Liturgie en la Chapelle Saint Antoine
Un seul mot rendit au Paralytique le mouvement * lorsque parla le Verbe universel * qui pour nous s’est montré sur terre, dans son amour ; * le malade porta son grabat et marcha, * en dépit des scribes malveillants * ne supportant pas de voir le miracle opéré par le Christ * et, dans leur malice, jalousant celui qui rompt les chaînes de nos âmes.
QUATRIÈME DIMANCHE DE PÂQUES
ou Dimanche du Paralytique
À LA LITURGIE
Lecture de l’Évangile selon saint Jean (5, 1-15)
14
En ce temps-là, Jésus monta à Jérusalem. Or il existe à Jérusalem, près de la porte des Brebis, une piscine qu’on appelle en hébreu Béthesda. Elle a cinq portiques, sous lesquels gisait une foule d’infirmes – aveugles, boiteux, paralytiques – qui attendaient le bouillonnement de l’eau. Car l’ange du Seigneur descendait par intervalles dans la piscine, et l’eau s’agitait ; et le premier qui y entrait, après que l’eau eut bouillonné, se trouvait guéri, quelle que fût sa maladie. Il y avait là un homme qui était infirme depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant étendu et sachant qu’il était dans cet état depuis longtemps déjà, lui dit : Veux-tu guérir ? L’infirme lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine quand l’eau se met à bouillonner ; et, le temps que j’y aille, un autre descend avant moi ! Jésus lui dit : Lève-toi et marche ! À l’instant même l’homme fut guéri ; il prit son grabat et marcha. Or c’était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui venait d’être guéri : C’est le sabbat, il ne t’est pas permis de porte ton grabat ! Il leur répondit : Celui qui m’a guéri m’a dit : Prends ton grabat et marche ! Ils lui demandèrent : Quel est l’homme qui t’a dit : Prends ton grabat et marche ? Mais le paralytique l’ignorait, car Jésus avait disparu dans la foule qui se pressait en ce lieu. Plus tard Jésus le rencontra dans le Temple et lui dit : Te voilà guéri, ne pèche plus désormais, de peur qu’il ne t’arrive plus grande infirmité ! L’homme s’en alla pour annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.
Hypakoï, t. 3
Terrible en son aspect, l’Ange resplendissant * par ses paroles répandait la rosée, * disant aux Myrophores : Pourquoi chercher * dans le sépulcre celui qui vit ? * Vidant les tombes, il est ressuscité ; * et, par le changement intervenu dans les tombeaux, * sachez reconnaître celui qui ne peut changer * et dites-lui : Que tes œuvres sont redoutables, Seigneur, * puisque de la mort tu as sauvé le genre humain !
Tu ramenas de Babylone * les déportés de Sion : * arrache-moi aussi à mes passions, * ô Verbe, pour me conduire vers la vie. Ceux qui sèment dans les larmes * pour Dieu sous le vent du midi * moissonnent en chantant * des gerbes de joie pour une vie d’éternité
Gloire… Maintenant…
Du saint Esprit rayonnent * tous les dons excellents, * comme du Père et du Fils : * en Dieu tout l’univers possède vie et mouvement.
Celui qui craint le Seigneur * et marche dans ses voies, * bienheureux sera-t- il : * pour nourriture il aura le fruit de vie.
À l’entour de la table, * suprême Pasteur, * contemple avec joie tes enfants * portant les rameaux de leurs bonnes actions.
Gloire… Maintenant…
En l’Esprit saint réside * toute gloire abondamment * et pour toute créature * de lui proviennent la grâce et la vie : * il reçoit avec le Père et le Verbe l’hommage de nos chants.
Tropaire
Père vénérable Antoine * par toute la terre a retenti * la renommée de tes justes actions : par elles tu as trouvé dans les cieux * la récompense de tes efforts ; * tu as détruit les phalanges des démons * et des Anges tu as rejoint les chœurs, * pour en avoir imité la pure vie. * Par le crédit que tu possèdes auprès du Christ notre Dieu * demande-lui pour nos âmes la paix.