souvent effroyable.

L’homme n’est pourtant pas satisfait, s’habitue au bien acquis et en convoite d’autres, indéfiniment. Cette éternelle insatisfaction liée au matérialisme pourrait se résoudre si, en mettant Dieu à la première place, l’homme comprenait que tout bien, toute chose, doit le faire tendre vers Dieu et non vers un simple désir personnel.

Il ne s’agit pas de comparer un monde « ancien » avec un monde « nouveau » ni de s’en tenir à un discours affirmant de manière parfois simpliste que « c’était mieux avant ». Chaque époque de l’histoire des hommes a connu son lot de tourments. Mais l’avenir de l’humanité n’a jamais autant été menacé qu’aujourd’hui : des menaces tangibles comme les guerres et le terrorisme islamique expansionniste, mais aussi parce que le monde qui se coupe de Dieu est un monde qui vit dans le non-sens parfois le plus absurde, dans les paradoxes les plus terribles. Alors que nous avons connu des progrès scientifiques immenses, notamment dans le domaine médical, il n’y a pourtant jamais eu autant de personnes malades, avec surconsommation de somnifères et antidépresseurs…

Et alors que l’on nous vante les nouveaux moyens de communication, censés nous rapprocher et faire de nous des êtres connectés, tant de personnes souffrent de solitude, d’isolement, de dépression. On discute sur les réseaux sociaux avec des inconnus alors que l’on n’est même plus capable de dire bonjour à un voisin ou que l’on se fâche durablement avec un proche pour des futilités. Le monde sans Dieu est riche de tels non-sens.

Ce monde sans Dieu prétend affranchir l’homme des « vieilles règles » pour lui offrir la liberté. Mais la véritable liberté ne consiste pas à faire ce que l’on veut, n’importe quand, n’importe comment. Comment peut-on en effet espérer former une société réellement fraternelle si chacun peut fixer ses propres règles, les modifier au gré du vent et les imposer aux autres ? L’idéologie libertaire a généré une civilisation qui n’en est plus vraiment une  puisque que chacun est invité à mettre en avant son ego, ses intérêts personnels, à devenir un être sans foi ni loi prêt à tout ou presque pour satisfaire ses désirs. Chacun devenant détenteur de sa propre vérité, la confusion entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal, est inévitable puisque tout devient relatif.

L’une des principales cibles de la pensée destructrice est la famille, puisque celle-ci constitue le noyau de toute forme de société. L’idéologie libertaire a encouragé l’infidélité conjugale, le divorce et l’hyper sexualisation      , avec les conséquences calamiteuses que l’on connaît : familles brisées, enfants victimes des séparations et de sordides conflits conjugaux ou encore de l’abandon éducatif des parents davantage préoccupés par leur vie personnelle et par eux-mêmes. Sous prétexte d’égalité, on veut rendre similaires des situations de vie qui ne peuvent l’être par nature, notamment en terme de procréation et donc de filiation. Et parce que la déconstruction de la famille est un processus fortement engagé dans les sociétés occidentales, des pays comme la France envisagent de permettre à des femmes seules ou à des couples de femmes d’avoir recours à la procréation assistée.

L’humanité traverse aujourd’hui l’âge spirituel le plus obscur que jamais et les ténèbres vont en grandissant… Beaucoup perdront la foi, les églises se videront. Nous sommes tous pécheurs. Satan est le trône de l’orgueil ; et la plus grande arme qui soit contre le trône de l’orgueil s’appelle l’humilité. Et le meilleur exemple d’humilité à suivre est celui de la Vierge Marie. Nous sommes liés à la Mère de Dieu comme par un cordon spirituel. Quant à notre force, nous devons la puiser dans l’Eucharistie. Et parce que nous croyons en Dieu, nous devons rester dans l’espérance, surtout ne pas désespérer.

En effet, « la foi sans les œuvres est morte » et nous sommes donc appelés à témoigner et à faire le bien. Par le sacrement du Baptême, nous ne sommes pas seulement appelés à être des croyants mais les disciples de Jésus. Témoigner donc, mais également faire le bien, non pas au nom d’un quelconque humanisme mais au nom du Christ qui nous le demande. Nous sommes tous appelés à la sainteté et à refléter Jésus-Christ dans le monde d’aujourd’hui et ce n’est pas en adoptant l’esprit du monde que nous y parviendrons mais en suivant Celui qui est LE Chemin, LA Vérité et LA Vie. Prendre pleinement conscience du trésor de la foi que nous devons transmettre avec fidélité et courage, aujourd’hui  comme hier, malgré les obstacles auxquels nous devons faire face.

