Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.
Mes biens chers frères, nous sommes réunis ce soir pour fêter la naissance de Notre Sauveur.
Certains l’ont déjà fêtée, d’autres la fêtent ce soir, mais tout cela n’est pas très important, car nous recevons aujourd’hui le plus beau des cadeaux, accueillons cet Enfant, accueillons la lumière. Un Enfant qui, par sa venue, a changé le monde pour tous et qui, par elle, offre à tous la possibilité d’être sauvé.
Laissons renaître en nous l’enfant, l’enfant qui n’a pas de calcul, pas de colère, pas de rancœur, pas de vice.
Seuls ceux qui laissent naître à nouveau en eux le petit enfant auront une place auprès de notre Père. Car Jésus a dit : « laissez venir a moi les petits enfants, car le royaume de Dieu est a ceux qu’ils leurs ressemblent ».
Accueillons la Lumière, cette Lumière offerte, il y a plus de deux mille ans,
cette Lumière qui a éclairé et illuminé nos ancêtres, qui parfois sont morts sans renier leur foi en notre Seigneur, ceux grâce à qui, nous sommes encore chrétiens aujourd’hui.
Chrétiens, soyons fiers et dignes de notre héritage !
Christ est né !
Né à Bagnères dans les Pyrénées, il devint reclus dans la vallée de Larboust, où il fut découvert et mis à mort par les Sarrasins.
Tropaire t, 4
Par les flots de tes larmes, tu as fait fleurir la foi orthodoxe en Bigorre, par tes profonds gémissements, tu as fait rendre à tes souffrances des fruits au centuple, tu es devenu par tes miracles en Pyrénées, un brillant flambeau pour l’univers. Prie le Christ Dieu, ô bienheureux père Aventin, de sauver nos âmes.