Née en 1881 à Sebino (province de Kimovsk) en Russie. Décédée le 2 mai 1952 à Scodéniaj, banlieue de Moscou. Elle a été une Orthodoxe, dans le sens profond du terme, c’est à dire la compassion pour les malheurs d’autrui, la prière, le signe de la Croix, la fidélité aux enseignements des Pères. Elle a été glorifiée le 2 mai 2001 par S.S. le Patriarche Alexis II et placée dans une nouvelle chasse le 2 mai 2008 devant laquelle des multitudes de fidèles viennent se recommander chaque jour.
Prière
Bienheureuse Mère Matrona dont l’âme se trouve au Ciel et qui se présente devant le trône du Seigneur, dont le corps se trouve au repos sur terre, qui a fait des miracles par la grâce donnée d’en haut, jette ton regard miséricordieux sur nous pécheurs, aide-nous dans nos peines, nos malheurs, nos maladies et nos tentations mauvaises. Console-nous dans notre désespoir, guéris-nous des maladies qui nous sont envoyées pour nos fautes. Protège-nous, délivre-nous de nos nombreux malheurs et des mauvaises actions que nous pratiquons jusqu’à ce jour depuis notre jeunesse et dont nous espérons nous débarrasser par tes prières et ta miséricorde. Nous te glorifions dans la Trinité du Père, du Fils et du Saint Esprit, maintenant et toujours dans les siècles des siècles. Amen
Saint évêque et docteur de l’Église v. 296-373. L’histoire lui a donné les titres de “Père de l’orthodoxie”, “Pilier de l’Église” et “Champion de la divinité du Christ”. Originaire d’Alexandrie, il était d’abord diacre et dénonça Arius comme hérétique. ll accompagna son évêque au concile de Nicée. Retourné à Alexandrie, il devint patriarche de cette ville, dont il gouverna l’Église pendant plus de quarante ans. Il se consacra à la lutte contre l’Arianisme et à la défense de la divinité du Christ. Pour cette raison il fut exilé à cinq reprises : à Trèves en 336, à Rome de 339 à 346, au désert de 356 à 363 et encore pour quelques mois en 363 ; son dernier exil, toujours au désert dura de 365 à 366. Malgré ces difficultés, il réussit à diriger son troupeau et à lui écrire des exposés très clairs de l’enseignement orthodoxe. Une des caractéristiques les plus attrayantes fut son inépuisable humour, qui se révélait souvent être une arme mortelle contre ses ennemis. L’Église l’honore comme un des quatre grands docteurs grecs, tandis qu’en Orient, il est vénéré comme un des trois saints docteurs. Il était un théologien remarquable.
Tropaire, t.3
Comme le pilier de l’orthodoxie * tu soutins l’Église par tes divins enseignements, * pontife Athanase, car tu proclamas * le Fils consubstantiel au Père, * contre la doctrine d’Arius ; * Père saint, prie le Christ notre Dieu * de nous accorder la grâce du salut.
Kondakion, t.2
Ayant planté l’enseignement de l’orthodoxie, * tu retranchas les ronces de l’erreur, * multipliant la semence de la foi * sous les rosées de l’Esprit ; * c’est pourquoi nous célébrons ta mémoire sacrée.
Saint martyr en 208. Sous-diacre de Smyrne, envoyé en France par saint Polycarpe, il a été livré au martyre à Viviers, sur le Rhône, en Vivarais.
Tropaire
En Sous-Diacre de l’Église du Christ, tu as accompli fidèlement ton ministère divin en Vivarais et tu luttas à la perfection sur l’océan des multiples combats, tu te montras un navigateur excellent, mêlant dans le martyre ton sang aux eaux du Rhône, guide-nous donc à présent, Saint Andéol vers le havre de Dieu.
