Sainte Bénédicte de Rome

FÊTE : 8 Octobre

Fille d’un sénateur romain, elle embrassa la Foi chrétienne, elle désira imiter l’illustre martyr Quentin et ses compagnons de Picardie. Avec d’autres jeunes filles elle traversa les Alpes et les Gaules lyonnaises pour le Verdandois. Elles se retirèrent à Origny-sur-Oise au diocèse de Soissons, où l’exemple de leurs vertus et les exhortations familières convertirent beaucoup de fidèles. Sur ordre de l’empereur Julien l’Apostat, Matrocle les fit décapiter le 8 octobre 362. De très nombreux miracles éclatèrent sur le lieu du Martyre et les précieuses reliques furent placées dans une chasse conservée, jusqu’à la révolution française, à l’antique Abbaye d’Origny qui abritait des Moniales bénédictines.

Tropaire t, 7

Pour la défense de la Vérité et la proclamation de la Foi en Christ, Sainte Bénédicte et ses compagnes, ayant déjà sanctifié par l’ascèse de leur vie le Verdandois, ont ajouté les roses de leur sang à leur blanche couronne de Lys ; nous souvenant de leur
martyre, nous les prions d’intercéder auprès du Sauveur notre Roi pour qu’il inspire des sentiments de justice à nos gouvernants et qu’il accorde à nos âmes la grâce du salut.

Sainte Foy d’Agen

FÊTE : 6 Octobre

Jeune vierge d’Agen, en France méridionale, elle fut brûlée vive sous Maximien Hercule. On ne parla guère d’elle jusqu’au IXème siècle, où un moine de Conques (Aveyron) vint voler ses os à Sainte-Foy d’Agen et les reporta dans son abbaye. Celle-ci, qui dépérissait faute de reliques, connut désormais une grande prospérité. Conques se trouvant sur la route de Compostelle, les pèlerins de Saint Jacques en Galice s’y arrêtaient pour prier devant la belle statue d’or qui renfermait le crâne de la martyre. Sainte Foy fut dès lors très vénérée en France, au Portugal et en Espagne. Les conquistadors de la péninsule répandirent son culte en Amérique ; c’est ce qui explique qu’il y a tant de Santa Fé aux États-Unis, au Mexique, au Brésil, en Argentine, au Chili et en Colombie, dont la capitale s’appelle en réalité Santa Fé de Bogota. Une partie de ses reliques a été transférée à Glastonbury, en Angleterre, ce qui explique sa présence sur le calendrier anglais et la dédicace de plusieurs églises dans l’île.

Tropaire t, 1

Agen célèbre son enfant, * devenue grande Gloire par sa Foi ; * ses reliques l’ont fait rayonner * dans toute l’Aquitaine et au-delà ; * Par le chemin du saint apôtre Jacques, son renom * a gagné l’Ibérie et les Indes d’Occident, * car elle sauve les faibles, protège les petits * et délivre de leurs chaînes les prisonniers. * Gloire à celui qui lui a donné ce pouvoir, * Gloire à celui qui l’a couronnée, * Gloire à celui qui accorde à tous, par ses prières, le Salut.

Saint Maxime Sandovitch

FÊTE : 6 Septembre

Il est né en 1886 à Jdénia (RUTIIÉNIE). À l’école, il se levait de bonne heure pour lire dans sa chambre les offices et chanter les hymnes liturgiques. Dès ses études secondaires achevées, il entre dans un monastère uniate de sa région. Déçu par la vie relâchée, il se rendit au Monastère orthodoxe de Potchaev. Il dut abandonner son idéal monastique sur la demande du Métropolite Antoine de Kiev qui avait besoin de prêtres de paroisse. Il se rendit au séminaire de Jitomir, puis épousa une Biélorusse et fut ordonné en 1911. Il célébra sa première liturgie dans sa région passée à l’uniatisme au XVIIIème siècle. Il fut arrêté et condamné. Continuant à célébrer, il fut emprisonné à Lvov en mars 1912 et condamné sous inculpation d’être orthodoxe pour deux ans. Libéré début 1914, il fut à nouveau arrêté, la même année, avec sa femme enceinte, son père et les Orthodoxes du village. Emprisonnés à Gorlitsé, il sortit de son cachot le 6 septembre 1914, après l’annonce de sa condamnation à mort par le juge. Il fut fusillé le jour même en criant : ”Vive la Sainte Orthodoxie !”.

Il a été canonisé par l’Église Orthodoxe de Pologne, qui couvre cette région, en 1994. Le Primat-Métropolite Basile (1914-1998), ami de notre Fraternité, envoya à notre Monastère une grande icône du nouveau saint où elle est toujours vénérée.

