Noël 2020

Venez, réjouissons-nous dans le Seigneur, * en exposant le mystère de ce jour. * Le mur de séparation est renversé ; * le glaive flamboyant est déposé, * les Chérubins ne gardent plus l’arbre de vie ; * et moi, je participe aux délices du Paradis * dont la désobéissance m’avait exclu, *  car l’Icône immuable du Père divin, *  l’empreinte de son éternité, * prend forme d’esclave en naissant * d’une Mère vierge, sans subir de changement, * et le Dieu véritable demeure ce qu’il était, * assumant ce qui lui était étranger, * par amour des hommes, l’humanité ; * aussi chantons à notre Dieu : * Toi qui es né de la Vierge, aie pitié de nous.

Ton règne, ô Christ notre Dieu, * est un règne pour les siècles, * ton empire, pour les âges des âges. *  Toi qui pris chair du saint Esprit * et de la toujours-vierge Marie, * tu as fait luire sur nous ta clarté * en ton avènement, ô Christ notre Dieu ;  * lumière de lumière et du Père le reflet, * tu as illuminé toute la création. * Tout ce qui vit et respire te loue, * marque du Père en sa divine splendeur. * Toi dont l’existence précède les temps * et qui, né d’une Vierge, as brillé comme Dieu, * Seigneur Jésus, aie pitié de nous.

Le ciel se réjouisse et la terre exulte de joie, * puisqu’est né sur terre l’Agneau de Dieu * accordant au monde la rédemption. * Car le Verbe, qui est dans le sein du Père, est issu * sans semence, de la Vierge immaculée ; * les Mages s’extasièrent en le voyant à Bethléem * naître comme un enfant que glorifie l’univers.

La Vierge en ce jour enfante le suprême Dieu * et la terre offre asile en une grotte à l’Inaccessible. * Les Anges et les Bergers ensemble chantent sa gloire. * Vers Bethléem une étoile montre aux Mages leur chemin. * Car en ce monde vient pour nous * un enfant nouveau-né, le Dieu d’avant les siècles.

Ce sont les prémices des nations que t’amena le ciel, * Enfant couché dans une crèche, en appelant * par une étoile les Mages d’Orient ; * ce qui les frappa, ce ne fut ni sceptre ni trône, mais ton extrême pauvreté ; * quoi de plus ordinaire que la grotte, en effet, * et quoi de plus humble que les langes, dans lesquels * resplendirent les trésors de ta divinité. Seigneur, gloire à toi.

Il nous a visités du haut des cieux, * le Seigneur qui nous sauve, * Soleil levant plus brillant que tout soleil ; * nous qui étions dans les ténèbres et dans l’ombre de l’erreur, * nous avons trouvé la vérité, * car la Vierge à Bethléem * enfante le Seigneur notre Dieu.

Justes, réjouissez-vous, * cieux, tressaillez d’allégresse, * bondissez, montagnes, car le Christ est né ; * la Vierge siège à l’instar des Chérubins * et porte sur son sein le Verbe devenu chair ; * les Bergers glorifient le nouveau-né, * les Mages portent au Maître leurs présents, * les Anges le célèbrent et lui chantent : * Insaisissable Seigneur, gloire à toi.

Vénération d’une parcelle de la crèche de Bethléem dans un reliquaire ancien de l’Enfant Jésus offert par le Patriarche Diodore de Jérusalem

La Divine Liturgie de la Nativité de l’Emmanuel, en la Basilique Saint Gény de Lectoure,  sur demande de l’Etat, ne s’est pas déroulée la Nuit du 6 au 7 janvier, mais le jeudi à lO heures, avec une fervente et nombreuse assistance.

Les Pères ANTOINE, GUILHEM, ALAIN et BERNARD célébraient à l’autel, le Père ANGELO, malade, le Père THIERRY, hospitalisé, le Père MICHEL n’ayant pas obtenu sa matinée au travail, étaient absents mais en communion avec nous. Le Frère ALEXANDRE dirigeait le Chœur, le Frère MICHEL-ANDRE était lui aussi malade.

Très bel Office solennel, ferveur de la foule, homélie remarquée du Père Antoine sur Noël et l’An nouveau, cantiques populaires à la fin de l’Offices : Il est né le Divin Enfant et les Anges dans nos campagnes, avant de se retrouver à Béthanie pour des agapes fraternelles et cordiales préparées par les Dames patronnesses de la Fraternité.