En 450, alors qu’il était simple soldat, l’empereur Léon Ier vint à rencontrer un aveugle égaré qui implorant à boire. Il voulut lui venir en aide, mais il ne trouvait pas d’eau : c’est alors qu’une voix mystérieuse lui indiqua une source en partie cachée. Il put ainsi apaiser la soif de l’aveugle et en lui lavant les yeux il lui fit retrouver la vue. Devenu empereur, Léon Ier fit ériger à cet endroit une église en l’honneur de la Vierge que l’on y invoqua sous le nom de Source de Vie et que l’on représenta sous forme d’icône devenue miraculeuse avec de nombreux évènements constatés dans ce sanctuaire, détruit en 1453, lorsque les Turcs prirent Constantinople. La très grande icône vénérée en la Basilique St Gény a toute une histoire : Napoléon Ier, lors d’une expédition en Orient, la rapporta en France puis la remit au Maréchal Soult du Tarn, qui à son tour en fit cadeau, à une Communauté de religieuses de Toulouse. Lors de la fermeture de cette Maison, Madame Marguerite Fauvel, bienfaitrice de notre Fraternité, la récupéra et en fit don à notre Monastère où elle est vénérée depuis 1981.
Tropaire
Venez, vous qui êtes accablés par toutes sortes d’infirmités, vers la Source de la Vierge avançons avec foi, puisqu’en abondance elle procure les vives ondes gratuitement ; richement elle distribue aux fidèles les guérisons. Gloire à toi, ô Vierge immaculée, gloire à ta Source porteuse de vie, espérance de nos âmes, gloire à toi.
Saint roi martyr en 523. D’origine vandale, il fut roi de Bourgogne pendant un an seulement. Il fit étrangler un de ses fils pour avoir offensé sa belle-mère, c’est-à-dire la seconde épouse de Sigismond. Il expia ce crime en faisant de larges aumônes à l’Église et aux pauvres. Ayant perdu une bataille, il se déguisa en moine et se cacha dans une cellule près de l’abbaye d’Agaune, qu’il avait lui-même fondée. Découvert par ses ennemis, il fut mis à mort. il est vénéré comme martyr.
Tropaire t, 1
Ton royal martyr Sigismond, Seigneur, pour le combat qu’il a mené * a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité ; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; * par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.
Icône vénérée en la Basilique Saint Gény de Lectoure
FÊTE : 28 (15) AVRIL
Au nord de l’Albanie, non loin de Scutari (SHKODER) s’élevait, sur une colline, une petite église dédiée à la “Vierge du Bon Conseil” avec une icône peinte, sur plâtre, de 46cm x 30cm de large. Cette peinture représente Marie portant dans ses bras l’Enfant-Jésus qui, de son bras droit, lui étreint le cou et de sa main gauche, tient le liseré de son corsage : l’attitude du Fils de Dieu fait homme nous montre ici l’exemple de l’affection profonde et de l’abandon confiant que nous devons éprouver envers cette Mère qui est aussi la nôtre. En 1467, les chrétiens étaient entourés des Turcs musulmans, et malgré la victoire de Scanderbeg le 13 novembre 1443, dès la mort du général chrétien, Mahomet II décida, de transformer l’église en mosquée et d’exterminer tous les chrétiens. Quelques uns pourtant parvinrent à s’enfuir à Venise. Deux habitants qui gardaient l’icône virent en songe l’Icône passer l’Adriatique et se rendre, avec eux, à Genazzano où elle est toujours vénérée par les chrétiens qui y trouvent réponses à leurs problèmes, réconforts dans leurs peines et conseils pour arriver au bon port.
THEOTOKION T 2
Ômerveilleuse nouvelle entre toutes les merveilles du passé qu‘a jamais connu une mère ayant enfanté sans homme et qui a porté entre ses bras Celui qui contient toute la Création. Glorification de son icône par une miraculeuse apparition, Toi,ô Toute Pure, faisque suivant toujours tesconseils, nous puissions vivre selon ton cœur, ne cessepas de Le supplier en notre faveur, afin de procurer à nos âmes la miséricorde et le salut !