Tropaire t, 4

Mû par la Providence de Dieu pour aller au Mont Potchaev * afin d’y apprendre la rectitude de la foi orthodoxe, * tu es parvenu au véritable enseignement dans la cité de Zhitomir, * et tu es retourné dans ton pays comme un vaillant guerrier du Christ. * Pour l’Orthodoxie et pour ton peuple, tu as reçu la couronne du martyre, * et à cause de cela tu as fortifié ta terre natale dans la sainte foi. * Ô hiéromartyr Maxime, * prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.

Saint Gilles

fête : 1 Septembre

Gilles naquit à Athènes en 470. Il aborda en Provence où il passa quelque temps auprès de Saint Césaire, à Arles, puis il gagna la campagne d’Uzès, où il se rencontra avec un solitaire du nom de Vérédème qui fut plus tard évêque d’Avignon. Le roi Théodoric lui donna en propre le terrain qu’il avait choisi pour sa retraite. C’était une forêt où il vécut seul, nourri du lait d’une biche qu’il avait élevée. Le roi Childéric étant à la chasse lança l’animal auquel il décocha une flèche au jugé. Le trait atteignit l’ermite et le blessa profondément. Childéric, désolé, tint à réparer de son mieux sa faute involontaire. Il fit construire un monastère et en donna le gouvernement au pieux reclus. L’évêque d’Uzès, probablement Saint Férréol, éleva Gilles au sacerdoce. Le saint abbé fut obligé deux fois de rompre avec ses goûts de solitude pour faire deux voyages l’un à Orléans où Childéric l’avait mandé, l’autre à Rome. Il mourut dans son monastère, le 1er septembre 590. L’emplacement du cloître et ses dépendances forment actuellement la ville de Saint Gilles du Gard, qui l’a choisi pour patron et lui a érigé une église remarquable à bien des titres, mais surtout pour la splendeur de son portail, un des plus imposants spécimens du style roman, en Provence. Son tombeau et ses reliques y sont l’objet de la vénération universelle.

Tropaire t, 4

L‘enfant d’Athènes, né au bord de l’Égée, * de part en part a franchi la Méditerranée, * portant de l’Orient vers l’Occident, * de Grèce en Provence et en Languedoc, * la sagesse de l’Attique et la lumière du Christ ; * en moine, il a fui la célébrité, * mais plus il s’est caché sous le boisseau, * plus le monde l’a élevé sur le chandelier * pour illuminer la route des pèlerins * au carrefour des chemins * conduisant des sombres ténèbres aux clartés de la foi.

Christ Pantocrator

Nouvel an ecclésiastique

FÊTE : 1 Septembre

Cette icône est la reproduction de la Mosaïque byzantine du VIème siècle, restaurée au XIIIème siècle, et vénérée en la Basilique St Paul hors les murs, la plus grande église de Rome, après St Pierre. Saint Constantin, en 314, construit en ce lieu une chapelle et y dépose les reliques de Saint Paul, consécration en 324. Valentinien II, fondateur de la Basilique actuelle, commence les travaux en 386 avec consécration en 390 par Siricio. Après un tremblement de terre en 443, elle fut restaurée par Saint Léon-le-Grand. En 1823, un terrible incendie détruisit une partie de la Basilique mais la mosaïque n’est pas touchée.

Tropaire t, 2

Auteur de l’entière création * qui as soumis à ton pouvoir les moments et les temps, * bénis la couronne de l’année * que ta bonté nous donne de commencer. * Garde en paix le peuple fidèle qui t’appartient * et par l’intercession de ta Mère, Seigneur, sauve-nous.

Divin Roi qui es et qui demeures * dans les siècles sans fin, * reçois la prière des pécheurs implorant ton salut; * accorde, en ton amour du genre humain, * à la terre abondance de fruits * grâce au temps favorable que tu voudras lui donner ; comme autrefois du roi David, * sois l’allié des fidèles chrétiens * pour les sauver des barbares sans-Dieu ; *car ils sont venus dans tes parvis, * ils ont souillé ton lieu saint ; * Sauveur, accorde-nous d’en triompher * par les prières de ta Mère, ô Christ notre Dieu, * car tu es le triomphe et la gloire du peuple chrétien.

Saint Phanourios

FÊTE : 27 AOÛT

Le 27 août, nous faisons mémoire du saint et illustre mégalomartyr Phanourios le nouvellement apparu. 

C’est lors de travaux entrepris pour relever les murailles de la forteresse de Rhodes au XIVème siècle que les ouvriers découvrirent une belle église en ruine, sous les dalles de laquelle ils trouvèrent de nombreuses icônes. Parmi elles, la seule qui était intacte était une icône représentant un jeune soldat, tenant en main droite une croix; autour de l’icône étaient représentées douze scènes de son martyre. L’évêque Nil (qui siégea sur le trône de Rhodes de 1355 à 1369) put déchiffrer l’inscription : Saint Phanourios, qui accomplit de nombreux miracles, notamment pour retrouver des objets ou des animaux disparus : d’ailleurs, la racine de son nom ne signifie-t-elle pas “découvrir, montrer” ?

