Même anglican, le Duc d’Édimbourg est resté orthodoxe

Philippe, Duc d’Édimbourg avec le Métropolite Hilarion de Volokolamsk en 2011

Le Duc d’Édimbourg est resté toute sa vie attaché à l’orthodoxie. S.A.R. le prince Philippe duc d’Édimbourg, époux de la Reine de Grande-Bretagne Élisabeth II, est décédé le 9 avril 2021, dans sa 100e année. Commentant la nouvelle pour RIA Novosti, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a parlé de l’attachement du défunt pour la foi orthodoxe, partageant les souvenirs de sa rencontre avec le duc d’Édimbourg. « Le duc d’Édimbourg était le fils du prince André de Grèce et du Danemark, il avait été baptisé dans la foi orthodoxe. Après le départ de ses parents pour l’exil, il a vécu en Grande-Bretagne, adoptant le nom de famille britannique Mountbatten. Par la suite, il s’est converti à l’anglicanisme, restant, néanmoins, toute sa vie attaché à l’orthodoxie. Lorsqu’il m’a reçu le 25 mai 2011 dans ses appartements du palais de Buckingham, il m’a dit textuellement : « Je suis devenu anglican, mais suis resté orthodoxe ». Nous avons parlé en tout pendant près d’une heure. Il s’intéressait vivement à la renaissance de l’Église en Russie et dans les autres pays relevant de la responsabilité canonique de l’Église orthodoxe russe. Il m’a interrogé sur les monastères orthodoxes, sur les paroisses, sur les séminaires. Il m’a parlé avec beaucoup de chaleur de ses visites au Mont Athos. Il m’a aussi parlé de ses racines orthodoxes et de ses liens de parenté avec la famille impériale russe. En mémoire de cette rencontre, je lui ai offert une icône de sainte Élisabeth de Russie, dont il était le petit-neveu. Je compatis sincèrement à la peine de Sa Majesté la Reine Élisabeth, qui perd un être cher avec lequel elle a vécu pendant près de trois quarts de siècle. Mémoire éternelle ».

Source : Dialogue & Fidélité, n° 619,  23 avril 2021

Mike Yeadon, ancien vice-président de Pfizer, met en garde contre la vaccination à grande échelle contre le COVID et en détaille les dangers

Mike Yeadon, ancien vice-président de Pfizer, met en garde contre la vaccination à grande échelle contre le COVID et en détaille les dangers.

Chers lecteurs,

Je vous propose ci-dessous la traduction d’un entretien accordé par le médecin et chercheur britannique Dr Mike Yeadon (ci-contre), ancien vice-président et directeur scientifique de Pfizer, avec Mordechai Sones d’America’s Frontline Doctors (AFLDS), à propos notamment des vaccinations – et en particulier les « vaccinations » expérimentales à ARN messager – en cours.

Mike Yeadon n’est pas un hurluberlu ; c’est un scientifique parfaitement au fait de ce qui se fait (et ne se fait pas) dans le domaine de la vaccination. Très circonspect à l’égard des « vaccins » peu testés actuellement distribués à l’échelle planétaire, il a déjà mis en garde contre leurs potentiels dangers, ayant été parmi les premiers à avertir contre le risque de thrombose qu’ils font encourir.

Mais il va plus loin. Il estime que dans certaines conditions – notamment si l’on s’avise de revacciner certaines populations en invoquant une diminution de la protection immunitaire ou une mutation du virus SARS-CoV-2 – les conséquences pourraient être désastreuses, si bien qu’il voit dans cette potentielle démarche, rendue possible par les vaccinations en cours, un moyen de nuire à une part non négligeable de la population mondiale dans les années à venir, et même une manière de procéder à une dépopulation à grande échelle.

Voilà le moment où il faut proclamer, en chœur : « Complotisme ! »

Cependant, je verse cette pièce au débat, car l’homme est sérieux et qu’il donne une explication intéressante pour étayer sa mise en garde.

Voici donc la retranscription de l’entretien réalisé en fin de semaine dernière par l’AFLDS avec Mike Yeadon, telle qu’elle a été publiée mardi par LifeSiteNews. – J.S.

D’emblée, le Dr Yeadon a déclaré :

« Je suis bien conscient des crimes contre l’humanité perpétrés à l’échelle globale contre une vaste proportion de la population mondiale.

“Je ressens une grande peur, mais cela ne m’empêche pas de donner mon témoignage d’expert à de multiples groupes d’avocats compétents comme Rocco Galati au Canada et Reiner Fuellmich en Allemagne.

« Je n’ai absolument aucun doute quant au fait que nous sommes en présence de produits à la fois maléfiques (c’est un constat que je n’ai jamais fait à ce jour, en 40 ans de carrière de chercheur) et dangereux.

« Au Royaume-Uni, il est tout à fait clair que les autorités sont décidées à administrer des “vaccins” au plus grand nombre possible de personnes. C’est de la folie, car même si ces agents étaient légitimes, la protection n’est nécessaire que pour les personnes présentant un risque particulièrement élevé de mourir du virus. Chez ces personnes, on pourrait même soutenir que les risques valent la peine d’être assumés. Et il y a certainement des risques qui sont ce que j’appelle “mécanistes”, c’est-à-dire intégrés dans la façon dont ces agents fonctionnent.