En la chapelle des Saintes Marthe, Marie Madeleine et Saint Lazare
Préparez les plats, les longues nappes aux fleurs multicolores
Allez prévenir les habitants des rochers des montagnes
Allez prévenir tous les bergers, les troupeaux de montagne
Allez prévenir les écureuils qui dorment dans les cimes
Chassez les nuages, laissez place aux couleurs de la lune
Mais dépêchez-vous,dépêchez-vous
Je l'entends qui arrive
Allez cueillir les fraises les fruits des bois et le genièvre
Allez cueillir les cerises les fruits des bois et le genièvre
La nouvelle résonne tout là-haut
Les framboises et les prunelles, les myrtilles et les groseilles
Mélangez les fruits et les feuillages mélangez ces merveilles
Elle résonne, elle sonne de village en village
Remplissez les plats sans hésiter remplissez les corbeilles
Mélangez les fruits et les feuillages, réchauffés par le soleil
Mélangez les fruits et les feuillages, mélangez ces merveilles
Mais dépêchez-vous, dépêchez-vous
Je l'entends qui arrive.
Marie-Madeleine figure dans les quatre évangiles comme une des compagnes les plus dévouées de Notre Seigneur. Les liturgies occidentales, principalement sous l’influence des écrits de saint Grégoire le Grand, l’ont souvent identifiée avec la pécheresse anonyme (Lc.7 : 37 et 8:2), ainsi qu’avec Marie, la sœur de Marthe et de Lazare (Jn 1). Selon la Tradition, elle arriva en Provence avec des proches du Christ et évangélisa, vivant la pénitence dans le massif de la Sainte Baume où son âme s’éleva vers le ciel. L’art la représente les cheveux défaits et portant un vase d’onguent. La Basilique St Gény de Lectoure conserve une mèche de cheveux authentifiée par le cardinal Jean Baptiste Pira en 1889.
Tropaire t.1
Le Christ qui de la Vierge est né pour nous, * Marie-Madeleine, tu l’as suivi, * gardant ses préceptes et ses lois ; * et nous qui célébrons ta mémoire sacrée, * avec foi nous t’acclamons * et te glorifions avec amour.
Sainte, vierge + v. 80 – Sœur de Lazare et de Marie de Béthanie, elle est, en Occident, souvent identifiée avec sainte Marie-Madeleine. Accueillant le Seigneur dans la maison de Béthanie (Lc 10: 38-41) elle “se soucia et s’agita pour beaucoup de choses”. Selon une Tradition occidentale elle évangélisa la vallée du Rhône et mourut à Tarascon où ses reliques sont vénérées. Elle est représentée domptant la Tarasque, dragon du Rhône.
TROPAIRE, T.1 :
Chantons sainte Marthe, l’hôtesse du Christ, * qui a l’accueil du Seigneur accordait tant de soin, * bénissons la passagère du frêle esquif * qui d’une rive à l’autre franchit notre Mer, * et célébrons la protectrice de Tarascon * ayant triomphé du terrible dragon : * gloire à celui qui fut son hôte à Béthanie, * gloire à celui dont elle fut l’apôtre zélée, * gloire à celui qui accomplit en tous par ses prières le salut.
D‘origine grecque, baptisé à Antioche par saint Pierre, il vint en Occident, avec Saint Martial, apôtre de l’Aquitaine et prêcha l’Évangile dans beaucoup de villes : Agen, Périgueux, Toulouse, Cahors. Après une vie pleine de saintes œuvres et de miracles, chassant les démons, il fut invité aux noces de l’Agneau par le même saint Martial qui l’avait précédé. Son corps a été premièrement à Ruffec en Berry, puis à Castelsarrasin, dans le Tarn-et-Garonne où la piété de bons chrétiens du vieux temps l’avait logé dans un précieux reliquaire. Il est vénéré avec Saint Martial (30 juin) et Saint Austriclinien, prêtre (13 octobre).