Grâce à vos dons les Pères ont pu commander à nos Moniales de Ste Elisabeth de Minsk trois icônes peintes dans la prière et l’ascèse :`

Notre Dame Porte du Ciel qui fait tant de miracles et qui protègera vos Familles,

Saint Prosper d’Aquitaine, un grand saint de notre région, dont nous possédons le crâne et qui vécut sur nos terre de 390 à 463, théologien qui participa au Concile de Chalcédoine pour soutenir la Foi orthodoxe contre les hérésies, il nous aidera à rester dans la voie droite de la vérité qui sauve , et enfin un néo-martyr Joseph Munoz, le pèlerin à travers le monde de l’Icône miraculeuse Notre Dame Porte du Ciel qu’il fit vénérer sur tous les continents par des multitudes de fidèles. Devenu moine Amboise au Mont-Athos il a été martyrisé et massacré , en plein centre d’Athènes le 18/31 octobre1997, fête du saint Evangéliste Luc, , né en 1948 au Chili, il repose au Monastère russe hors-frontières de Jordanville (USA). Grâce à l’icône qu’il a fait vénérer dans le monde entier, du Canada et du Brésil à l’Europe et à l’Australie, il avait rappelé aux pauvres humains fascinés par un hédonisme abject le prix de la pureté, de la chasteté et du sacrifice. Lors de la canonisation de St Jean Maximovitch le 19 juin 1994 à San Francisco, où je me trouvais, j’ai pu vénérer cette Icône miraculeuse de Notre Dame porte du Ciel et rencontré le Moine Joseph qui l’avait apportée et avec qui j’ai fait la procession dans les rues de cette grande ville avec des milliers de fidèles.

Merci donc à tous les fidèles qui nous ont permis de recevoir ces trois saintes Icônes devant lesquelles nous prierons chaque jour à toutes vos intentions. Votre générosité nous permet enfin d’achever les travaux de Béthanie qui fonctionnera dès l’an prochain pour se reposer et se ressourcer à tous ceux qui le souhaiterons dans l’esprit de la Maison de Lazare, Marthe et Marie, maintenant un monastère de moniales proche de Jérusalem où vivait mon Père spirituel, de sainte mémoire , l’archimandrite Theodosios, et où nous célébrions la Divine Liturgie lors de nos Pèlerinages avec le Clergé et les Fidèles.

Merci à TOUS et que la Trinité vous bénisse, que Marie, la Théotokos, vous couvre de son Saint Voile, que Saint Prosper d’Aquitaine, appelé l’Extirpateur des hérésies, par Saint Photios, et que le Néo-Martyr Joseph, nous viennent en aide.   Amen !

 

MARIAGE EN L’ÉGLISE PROPHÈTE ÉLIE – SAINT DENYS À DÉNAT d’ALBI  (Tarn)

 

MICKAËL Todorov, né à Schumen (Bulgarie) le 27 avril 1996 et

GOAHAR Avagimyan, née à Krasnoyarsk (Russie) le 07 mai 1993

Ont été unis par le sacrement du MARIAGE par l’Archimandrite ANTOINE, assisté du Hiéromoine GUILHÈM, en l’absence du Proto-Prêtre ANGELO, en soins médicaux.

NIKOLOZ Darjava (Géorgien) représentait la Famille de Michaël et GOAHAR était entourée de sa Famille.

Baptême de Mickaël à Dénat en Albigeois

PAROISSE PROPHÈTE ÉLIE – SAINT DENYS

Dénat-en-Albigeois

Le 5/18 novembre 2018, XXVème dimanche après Pentecôte, le ProtoPrêtre ANGELO, assisté du Hiéromoine GUILHÈM, a baptisé MARIO Todorov, MICKAËL au baptême, né le 27 avril 1996 à Schumen (Bulgarie), employé hospitalier, fils de DANAIL Dimov et NATALIA Raycheia.

Parrain : Nikoloz DARJANIA

 

Fête de la paroisse St Michel & Ste Foy à Nérac

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Nos devoirs envers Saint Michel

 comme Chrétien et comme Français

Mes Frères, La dévotion aux Saints Anges est une de celles qui se recommandent le plus à tous les chrétiens, en raison de la mission qu’ils remplissent auprès de nous. Parmi eux, il en est un qui se désigne très spécialement à notre culte ; c’est le Prince de la milice céleste, Saint Michel. Comme Chrétien, comme Français nous avons à lui faire une part de notre piété.

 

I – Comme Chrétien

Nous devons l’honorer en tant que chrétien. Vous savez le rôle qu’il a joué à l’origine des temps. A la tête des cohortes angéliques, il a vengé les droits de Dieu outragés par la révolte de Lucifer et de ses partisans.

 

Depuis lors, la lutte commencée au ciel s’est continuée sur la terre. C’est là que les démons se réfugient pour y dévorer leur honte et assouvir contre Dieu, contre Jésus-Christ, contre l’Eglise, leur implacable haine. Dans leur effroyable infortune, ils ne goûtent plus d’autre volupté que celle de faire des révoltés, de pervertir toute intelligence, tout cœur, toute volonté, de s’assurer des complices pour la destruction de cette « Femme » immortelle dont parle Saint Jean dans son Apocalypse, et qui se nomme l’Epouse du Christ.