« Mais tous les autres, les personnes en bonne santé et âgées de moins de 60 ans, peut-être un peu plus, ne meurent pas du virus. Dans ce grand groupe, il est tout à fait contraire à l’éthique d’administrer quelque chose de nouveau et dont le potentiel d’effets indésirables après quelques mois n’est absolument pas identifié.

« A aucun autre moment, il ne serait sage de faire ce qui est annoncé comme étant l’intention.

« Puisque je sais cela avec certitude, et que je sais que ceux qui pilotent tout cela le savent aussi, nous devons nous interroger : Quel est leur mobile ?

« Bien que je ne le sache pas, j’ai de fortes réponses théoriques, dont une seule est liée à l’argent. Et ce motif ne fonctionne pas, car on peut arriver au même quantum en doublant le coût unitaire et en donnant l’agent à deux fois moins de personnes. Dilemme résolu. Donc c’est autre chose. Sachant que, en parlant de la population entière, il est également prévu que les enfants mineurs et éventuellement les bébés soient inclus dans le filet, c’est cela que j’interprète comme un acte maléfique.

« Il n’y a aucune justification médicale à cela. Sachant que la conception de ces “vaccins” consiste à provoquer l’expression, dans l’organisme des receveurs, de la protéine spike, qui a elle-même des effets biologiques indésirables qui, chez certaines personnes, sont nocifs (déclenchement de la coagulation sanguine et activation du “système du complément” immunitaire), je suis déterminé à souligner que les personnes qui ne sont pas menacées par ce virus ne devraient pas être exposées au risque d’effets indésirables de ces agents.”

INTERVIEWEUR : Dans une conférence que vous avez donnée il y a quatre mois, vous avez dit :

« La durée la plus probable de l’immunité contre un virus respiratoire comme le SARS-CoV-2 est de plusieurs années. Pourquoi dis-je cela ? Nous disposons en fait des données relatives à un virus qui a balayé certaines parties du monde il y a dix-sept ans, le SARS, et n’oubliez pas que le CoV-2 du SARS est similaire à 80 % au SARS, donc je pense que c’est la meilleure comparaison que l’on puisse proposer.

« Les preuves sont claires : des immunologistes cellulaires très intelligents ont étudié toutes les personnes qui avaient survécu au SARS il y a 17 ans et sur lesquelles ils ont pu mettre la main. Ils ont prélevé un échantillon de sang et ont vérifié s’ils réagissaient ou non au SARS original, et ils ont tous réagi ; ils avaient tous une mémoire des lymphocytes T robuste et parfaitement normale. En fait, ils étaient également protégés contre le CoV-2 du SARS, car ils sont très similaires ; c’est une immunité croisée.

« Je dirais donc que les meilleures données existantes indiquent que l’immunité devrait être robuste pendant au moins 17 ans. Je pense qu’il est tout à fait possible qu’elle dure toute la vie. Le style des réponses des cellules T de ces personnes était le même que si vous aviez été vacciné et que vous reveniez des années plus tard pour voir si cette immunité s’est maintenue. Je pense donc qu’il existe des preuves très solides indiquant que la durée de l’immunité sera de plusieurs années, voire de toute une vie. »

En d’autres termes, une exposition antérieure au SARS – c’est-à-dire à une variante similaire au CoV-2 du SARS – a conféré l’immunité au CoV-2 du SARS.

Le gouvernement israélien invoque de nouvelles variantes pour justifier les confinements, les annulations de vols, les restrictions et la délivrance de passeports verts. Compte tenu du verdict de la Cour suprême, pensez-vous qu’il soit possible d’empêcher de futures mesures gouvernementales en fournissant des informations précises sur les variantes, l’immunité, l’immunité collective, etc. aux avocats qui contesteront ces futures mesures ?

DR. YEADON : « Ce que j’ai décrit à propos de l’immunité au SARS est précisément ce que nous observons avec le SARS-CoV-2. L’étude provient de l’un des meilleurs laboratoires dans son domaine.

« Donc, théoriquement, les gens pourraient tester leur immunité cellules T en mesurant les réponses des cellules dans un petit échantillon de leur sang. De tels tests existent, ils ne sont pas “à haut rendement” et ils coûteront probablement quelques centaines de dollars chacun à grande échelle. Mais pas des milliers de dollars. Le test dont j’ai connaissance n’est pas encore disponible dans le commerce, mais fait l’objet de recherches uniquement au Royaume-Uni.

« Cependant, je pense que l’entreprise pourrait être incitée à fournir des kits de test “pour la recherche” à grande échelle, sous réserve d’un accord. Si vous deviez vous arranger pour tester quelques milliers d’Israéliens non vaccinés, cela pourrait être une arme à double tranchant. D’après l’expérience d’autres pays, 30 à 50 % des gens étaient déjà immunisés et environ 25 % ont été infectés et sont maintenant immunisés.