Tropaire
Tu quittas ton pays pour ne faire qu’un avec le Christ et crucifia la chair, toi qui vivais pour l’Esprit : Bienheureux père Alpinien, par ta course d’Apôtre tu menas avec empressement le bon combat ; tu as pris aux filets de la foi, l’innombrable multitude des peuples d’Aquitaine ; c’est pourquoi nous te demandons de nous délivrer de toute épreuve par tes prières.
Le soir de ce même jour, le premier de la semaine, toutes portes étant closes par crainte des Juifs, Jésus vint là où se trouvaient les disciples, il se tint au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Ce disant, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie à la vue du Seigneur. Il leur dit encore une fois : La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. Puis il souffla sur eux et leur dit : Recevez le saint Esprit. Ceux à qui vous remettez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. Thomas, l’un des Douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux lorsque vint Jésus. Les disciples lui dirent : Nous avons vu le Seigneur ! Il leur répondit : Si je ne vois à ses mains la marque des clous, si je ne mets le doigt dans la marque des clous, et si je ne mets la main dans son côté, je ne croirai pas !
Huit jours après, les disciples étaient à nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, toutes portes closes, se tint au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ton doigt ici, dans mes mains ; avance ta main et mets-la dans mon côté, et ne sois plus incrédule, mais fidèle ! Thomas lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu me vois, tu crois. Heureux ceux qui croiront sans avoir vu ! Jésus a fait en présence de ses disciples encore bien d’autres miracles, qui ne sont pas relatés dans ce livre. Ceux-là l’ont été afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom.
Florilège liturgique
Hypakoï, t. 6
Comme tu es apparu au milieu de tes Disciples en leur donnant ta paix, * viens aussi parmi nous, Dieu Sauveur, et sauve-nous.
Kondakion, t. 8
D‘une main curieuse, l’apôtre Thomas * explora ton côté vivifiant, ô Christ notre Dieu, * et, toutes portes étant fermées lorsque tu vins * au milieu des Disciples, il te cria : * Tu es en vérité mon Seigneur et mon Dieu.
lkos
La main du Disciple, comment n’a-telle pas fondu, * lorsqu’elle approcha le côté brûlant du Seigneur ? * Qui lui a donné l’audace d’y toucher ? * Assurément, celui qui fut touché ! * S’il n’avait donné la force à cette pauvre main, * comment aurait-elle pu toucher les plaies qui firent trembler le ciel et la terre ? * Et Thomas reçut la grâce de toucher le Christ et de lui crier : * Tu es en vérité mon Seigneur et mon Dieu.
Après ta merveilleuse Résurrection, * Seigneur source-de-vie, * comme tu n’avais pas brisé les scellés du tombeau, * tu entras de même, toutes portes fermées, * chez tes Apôtres glorieux, * que tu comblas de joie, * leur donnant l’Esprit de vérité * dans ton immense bonté.
Thomas, appelé Didyme, * n’ était pas avec eux * lorsque tu apparus à tes Disciples, Seigneur ; * aussi ne crut-il pas à ta Résurrection * et dit à ceux qui t’avaient vu : * Si je ne mets mon doigt dans son côté * et dans la marque des clous, * je ne croirai pas qu’il est ressuscité !
Thomas, disait le Christ, * touche-moi, puisque tu le veux, * approche ta main * et sache que j ‘ai des os, de la chair, un corps humain ; * ne deviens pas incrédule, mais croyant ! * Et celui-ci répondit : Tu es mon Seigneur et mon Dieu, * gloire à ta sainte Résurrection.
Christ est ressuscité des morts, * par sa mort il a vaincu la mort, * à ceux qui sont dans les tombeaux * Il a donné la vie.
1. Que Dieu se lève et que ses ennemis se dispersent, * que ses adversaires fuient devant sa face !
Christ est ressuscité des morts, * par sa mort il a vaincu la mort, * à ceux qui sont dans les tombeaux * Il a donné la vie.
