FÊTE : 4 Décembre
Originaire d’une famille pieuse du village de Bézila dans la région d’Agrapha (THESSALIE), saint Séraphim devint moine au couvent de la Mère de Dieu dit de la «Source froide». Comme il s’était distingué dans la pratique des vertus, il fut jugé digne du sacerdoce, puis élevé un peu plus tard sur le trône épiscopal du diocèse de Phanarion et Néo-Chorion. En 1601, lors de la sanglante et inutile révolte provoquée contre les autorités turques par l’évêque de Larissa, Denys, Séraphim s’efforça de se tenir à l’écart de tout engagement politique, et il parcourait les villages de son évêché en prêchant la paix et la piété. Il fut pourtant injustement accusé de s’être joint aux révoltés et, après avoir souffert de cruelles tortures, il fut attaché à un cyprès et mourut embroché, le 4 décembre 1601. Non contents d’avoir mis fin aux jours du prélat ; quelques jours plus tard, ses bourreaux lui coupèrent la tête et l’exposèrent, avec d’autres rebelles, dans la ville de Trikala, pour dissuader les chrétiens de toute nouvelle révolte.
Tropaire t, 1
Acclamons l’enfant d’Agrapha, l’archevêque de Phanarion, * Séraphin, la gloire du monastère de Koroni ; * pour le Christ ayant brillamment combattu , * des miracles il fait descendre la pluie , * délivrant de funestes maladies * ceux qui lui chantent avec foi : * Gloire à celui qui t’a donné ce pouvoir, * gloire à celui qui fait des merveilles pour toi, * gloire à celui qui accorde à tous par tes prières les guérisons.