« Personnellement, je ne voudrais pas avoir affaire aux autorités selon leurs propres conditions ; celles-ci consistent à vous soupçonner d’être une source d’infection jusqu’à preuve du contraire. Vous ne devriez pas avoir à prouver que vous ne représentez pas un risque pour la santé des autres. Ceux qui ne présentent pas de symptômes ne sont jamais une menace pour la santé des autres. Et dans tous les cas, une fois que ceux qui sont concernés par le virus sont vaccinés, il n’y a tout simplement aucun argument pour que quelqu’un d’autre ait besoin d’être vacciné. »

INTERVIEWEUR : Si j’ai bien compris, un « vaccin imparfait » (leaky vaccine) ne fait qu’atténuer les symptômes chez les personnes vaccinées, mais n’arrête pas la transmission ; il permet donc la propagation de ce qui devient alors un virus plus mortel.

Par exemple, en Chine, on utilise délibérément des vaccins imparfaits contre la grippe aviaire pour réduire rapidement les populations de poulets, car les sujets non vaccinés meurent en trois jours. Dans le cas de la maladie de Marek, de laquelle il fallait sauver tous les poulets, la seule solution était de vacciner 100 % du troupeau, car tous les sujets non-vaccinés couraient un risque élevé de mourir. L’utilisation d’un vaccin imparfait est donc dictée par l’intention, c’est-à-dire qu’il est possible que l’intention soit de causer un grand tort aux sujets non vaccinés.

Les souches les plus fortes ne se propagent généralement pas dans une population car elles tuent l’hôte trop rapidement, mais si les personnes vaccinées ne sont atteintes que par une maladie moins grave, elles transmettent ces souches aux personnes non vaccinées qui contractent une maladie grave et meurent.

Êtes-vous d’accord avec cette évaluation ? De plus, êtes-vous d’accord avec le fait que si les non-vaccinés deviennent les personnes les plus exposées, la seule solution est une prophylaxie par hydroxychloroquine pour ceux qui n’ont pas déjà eu le COVID-19 ?

Le protocole Zelenko fonctionnerait-il contre ces souches plus fortes si tel était le cas ?

Et si de nombreuses personnes ont déjà l’immunité susmentionnée de 17 ans contre le SRAS, cela ne les protégerait-il pas contre n’importe quel super-variant ?

DR. YEADON : « Je pense que l’histoire de Geert Vanden Bossche est très suspecte. Il n’y a aucune preuve que la vaccination mène ou mènera à des “variantes dangereuses”. Je crains qu’il ne s’agisse d’une sorte de ruse.

« En règle générale, les variantes se forment très souvent, régulièrement, et ont tendance à devenir moins dangereuses et plus infectieuses avec le temps, à mesure qu’elles trouvent un équilibre avec leur hôte humain. Les variantes ne deviennent généralement pas plus dangereuses.

« Aucune variante ne diffère de la séquence originale de plus de 0,3 %. En d’autres termes, toutes les variantes sont identiques à 99,7 % au moins à la séquence de Wuhan.

« C’est une fiction, et une fiction diabolique, que les variants soient susceptibles d’“échapper à l’immunité”.

« Non seulement c’est intrinsèquement improbable – car ce degré de similitude entre les variants signifie qu’il n’y a aucune chance qu’une personne immunisée (que ce soit par une infection naturelle ou par la vaccination) soit rendue malade par un variant – mais cela est empiriquement étayé par des recherches de grande qualité.

« Les recherches auxquelles je fais référence montrent que les personnes qui se remettent d’une infection ou qui ont été vaccinées possèdent TOUTES un large éventail de cellules immunitaires qui reconnaissent TOUS les variants. Cet article montre POURQUOI la reconnaissance moléculaire étendue par le système immunitaire rend les minuscules changements dans les variantes sans importance.

« Je ne saurais trop insister : Les histoires autour des variants et du besoin de revaccinations sont FAUSSES. Je crains qu’il y ait une raison très maligne derrière tout cela. Elle n’est certainement pas étayée par les meilleures méthodes d’étude de l’immunité. Ces affirmations manquent toujours de fondement lorsqu’elles sont examinées, et utilisent diverses astuces, comme la manipulation des conditions pour tester l’efficacité des anticorps. Les anticorps sont probablement assez peu importants dans la protection de l’hôte contre ce virus. Quelques “expériences naturelles” ont été réalisées sur des personnes qui ne peuvent malheureusement pas produire d’anticorps, mais qui parviennent à repousser le virus avec succès. Il est certain qu’elles se portent mieux avec des anticorps que sans. Je mentionne ces rares patients parce qu’ils montrent que les anticorps ne sont pas essentiels à l’immunité de l’hôte, de sorte qu’un test inventé dans un laboratoire sur les anticorps et les variantes de virus modifiées ne justifie PAS le besoin de vaccins complémentaires.

« Les seules personnes qui pourraient demeurer vulnérables et avoir besoin d’une prophylaxie ou d’un traitement sont celles qui sont âgées et (ou) qui sont malades et qui ne souhaitent pas recevoir de vaccin (ce qui est leur droit).