Tropaire t, 1

L‘Église sur terre brillamment *entonne un cantique des cieux ; * à la terrestre solennité * répond l’assemblée des anges festivement ; * par des hymnes sacrées, dans les hauteurs, * l’une acclame tes exploits, * tandis que l’autre, ici-bas, * célèbre la céleste gloire que tu trouvas, * illustre Phanourios, par tes peines de martyr.

Saint Césaire d’Arles

FÊTE : 27 Août

470-543. Né à Chalon-sur-Saône, il devint à vingt ans moine à Lérins et fut choisi en 500 comme évêque d’Arles. Il présida plusieurs conciles, entre autres celui d’Orange (529), qui condamna le semi pélagianisme. À Arles, il fonda le grand monastère féminin qui portera plus tard son nom et pour lequel il écrivit une règle. Il attacha beaucoup d’importance à la dignité liturgique et fut un prédicateur remarquable, dont les sermons gardent encore tout leur intérêt. Il se montra toujours digne de l’admiration de ses fidèles et de la confiance qu’ils lui témoignèrent. Lors du siège d’Arles, en 508, il vendit les trésors de son église pour venir en aide aux pauvres. Il aurait été le premier archevêque d’Europe à recevoir le pallium du pape.

Tropaire

Chantons le pontife du Christ qui a sanctifié la cité d’Arles par sa vie, Césaire, ce moine de Lérins, que ses humbles vertus ont porté sur le trône élevé ; les âmes, il les a de sa parole nourries, les souffrances des corps, il les a soignées et guéries ; par sa prestance et son authenticité, il en imposa même au plus terrible des rois ; par ses aumônes et sa charité, il a permis aux pauvres et aux captifs, amis ou ennemis, de louer le Seigneur dans la joie.

Saint Louis

FÊTE : 25 Août

Saint roi 1214-1270. Né à Poissy, près de Paris, il accéda au trône en 1226, sous la régence de sa mère, Blanche de Castille. II régna quarante-qua­tre ans. Dans sa vie privée, il était plus austère qu’un religieux et il priait davantage.
En tant que législateur, il se montra énergique mais plein de considération pour son peuple et spécialement pour les pauvres. Guerrier courageux, il conduisit ses armées vers la vic­toire contre le roi Henri III d’Angleterre, à Taillebourg en 1242. Il fonda plusieurs monastères et pour abriter sa large collection de reli­ques, il constuisit à Paris la Sainte Chapelle.Époux dévoué, il était père de onze enfants. Il dirigea deux croisades ; la première fois, il fut emprisonné en Égypte, la seconde il mourut de dysenterie devant Tunis.
En 1297, il fut canonisé avec l’approbation de toute la chrétienté occidentale. II est représenté comme roi, les vêtements souvent ornés de lys, tenant une croix, une couronne d’épines ou quel­que autre symbole de la passion du Christ.

Tropaire t, 8

Au royaume des lys ayant imité, * bienheureux Louis, l’insouciance des lis des champs, * qui ne filent ni ne tissent, mais surpassent pourtant * la magnificence du roi Salomon, * tu ne t’es pas mis en quête de vêtements somptueux, * mais ton âme fut pure comme un lis * et tu as resplendi par ton extraordinaire sainteté, * servant le Christ Jésus de royale façon.

Saint Guilhèm de Gellone

FËTE : 28 Mai

Duc d’Aquitaine et membre de l’entourage de Charlemagne, il se montra un excellent chevalier chrétien pendant la campagne contre les Sarrasins dans le Midi de la France. Peu après, il construisit un monastère à Gellone, dans le diocèse de Lodève, non loin d’Aniane, où il demanda des moines pour peupler sa fondation. Lui-même rejoignit son abbaye comme simple frère. Après sa mort survenue en 812, l’abbaye reçut le nom de Saint-Guilhèm-du-Désert.

Tropaire, t, 1

Dédaignant ta noble naissance et ta princière dignité * ainsi que les trophées de tes luttes contre les ennemis de la Foi, * comme un ange, au monastère de Gellone, tu vécus dans l’humilité, l’obéissance, la conversion de tes mœurs, * et pour les moines tu t’es montré un modèle de vertus, * c’est pourquoi, saint Guilhèm, nous te chantons : * Gloire à Celui qui a fait des merveilles grâce à toi, * gloire à Celui qui t’a donné ce pouvoir * et qui de nos fautes nous accorde, par toi, la rémission.