Et la lutte n’a pas cessé au long des âges, elle se poursuit toujours plus acharnée, plus savante. Tandis qu’à la suite des persécutions des premiers siècles elle s’était localisée sur quelques points du globe, de nos jours, c’est de toutes parts qu’elle se déchaîne, ici ouverte, là hypocrite et sournoise, partout avec fureur telle que nous pouvons nous demander si ce n’est pas l’heure dont parle la liturgie : Venit tempus quale non fuit, ou celle dénoncée par la Sainte Ecriture : Hoec est hora… et protestas tenebrarum (Luc, XXII, 53).

Afin de la soutenir dans cette terrible guerre, Dieu a confié son Eglise à la protection de Saint Michel. Dès le VIIème siècle, Saint Grégoire le Grand disait : « Chaque fois que, dans l’Eglise, un acte de vaillance s’accomplit, c’est, d’après la tradition, à Saint Michel qu’on l’attribue. »

 

Il n’y a donc pas à s’étonner de la place d’honneur qui lui est faite dans la liturgie. Deux fêtes lui sont consacrées : celle de son Apparition au Mont-Gargan en Italie, le 8 mai 610, et celle que nous célébrons aujourd’hui.

II – Comme Français

Nous, fils de France, nous avons en outre une raison nationale d’honorer et de prier Saint Michel : c’est qu’il est le défenseur attitré de notre patrie.

Chaque nation a son ange tutélaire. Or, depuis longtemps, nos pères ont choisi Saint Michel comme patron de la France. En 709, entre les côtes de Bretagne et de Normandie, il apparaissait sur un rocher aride, qui surgit, tel un géant, au milieu des flots. Il demandait qu’une chapelle lui fût bâtie. Des prodiges s’y accomplirent. A la fin de ce même VIIIème siècle, Charlemagne y vint en pèlerinage ; peu après il fit proclamer l’Archange « Patronus et Princeps imperii Galliarum. Patron et Prince de l’empire des Gaules », et il voulut que son image fût peinte sur ses étendards. A partir de ce moment, Saint Michel devint et se montra le soldat de la France, contre les incursions des Anglais en particulier.

L’intervention la plus signalée du Prince des Anges a été la vocation de notre Jeanne d’Arc et la préparation de l’humble bergère à sa sublime mission. C’est lui qui, pendant deux ans, l’initia aux malheurs du royaume et la pressa, « de par Dieu », de se porter à sa délivrance, puisque tels étaient les desseins du Très-Haut. C’est lui qui se fit son éducateur et l’encouragea à surmonter les oppositions qui lui venaient de sa famille et du sire de Baudricourt : c’est lui qui lui répétait : « Va, fille de Dieu, va ! » jusqu’à ce qu’elle se fût mise en route. Qui ne voit que dans les circonstances présentes, le recours à Saint-Michel s’impose à tous les chrétiens français ? Si notre territoire n’est plus envahi comme au XVème siècle et comme il l’était encore il y a quelque cinquante ans par les armées étrangères, il reste toujours fortement menacé par l’athéisme.

Mais c’est surtout à l’intérieur, comme au temps de Jeanne d’Arc, que des factions se disputent le pays et mettent en péril son existence même. Satan met la division dans tous les rangs de la société, affaiblit par tous les moyens le sens religieux, le sens moral et jusqu’au patriotisme lui-même.

La dévotion à Saint Michel est donc, pour les chrétiens de France, plus opportune que jamais, puisque notre patrie est plus particulièrement le point stratégique des assauts de l’enfer.

Aussi bien, tournons-nous vers le Prince de la milice céleste ; redisons-lui avec toute notre confiance la prière quotidienne : « Defende nos in praelio, contra nequitiam et insidias diaboli esto praesidium ». Qu’il daigne refouler le démon des discordes, des divisions, des haines, le démon de l’impiété et de l’immortalité ; qu’il daigne nous aider à regagner les hauteurs dans la paix, pour la grandeur de la France et pour le triomphe de la Sainte Eglise

 

Il nous sera permis alors de répéter, avec espérance, la parole de l’Apocalypse : « Michel et ses anges combattaient contre le Dragon ; le Dragon et ses anges combattaient aussi à leur côté ; mais ceux-ci ne pouvaient prévaloir (XII, 7).

 

Continuons de l’invoquer pour notre pays et redisons-lui souvent cette prière :

« Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat ; soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon ; que Dieu exerce sur lui son empire, nous le demandons en suppliant. Et vous, Prince de la milice céleste, repoussez en enfer, par la vertu divine, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour perdre les âmes. »

Amen.

 

Fête de la Dormition de la Mère de Dieu

Tropaire

Dans ton enfantement tu as gardé la virginité,  * dans ta Dormition tu n’as pas quitté le monde, ô Mère de Dieu: * tu as rejoint la Source de la vie, *  toi qui conçus le Dieu vivant * et qui de la mort délivres nos âmes par tes prières. 

Nous te magnifions, ô tout-immaculée Mère du Christ notre Dieu, et nous célébrons ta glorieuse Dormition.