« La bonne nouvelle, c’est qu’il existe de nombreuses possibilités : l’hydroxychloroquine, l’ivermectine, le budésonide (stéroïde inhalé utilisé chez les asthmatiques) et, bien sûr, la vitamine D par voie orale, le zinc, l’azithromycine, etc. Ceux-ci réduisent suffisamment la gravité pour qu’on puisse dire que ce virus n’était pas obligé de constituer une crise de santé publique. »

INTERVIEWEUR : Pensez-vous que la FDA fait un bon travail de régulation des grandes entreprises pharmaceutiques ? De quelle manière les grandes entreprises pharmaceutiques contournent-elles l’organisme de réglementation ? Pensez-vous qu’elles l’ont fait pour l’injection d’ARNm ?

DR. YEADON : « Jusqu’à une date récente, j’avais beaucoup d’estime pour les organismes mondiaux de réglementation des médicaments. Lorsque j’étais chez Pfizer, puis PDG d’une société de biotechnologie que j’ai fondée (Ziarco, rachetée plus tard par Novartis), nous avons eu des échanges respectueux avec la FDA, l’EMA et la MHRA du Royaume-Uni. Des interactions qui ont toujours été de bonne qualité.

« Récemment, j’ai remarqué que la Fondation Bill & Melinda Gates (BMGF) avait accordé une subvention à l’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) ! Comment cela peut-il être acceptable ? Ils sont financés par des fonds publics. Ils ne devraient jamais accepter de l’argent d’un organisme privé.

« Voici donc un exemple où le régulateur britannique est en conflit d’intérêts.

L’Agence européenne des médicaments n’a pas exigé certaines choses, comme l’a révélé le “piratage” de ses dossiers lors de l’examen du vaccin Pfizer.

« Vous pouvez trouver des exemples dans le “Comité Corona” de Reiner Fuellmich, en ligne.

« Je ne crois donc plus que les régulateurs soient capables de nous protéger. L’“approbation” n’a donc aucun sens.

« Le Dr Wolfgang Wodarg et moi-même avons adressé une pétition à l’EMA le 1er décembre 2020 sur les vaccins génétiques. Ils nous ont ignorés.

« Récemment, nous leur avons écrit à titre privé, les mettant en garde contre les caillots sanguins, ils nous ont ignorés. Lorsque nous avons rendu publique notre lettre, nous avons été complètement censurés. Quelques jours plus tard, plus de dix pays ont interrompu l’utilisation d’un vaccin en invoquant des caillots sanguins.

« Je pense que les grosses sommes d’argent de l’industrie pharmaceutique et de la BMGF créent un environnement où dire non n’est pas une option pour l’organisme de régulation.

« Je dois revenir sur la question des “revaccinations” (« top-up vaccines ») ; je crains que toute cette histoire ne soit exploitée et utilisée pour permettre l’acquisition d’un pouvoir sans précédent sur nous.

« JE VOUS EN PRIE, avertissez chaque personne de ne s’approcher en aucun cas des revaccinations. Ils ne sont absolument pas nécessaires.

« Comme ils ne sont pas nécessaires, mais qu’ils sont fabriqués par des entreprises pharmaceutiques et que les autorités de réglementation se sont tenues à l’écart (il n’y a pas eu de tests de sécurité), je ne peux qu’en déduire qu’ils seront utilisés à des fins néfastes.

« Par exemple, si quelqu’un souhaite abîmer ou tuer une proportion importante de la population mondiale au cours des prochaines années, les systèmes mis en place actuellement le permettront.

« Mon opinion mûrement réfléchie est qu’il est tout à fait possible que ces systèmes soient utilisés pour une dépopulation à grande échelle. »

Source

Naissance au Ciel de l’Évêque Athanase d’Herzégovine et rétrospective de sa venue à la Basilique St Gény de Lectoure pour l’inauguration le 4 juin 2001 avec l’Archevêque Nicolas et l’Évêque Luka

Procession et bénédiction du monastère
Bénédiction du parc
Entrée dans la Basilique
Divine Liturgie
Au centre l’Archevêque Nicolas de Sarajevo, à sa droite l’Évêque Luka d’Europe occidentale et à sa gauche l’Évêque Athanase d’Herzégovine
Banquet dans la Salle des fêtes de la ville de Lectoure
Les trois prélats
L’archimandrite Antoine lui remet la médaille de la Consécration de la Basilique

Liturgie Patriarcale à la Cathédrale Saint Sava à Belgrade

Leurs Grâces Évêques Irénée d’Amérique de l’Est, Jean de Slavonie, Nicodème de Dalmatie, Chérubin d’Osek-Polje et Baranja ; Stephane de Remesiana et Isaïe de Mohács, ainsi que des prêtres de plusieurs diocèses de l’Église orthodoxe serbe ont concélébré. Tous les chœurs de la Société chorale de la cathédrale de Saint Sava ont chanté des réponses : le Chœur d’enfants Rastko (chef d’orchestre Milena Antovic), le chœur Mokranjac et le chœur de la cathédrale de Saint Sava (chef d’orchestre Katarina Stankovic).