2. Comme se dissipe la fumée ils se dispersent, * comme fond la cire en face du feu !
Christ est ressuscité des morts, * par sa mort il a vaincu la mort, * à ceux qui sont dans les tombeaux * Il a donné la vie.
3. Périssent les impies en face de Dieu, * mais les justes jubilent devant lui !
Christ est ressuscité des morts, * par sa mort il a vaincu la mort, * à ceux qui sont dans les tombeaux * Il a donné la vie.
4. Voici le jour que fit le Seigneur,* exultons d’allégresse et de joie.
Christ est ressuscité des morts, * par sa mort il a vaincu la mort, * à ceux qui sont dans les tombeaux * Il a donné la vie.
Gloire au Père et au Fils * et au saint Esprit. Maintenant et toujours. * et dans les siècles des siècles. Amen.
Christ est ressuscité des morts, * par sa mort il a vaincu la mort, * à ceux qui sont dans les tombeaux * Il a donné la vie.
SAMEDI DU RENOUVEAU
Lecture de l’Évangile selon saint Jean
(3, 22-33)
11
En ce temps-là, Jésus se rendit avec ses disciples au pays de Judée ; il y séjourna avec eux et il y baptisait. Jean aussi baptisait, à Ainon, près de Salim, car les eaux y abondaient, et les gens venaient s’y faire baptiser. Car Jean n’avait pas encore été mis en prison. Or il s’éleva une discussion entre les disciples de Jean et un Juif, à propos de purification. Ils allèrent donc trouver Jean et lui dirent : Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous viennent à lui ! Jean leur répondit : Nul ne peut rien s’attribuer, qui ne lui soit donné du ciel. Vous-mêmes, vous m’êtes témoins que j’ai dit : je ne suis pas le Christ, mais je suis envoyé devant lui. Celui qui a l’épouse, celui-là est l’époux ; mais l’ami de l’époux, qui se tient là et qui l’entend, est ravi de joie à la voix de l’époux. Voilà ma joie: elle est parfaite maintenant. II faut qu’il grandisse et que moi, je diminue. Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous ; celui qui est de la terre est terrestre et parle en terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous ; il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, mais son témoignage, nul ne le reçoit. Qui reçoit son témoignage certifie que Dieu est vérité.
Florilège liturgique
Du ciel tu descendis, ô Dieu de miséricorde, trois jours dans le tombeau tu souffris de demeurer * pour nous délivrer de nos péchés ; * notre Vie et notre Résurrection, Seigneur, gloire à toi.
Seigneur, si l’on te déposa comme un mort dans le tombeau, * les soldats montèrent la garde cependant, * comme pour veiller sur le sommeil du Roi ; * et, pour garder le trésor de la Vie, * ils y posèrent les scellés, * mais tu as procuré par ta Résurrection l’immortalité à nos âmes.
Seigneur, tu nous as donné pour triompher du démon * l’arme de ta sainte Croix ; * devant elle il tremble et frémit, ne pouvant souffrir de contempler sa puissance, * puisqu’elle fait surgir les morts et triomphe de la mort ; * c’est pourquoi nous nous prosternons * devant ta sépulture et ta sainte Résurrection.
Ton Ange, Seigneur, en proclamant la Résurrection, * remplit d’effroi ceux qui te gardaient ; * mais, s’adressant aux saintes femmes, il leur demanda : * Pourquoi cherchez-vous parmi les morts Celui qui vit ? * II est ressuscité, notre Dieu, * accordant la vie au monde entier.
Kondakion. t. 8
Lorsque tu gisais dans le tombeau, Seigneur immortel, * tu as brisé la puissance de l’Enfer * et tu es ressuscité victorieusement, ô Christ notre Dieu, * ordonnant aux Myrophores de se réjouir, * visitant tes Apôtres et leur donnant la paix, * toi qui nous sauves en nous accordant la résurrection.