Après la lecture de la parabole de l’Évangile, Sa Sainteté Porphyre, patriarche serbe, a déclaré, entre autres : -Ce qui semble être grand pour les gens du monde, puissant et fort, semble faible aux yeux de Dieu. Ce que le monde considère comme sage, profond et intelligent, car Dieu est folie et une cloche qui sonne, et ce bruit n’est rien d’autre qu’un écho de vide. Mais, le Seigneur se révèle dans notre foi et notre humilité. Quiconque a la foi comme fondement de sa repentance, le Seigneur le rend  plus puissant, fait de lui le chef du monde. L’histoire de l’Évangile d’aujourd’hui, qui est l’un des liens menant à la préparation du jeûne, révèle exactement cela. Il révèle le paradoxe de la loi de Dieu et le paradoxe des critères de la relation de Dieu avec ce monde.

-L’œil de Dieu valorise l’homme différemment – il le valorise par son cœur. Il est important que nous obéissions aux lois, pardonnions et demandions pardon. Sans cela, nous ne sommes pas seulement chrétiens, mais on peut dire que nous ne sommes pas non plus des humains. Être chrétien signifie être authentiquement humain. Tout ce que le publicain a fait, et plus encore, nous devrions le faire, car c’est ainsi que nous fonctionnons sobrement. Nous faisons tout pour gagner la paix et la joie en disant : «Je ne suis qu’un indigne serviteur de Dieu». Si nous ne le faisons pas, nous serons remplis de colère et d’hystérie, l’exploit sera difficile pour nous – ce sera l’orgueil et la vanité. Ce fardeau, s’il n’est pas expulsé du cœur, conduit à un état diabolique. C’est peut-être un mot trop fort, mais c’est vraiment le cas. Plus l’orgueil et la vanité sont grands, plus nous sommes fermés, plus nous sommes seuls, plus nous sommes pauvres,  a souligné le patriarche Porphyre et a demandé aux personnes présentes de se souvenir de son nom dans les prières, car, comme il l’a dit: je sais profondément quel genre est la position à laquelle le Seigneur m’a assigné avec amour et grâce.

Le patriarche serbe Porphyre a appelé les fidèles en ces temps de conditions épidémiologiques difficiles à adhérer aux mesures prescrites et à prendre soin d’eux-mêmes et de leurs voisins, ainsi qu’à être obéissants à leur Église.

Après la sainte liturgie, Sa Sainteté Porphyre a célébré le service commémoratif au patriarche Irénée, de bienheureuse mémoire, dans la crypte de la cathédrale commémorative.

Intronisation de Sa Sainteté Porphire, Patriarche de l’Église Orthodoxe Serbe

L‘acte solennel d’intronisation de l’archevêque nouvellement élu de Pec, métropolite de Belgrade et de Karlovci et du patriarche serbe Porphire a commencé avec la sainte liturgie pontificale dans l’église cathédrale du Saint-Archange Michel à Belgrade le 19 février 2021. La Sainte Liturgie est célébrée par le premier hiérarque nouvellement élu de l’Église orthodoxe serbe, avec la concélébration des hiérarques convoqués à l’Assemblée électorale des évêques, du clergé et des fidèles.

Les cloches de l’église cathédrale du Saint-Archange Michel de Belgrade ont sonné à 11 h 25, indiquant que le 46e chef de l’Église orthodoxe serbe, Sa Sainteté Porphire, l’archevêque de Pec, le métropolite de Belgrade et de Karlovci et le patriarche serbe a été intronisé.

Parmi ceux qui ont concélébré avec le patriarche ou assisté dans la prière, il y avait Sa Béatitude l’Archevêque métropolitain Jean de Skopje, Son Éminence le métropolite Chrysostome de Dabar-Bosnie, Leurs Grâces évêques : Basile de Srem, Lucien de Budim, Nicanor de Banat, Longin de New Gracanica-Amérique de l’ouest, Mitrophane du Canada, Dosithée d’Angleterre et Scandinavie, Justin de Žiča, Pacôme de Vranje, Jean de Sumadija, Photios de Zvornik-Tuzla, Athanase de Milesevo, Joannice de Budimlye-Niksic, Grégoire de Dusseldorf et Allemagne, Théodose de Raska-Prizren, Gérasime de Gornji Karlovac, Irénée d’Amérique de l’Est, David de Krusevac, Jean de Slavonie, André d’Autriche-Suisse, Serge de Bihac-Petrovac, Hilarion de Timok, Arsène de Nis, Cyrille de Buenos-Aires et Amérique centrale du Sud, Nicodème de Dalmatie, Chérubin d’Osek-Polje et Baranja, Dimitri de Zahumlye-Herzégovine, Antoine de Moravica, Stephane de Remesiana, Isaïe de Mohacs, Méthode de Dioclée, Joachim de Polog-Kumanovo, Marc de Bregalnica et David de Stobi ; protoprêtre-stavrophore Sava Jovic, PhD, secrétaire en chef du Saint Synode des évêques ; Zoran Krstic, recteur du Séminaire Saint-Jean Chrysostome à Kragujevac, le professeur Vladimir Vukasinovic, PhD, Doyen diocésain de Belgrade, et Pierre Lukic, chef de l’église cathédrale Saint-Michel-Archange de Belgrade ; l’archiprêtre Srdjan Peric de Sombor ; protodiacres : Radomir Percevic, Stéphane Rapajic, Damien Bozic et Ivan Gasic ; les hiérodiacres Silouane du Mont Athos et Savo (Bundalo) du Métropolite de Zagreb-Ljubljana ; et le diacre Érasme de l’archevêché orthodoxe d’Ohrid.

Ont assisté à l’acte solennel d’intronisation le Président de la République de Serbie, M. Alexandre Vucic, membre de la présidence de la Bosnie-Herzégovine M. Milorad Dodik, Président de la Republika Srpska, Mme Zeljka Cvijanovic, Premier Ministre de la République de Srpska M. Radovan Viskovic, Vice-Premier Ministre de la République de Serbie et Ministre de la culture et de l’information Mme Maja Gojkovic, Leurs Altesses Royales le Prince Philippe et la Princesse Danica Karadjordjevic, la Ministre de la justice Maja Popovic, le Ministre de l’intérieur M. Alexandre Vulin, Ministre des Affaires étrangères Nicolas Selakovic, Ministre de la Santé Dr Zlatibor Loncar, Ministre du Travail, de l’Emploi, des Anciens Combattants et des Affaires sociales ,Darija Kisic Tepavcevic, Directeur de l’Agence de sécurité et d’information M. Bratislav Gasic, représentant de l’armée serbe, Directeur de la Bureau de coopération avec les églises et les communautés religieuses Dr. Vladimir Roganovic, représentants du peuple serbe au Monténégro, Croatie et Macédoine du Nord, nonce apostolique M. Luciano Suriani, archevêque catholique romain de Belgrade, Stanislav Hocevar, mufti de Serbie Mustafa ef. Jusufspahic, représentants des Églises et des communautés religieuses de Serbie, représentants de l’Académie serbe des sciences et des arts, Matica Srpska et d’autres institutions éducatives et culturelles, représentants du corps diplomatique.

À la fin de la Sainte Liturgie, l’acte solennel d’intronisation de Sa Sainteté Porphire sur le trône le plus sacré des archevêques de Pec, des métropolites de Belgrade et de Karlovci et des patriarches serbes a suivi. Les insignes patriarcaux à Sa Sainteté Porphire ont été remis par Son Éminence le métropolite Chrysostome de Dabar-Bosnie et Sa Grâce l’évêque Lucien de Budim.

Sa Sainteté Porphire, le patriarche serbe a souligné, entre autres, dans son discours d’introduction :

” Avec une profonde humilité et admiration, j’accepte le fait qu’aujourd’hui, avec cette célébration conciliaire du service divin, est parfaite à nos yeux, à notre esprit et à notre cœur, et c’est que par Dieu et le gracieux consentement des hiérarques, mes confrères en Christ, j’ai été élevé au trône saint et divin, rehaussé par Dieu de Saint Kyr Sava – comme l’appelaient les hagiographes médiévaux inspirés – au trône du grand archidiocèse sur lequel un digne communicateur du siège apostolique devrait siéger ! “

” Je prie Dieu et je vous demande à tous de me soutenir dans la prière et activement pour que je puisse accomplir avec joie la grande et responsabilité qui m’a été confiée par cet acte sacré, en obéissance au Saint Synode des Évêques ! En tant que 46e patriarche et 57e primat de notre Sainte Église, être au moins l’héritier modeste de mes grands et saints prédécesseurs ! En premier lieu, les douze archevêques qui, sous la conduite de Saint Sava, dirigèrent notre Sainte Église de 1219 à 1346. Ensuite, douze primats, dont six sont honorés comme saints, qui présidèrent spirituellement le peuple serbe jusqu’au premier abolition du patriarcat à Pec. Je suis également l’héritier des grands restaurateurs du patriarcat serbe – Macaire Sokolovic en 1557 et Dimitri Pavlovic en 1920. J’ai été nommé pour préserver et renouveler la mémoire du travail, du sacrifice, de nombreuses fois de martyre pour l’Église de Dieu enduré par mes saints prédécesseurs, de Gabriel Rajic, en passant par Lucien Bogdanovic, Varnava Rosic et Gabriel Dozic, jusqu’à Vincent Prodanov. Et à quel point le martyre des grands primats de l’Église serbe était-il sans effusion de sang ? Il n’est connu que de Dieu et d’eux. Dans l’héritage spirituel de nous tous, pères, frères et sœurs, un objectif de vie noble a été laissé : suivre les traces de la sagesse du patriarche Germain, suivre les traces du patriarche Paul et être des enfants spirituels du patriarche Irénée dans le grand exploit du rétablissement de la paix ! ” fit remarquer Sa Sainteté Porphire.

Le métropolite Porphire de Zagreb et Ljubljana élu nouveau patriarche de Serbie


La Sainte Assemblée des évêques a élu Son Eminence le métropolite Porphire de Zagreb-Ljubljana, nouveau patriarche serbe, lors de sa convocation à la cathédrale commémorative Saint Sava de Belgrade le 18 février 2021.

Immédiatement après l’élection, un service d’action de grâce a été célébré et de nombreuses années ont été chantées à l’archevêque de Pec, au métropolite de Belgrade-Karlovac et patriarche serbe Porphire. Les cloches de la cathédrale Saint-Sava, dans le quartier de Vracar à Belgrade, ont sonné quelques minutes avant 16 heures, indiquant que le 46e patriarche de Serbie a été élu.

Ô Seigneur, accorde Sa Sainteté le Patriarche Serbe Porphire à Ta Sainte Église dans la paix, la sécurité, l’honneur, la santé, la durée des jours, et qu’il puisse dispenser correctement la parole de Ta Vérité ! Axios ! Pendant de nombreuses années !

AXIOS !

Le nouveau métropolite Dr. Porphire (Peric) de Zagreb-Ljubljana est né le 22 juillet 1961 à Becej, dans le nord de la Serbie, et a été baptisé Prvoslav. Il a terminé l’école primaire à Curug et le lycée «Jovan Jovanovic Zmaj» à Novi Sad. Il a été tonsuré moine selon le rite du petit schème par son père spirituel, le hieromoine Dr Irinée (Bulovic), au monastère de Decani en 1985.

Il est diplômé de la Faculté de théologie orthodoxe de Belgrade en 1986, lorsque l’évêque de l’époque du diocèse de Raska-Prizren, futur patriarche serbe Paul de sainte mémoire , l’ordonna hiérodiacre au monastère de la Sainte Trinité à Musutiste, Kosovo et Metochie.

Il a suivi des études de troisième cycle à Athènes de 1986 à 1990. Cette année-là, sur la bénédiction de l’évêque Dr Irinée de Backa, il a rejoint le monastère des Saints Archanges à Kovilj, près de Novi Sad, où il a été ordonné hiéromoine et en est devenu l’abbé.

De nombreux jeunes moines et novices sont venus au monastère à sa suite. Ce sont les années où le monastère de Kovilj est devenu un centre spirituel pour de nombreux jeunes : intellectuels, artistes, acteurs populaires et musiciens de rock, en particulier de Novi Sad et de Belgrade. Depuis, l’abbé Porphire s’est particulièrement occupé des toxicomanes. À cette fin, il a formé (en 2005) une communauté thérapeutique appelée «Le pays des vivants», qui est reconnue comme le projet le plus réussi pour la thérapie de la toxicomanie ; sous la direction de Mgr Porphire, il compte actuellement plus d’une centaine d’habitants dans des camps dans toute la Serbie.

Lors de la réunion ordinaire de la Sainte Assemblée des évêques de Serbie à Belgrade le 14 mai 1999, il a été élu évêque de Jegar, vicaire de l’évêque de Backa.

Il a soutenu sa thèse de doctorat “Possibilités de connaissance de Dieu dans la compréhension de saint Paul selon l’interprétation de Saint Jean Chrysostome” à la Faculté de théologie de l’Université d’Athènes en 2004.

Il est devenu conférencier à la Faculté de théologie orthodoxe – Département de psychologie pastorale – succédant au célèbre psychiatre, l’académicien Dr. Vladeta Jerotic.

L’évêque Porphire n’est pas seulement président du Comité directeur depuis une décennie, mais un véritable spiritus movens du Fonds humanitaire «Privrednik», qui a octroyé des bourses à un grand nombre d’élèves et d’étudiants doués mais pauvres, indépendamment de leur nationalité ou de leur religion. appartenance.

L’Assemblée de la République l’a élu comme représentant de toutes les Églises et communautés religieuses, pour être membre du Conseil de l’Agence de Radiodiffusion de la République, et en 2008 la RBA l’a élu son président.

La Sainte Assemblée des évêques lui a confié la création d’une aumônerie militaire dans les forces armées serbes en 2010.

Ses travaux théologiques d’expert, Mgr Porphire, ont été publiés dans des magazines en Serbie et à l’étranger. Il a participé à de nombreuses conférences et colloques scientifiques à travers le monde.

Il parle grec, anglais, allemand et russe.

Il a été intronisé sur le trône du métropolite de Zagreb et Ljubljana le 13 juillet 2014 dans l’église cathédrale de la Transfiguration du Seigneur à Zagreb. La liturgie hiérarchique solennelle a été servie par le patriarche serbe Irinée, accompagné d’un grand nombre d’archevêques de l’Église serbe et d’autres églises sœurs, ainsi que de prêtres et de moines et de personnes pieuses.

La Sainte Assemblée des évêques a élu Son Éminence le métropolite Porphire de Zagreb-Ljubljana, nouveau patriarche serbe, lors de sa convocation à la cathédrale commémorative Saint Sava de Belgrade le 18 février 2021. Immédiatement après l’élection, un service d’action de grâce a été célébré et de nombreuses années a été scandée à l’archevêque de Pec, métropolite de Belgrade-Karlovac et patriarche serbe Porphire.

Notre Bien-aimé évêque Luka était présent à l’élection du nouveau Patriarche.

Le Monastère Sts Clair et Maurin de Lectoure a appris cette grande nouvelle aux Vigiles de deux grands Saints Vénérés particulièrement dans la Basilique Saint Gény

+ Saint PHOTIOS le Confesseur, Egal aux Apôtres   + 893

+ Saint THEOPHANE , archevêque de POLTAVA, émigré de Yougoslavie (1921-1925)  et en France, comme ermite près de Blois, où Il est né au ciel en 194O

     CHANTONS TOUS : AD MULTOS ANNOS pour notre  nouveau PATRIARCHE !

Le patriarche Cyrille de Moscou s’oppose au contrôle numérique total de la personne

Primat de l’Église Orthodoxe Russe, Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie. Photo: Patriarchia.ru

Le développement du contrôle total sur l’homme signifie l’esclavage, et tout dépendra de qui sera le maître de ces esclaves, a déclaré le primat du ROC.

L’Église est fermement opposée à l’utilisation de la technologie numérique pour assurer un contrôle total sur la personne. Le primat de l’Église orthodoxe russe, Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie , a déclaré cela dans une interview traditionnelle de Noël, dont le texte a été publié sur le site Web Patriarchy.ru le 7 janvier 2021.

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Arnaud Gouillon a été nommé Secrétaire d’État en charge de la Diaspora

Belgrade, le 26 novembre 2020

Le gouvernement réuni en Conseil des ministres vient de nommer Arnaud Gouillon au poste de Directeur du Département pour la coopération avec la Diaspora et les Serbes de la Région auprès du ministre serbe des affaires étrangères. Dans l’ordre protocolaire français, il est l’équivalent du Secrétaire d’État.

Ses missions se déclinent en deux volets majeurs. Le premier concerne la préservation de l’identité culturelle, spirituelle et nationale des communautés serbes de la diaspora et de la Région. Second périmètre clé qui lui ai dévolu, le développement des liens économiques entre la diaspora et la Serbie.

Convaincu de la puissance, du potentiel et de la contribution précieuse que la diaspora peut apporter aux efforts de développement de la Serbie, Arnaud Gouillon assumera avec honneur, responsabilités et gravité son portefeuille.

Fermement engagé dans l’aide en faveur des Serbes du Kosovo, il continuera d’assurer la Présidence de Solidarité Kosovo qu’il a fondée il y a seize ans. Ses fonctions seront exercées à titre bénévole.

L’équipe de Solidarité Kosovo salue avec force la nomination de son Président aux plus hautes marches de l’État. Elle exprime sa grande fierté de voir le travail herculéen accompli depuis près de deux décennies en faveur de la minorité serbe reconnu. Cette nomination ravira tous les acteurs de l’association humanitaire dont l’œuvre a également été reconnue par l’intermédiaire de son jeune Président. Solidarité Kosovo renouvelle ses félicitations et adresse à son Président tous ses meilleurs vœux de réussite.

De Grenoble à Belgrade en passant par le Kosovo : un parcours hors-norme

Né à Grenoble, Arnaud Gouillon est ingénieur en prévention des risques et humanitaire. Il est le président de Solidarité Kosovo, la plus importante ONG d’aide aux Serbes du Kosovo qu’il a fondée en 2004. Ces éléments de sa biographie sont bien connus en Serbie, au point que ses actions dans le cadre humanitaire font de lui l’un des hommes les plus cités au palmarès des personnalités préférées, juste après Novak Djokovic et le réalisateur Emir Kusturica.

En plus des actions philanthropiques qu’ils mènent depuis seize ans, ce qui façonne le profil singulier d’Arnaud Gouillon se sont ses valeurs et son esprit libre. Et pour parfaire son portrait, son élocution parfaite et sa maîtrise grammairienne de la langue serbe sont un atout charme incontestable ravissant son auditoire à chaque intervention.

Arnaud Gouillon est l’auteur d’un roman paru chez l’éditeur serbe Agape, Svi moji putevi vode ka Srbiji (“Tous mes chemins mènent en Serbie”), classé parmi les meilleures ventes en Serbie dès sa sortie. En récompense de “son parcours humanitaire exceptionnel au service des Serbes du Kosovo-Métochie, à travers l’œuvre de Solidarité Kosovo”, il est fait citoyen serbe sur critère de mérite par le ministre de l’Intérieur avant d’être consacré chevalier de l’Ordre national du Mérite, l’équivalent la Légion d’honneur en France, par le Président de la République. Le ministre des Affaires étrangères le nomme chevalier de l’Ordre de Saint-Sava du pacifisme diplomatique serbe. Il est également récipiendaire de la plus haute distinction de l’Église orthodoxe serbe, la croix de l’ordre de Saint-Sava au premier degré, qui lui a été décernée par le patriarche serbe Irénée, qui s’est éteint il y a tout juste une semaine.

Arnaud Gouillon partage ces honneurs civils et institutionnels avec les donateurs et les soutiens indéfectibles de Solidarité Kosovo.

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